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Police

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Les cités marseillaises livrées à elles-mêmes. Le mistral médiatique est retombé. Aujourd’hui, en une des quotidiens provençaux s’affiche le scandale des marchés publics, qui touche au coeur de la politique marseillaise. Les descentes quasi quotidiennes de flics dans les cités de la ville sont désormais reléguées en pages intérieures. Retour à l’ombre pour les quartiers et leurs cités, incrustés dans l’agglomération mais toujours tenus en lisière. Le 19 novembre, un jeune de 16 ans était abattu et un minot de 11 ans était blessé par des rafales de kalachnikov, dans un règlement de comptes au Clos-la-Rose.

Suffisant pour que Brice Hortefeux vienne humer l’air de la Canebière, le 21. Et s’empresse de déclarer la guerre aux trafiquants et aux bandes qui tiennent les cités à l’arme lourde. Prudent – en vertu de sa condamnation pour injure raciste ? Féroce appétit Font-Vert, Clos-la-Rose, Frais-Vallon. Entre les descentes médiatisées, une opération est passée inaperçue. 40 000 euros par jour Au moins en apparence. Dessin de Large. Bavure diplomatique (suite) Où l'on apprend que la violence lors d'un contrôle de papiers se justifie facilement. Le 4 septembre dernier, Bakchich a fait état d'une algarade entre un ressortissant gabonais disposant d'un passeport diplomatique et la brigade des voies ferrés qui avait fort mal tourné, video à l'appui.

Quelques commentateurs, malgré la video qui accompagnait l'article, se sont interrogés sur le ton un peu taquin de notre papier, prenant la défense des policiers. A quelques jours des procès, le 26 octobre pour l'un des policiers renvoyé devant le tribunal de Paris pour violence, le 2 novembre pour Virgile, accusé de violence volontaire contre personne dépositaire d'autorité publique, Bakchich s'est plongé dans les arcanes des deux procédures, qui recèlent quelques perles. Petit rappel des faits. Dans le nuit du 28 au 29 juillet 2011, à la station de RER Chatelet les Halles, Virgile, muni de son pass navigo valide, passe par le portail handicapé.

Un géant qui résiste à 4 flics. Police: Les Cocus de l'affaire Merah. Abattu les armes à la main par les tireurs d’élite du RAID en mars dernier, Mohamed Merah n’est plus. Mais le sérial killer toulousain continue de peupler les cauchemars de la police. Six mois après les tueries, l’enquête sur les éventuels soutiens logistiques toulousains menée par les hommes de la sous-direction antiterroriste (SDAT) est au point mort. Et donc, principe de précaution oblige, les mesures de sécurité entourant les lieux communautaires juifs de la Ville Rose restent en vigueur, au grand dam des flicards en tenue.

Missions plantes vertes Certes, le plan « vigie-pirate écarlate » a été levé depuis belle lurette. Et les hommes en tenue commencent à trouver le temps long. . « Tous les jours, six patrouilles sont mobilisées pour assurer ces gardes statiques devant des bâtiments dits sensibles », se plaint Didier Martinez, le délégué régional d’Unité Police, le plus grand syndicat de policiers. Avec les répercussions que l’on imagine sur le tout-venant de police-secours. Police-a-la-une,12084. Police partout, justice aux mains des puissants. C’est ce qu’on a pu lire dans les yeux exaspérés des parents d’un Gitan, flingué alors qu’il tentait une folle belle en sautant, cheville et mains entravées, de la fenêtre de la cognerie par un cogne tout fier d’être aux ordres et d’appliquer la consigne à coup d’arme de service.

A l’issue du procès, le pandore acquitté se déclara désolé et le ministre de l’Intérieur satisfait. Trois mois ferme pour avoir outragé harengs et chardonnerets, en leur jetant noms d’oiseaux et fils de… sur Facebook : la taule saura policer l’internaute malappris clament les juges et les braves gens. Mille euros d’amende avec sursis pour avoir comparé la politique d’expulsion du préfet des Pyrénées-Atlantiques à celle de Vichy. La comparaison, établie par des quidams défenseurs de sans-papiers, avait profondément heurté la sensibilité si délicate du grand-condé expulseur de métèques. L’esprit policier a envahi les consciences. Sans réponse. Untitled. Comment, vous ne connaissez pas Pichon ? Un flic, ancien khâgneux, qui croyait que la police, c’était de la littérature.

