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Le réseau social. Gérard Fromanger, Tout est allumé, série Tout est allumé, 1978-1979. Coll. MAMCO, Genève Alors que le krach des années 2000 laissait à penser que l’âge d’or d’Internet était passé, que Google était indélogeable et que la Toile allait s’alanguir dans un train-train commercial, voici de nouveaux acteurs qui apparaissent sur la scène numérique, avec une vitalité renouvelée et des taux de croissance de 150 % ! Qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas de quelques geeks dans un garage, mais d’entreprises qui séduisent des millions d’internautes. Ces sociétés affichent des chiffres d’affaires galopants, avec une rentabilité moyenne de 30 % par rapport à leur chiffre d’affaires – ce que bien des entreprises du monde réel rêveraient d’atteindre (l’édition, à titre de comparaison, caracolant autour de 5 %).

Ces trois grands sites s’adressent à des audiences différentes : MySpace, aux adolescents, Facebook, aux moins de trente ans et LinkedIn, aux professionnels. Le « qui suis-je ? Le succès sur Internet repose-t-il sur la contagion ? Une analyse des recherches sur la viralité. Depuis son adoption par le grand public dans la seconde moitié des années 1990, Internet est le lieu d’un phénomène récurrent : la diffusion rapide et imprévisible de certains contenus, écrits, enregistrements audio ou vidéo, présentations, sites Web, etc.

Les métaphores de la viralité et de la contagion sont souvent mobilisées pour rendre compte de ces phénomènes : le succès en ligne a le caractère soudain, imprévisible et sans origine fixe de l’épidémie ; comme elle, il se diffuse le long des réseaux sociaux, contaminant les individus de proche en proche en suivant les liens du mail et de l’amitié en ligne. Les professionnels de la communication et du marketing qui s’efforcent d’utiliser et d’instrumenter ces mécanismes de diffusion horizontale ont d’ailleurs rebaptisé, au début des années 2000, l’ancien « marketing du bouche à oreille » en « marketing viral » pour désigner leurs pratiques sur le Web (Godin, 2001 ; Mellet, 2009).

Figure 1. Figure 2. Le capitalisme à la sauce artiste. De 1984 à 1994 le PIB a augmenté de 24% environ, les cotisations sociales également, mais le salaire net de 9,5%, tandis que les revenus de la propriété augmentaient de 61% et les dividendes non distribués de 179%. Dans le même temps la fiscalité sur les sociétés a été allégée. Les opérateurs financiers ont retrouvé une liberté d’action qu’ils n’avaient pas connue depuis la crise de 1929. Entre 1983 et 1993 la capitalisation boursière de Paris est passée de 225 à 2700 milliards de francs pour les actions et de 1000 à 3900 milliards de francs pour les obligations.

Le capital se porte donc bien. Les capitalistes, ceux qui disposent d’un patrimoine de rapport, forment 20% des ménages en France. Le nouvel esprit du capitalisme, à l’heure de la mondialisation, découle de l’intérêt des multinationales à garder une zone pacifiée au centre du monde, un vivier de cadres où on puisse former et élever ses enfants en sécurité, où on puisse former les cadres du tiers monde. Réputation et division du travail. Mesurer la réputation. La réputation : un outil pour gérer des carrières. La signature dans le tableau aux XVIIe et XVIIIe siècles : identité, réputation et marché de l'art. Revue Communications. Combien vaut une réputation ? ‪« Critique de la culture et musiques populaires enregistrées »‪ La journée d'études intitulée « Critique de la culture et musiques populaires enregistrées » s'est tenue dans le cadre du séminaire Dialectique de la raison du Professeur Gérard Raulet.

Elle a réuni des sociologues, des théoriciens de la communication et de l'information, des critiques musicaux et des spécialistes de la Théorie Critique, français et allemands. L’ambition a été d’échanger autour de l'actualité des thèses des « industries culturelles » et de la situation sociale et esthétique des musiques populaires à l'âge de l'écoute en streaming sur les nouveaux médias.

La première intervention de Sophie Maisonneuve (MCF Paris Descartes, IIAC) présente une étude historique et sociologique des amateurs de musique à travers l'histoire des formes de consommation de la musique du phonographe au flux numérique. L’après midi débute par l’intervention de Guillaume Heuguet qui propose une réflexion sur le site internet Youtube. Le financement participatif : atouts, risques et conditions de succès. L'explosion du "crowdfunding"