Qu’il y a toujours du Kafka dans le procès verbal. Il s’est trompé. Le commandant ignorant que trop de policiers écrivent avec des bâtons. Aujourd’hui, Pichon, ce déçu des commissariats, c’est Fabrice à Waterloo décrivant la fin de son empire dans un livre : Une mémoire policière sale. Retour en trois temps sur le parcours du bonhomme, avant de déguster la chronique du livre de Philippe Pichon dans Bakchich Hebdo n°36, en kiosques samedi 4 septembre. Interview Entretien paru dans Bakchich Hebdo n°24 du 15 mai 2010 Bakchich Hebdo : Cher Philippe, on se tutoie ? Philippe Pichon : Difficile de faire autrement après tant d’années de combats communs, notamment lors de notre croisade, en octobre 2008, pour la transparence du Stic, ce fichier policier qui recense, sans réel contrôle, 34 millions de Français victimes ou supposés délinquants.

B. P. B. P. B. P. B. P. B. Untitled. C’est en pistant les frères Campanella, Michel et Gérald, caractères de prestige du milieu phocéen finalement arrêtés le 5 juin à Golfe-Juan (Alpes-Maritimes) et placés sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs (liste non exhaustive), que la Juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) locale est tombée sur ce qu’un enquêteur appelle, non sans joliesse, « de nouvelles preuves d’un récurrent problème de porosité, au sein de la police marseillaise ».

Comprendre : un sens aigu de l’échange de bons procédés, entre des fonctionnaires bénéficiant d’un accès permanent à de pansus fichiers, d’une part, et d’autre part des truands très disposés à rémunérer, fût-ce grassement – jusqu’à 100.000 euros, tout de même, pour une info de qualité – la consultation de cette mémoire policière vive (et d’autant plus inquiétante, du point de vue des libertés publiques, qu’elle est donc ouverte à tous les vents). On s’arrange petit, on s’arrange La main sur les fichiers Examen de mise.

Le policier Philippe Pichon, en conflit avec le ministère de l'I. Le policier Philippe Pichon, en conflit avec le ministère de l’Intérieur pour avoir divulgué sur Bakchich les fiches de Johnny Hallyday et Jamel Debbouze, tirées du Système de traitement des infractions constatées (Stic) a fait savoir lundi 19 avril qu’il assignait en référé son ministre de tutelle Brice Hortefeux. Le policier estime que le ministère de l’Intérieur, qu’il assigne pour "voie de fait", "l’empêche de travailler depuis 15 mois en dépit d’une ordonnance d’un juge". En décembre 2008, le commandant Pichon avait été mis en examen pour "détournement de données confidentielles" contenues dans le Stic et "violation du secret professionnel".

En mars 2009, il avait été mis à la retraite d’office par le ministère mais avait déposé un référé devant le tribunal administratif pour contester cette décision. Et en mai 2009, ledit tribunal avait finalement ordonné la suspension de cette décision. Tous fichés, mêmes les potes de Sarko Mais ce fichage ne prête guère à sourire. . © Pakman. La police en garde-à-vue. Quand la vertu s’empare de la garde-à-vue (Gav), l’UMP envoie à l’assaut ses plus fiers destriers. Devant la découverte du nombre de Gav annuelle en France (plus de 800 000), le parti du président a sorti les députés Patrick Balkany et Manuel Aeschlimann.

Qui demandent tous d’un joli choeur l’accès des avocats à la procédure dès la première heure de privation de liberté. Les garçons, tous deux déjà condamnés, ont de douloureux souvenirs de leurs passages aux mains de la Justice. Des connaisseurs, donc, assistés en ce noble combat par l’entière profession d’avocat, emmenée par les grassouillets bâtonniers, du petit commis d’office au grand avocat d’affaires en passant par les grands bâtonniers… Et une cible facile, la flicaille, accusée de tous les maux. Jusqu’à leur syndicat synergie qui se trouve attaqué en diffamation par le Barreau de Paris, vexé d’avoir été qualifié de marchand… La justice mal pesée © PieR A lire ou relire sur Bakchich.info. Sarko et la police, film sur le désamour entre le premier flic d. L’histoire devait être belle, glorieuse ; le socle d’un mandat.

La promesse sécuritaire comme slogan de campagne, Nicolas Sarkozy, le premier flic de France, garantissait la rupture. Mais trois ans plus tard, rien ne va plus. Les chiffres sur lesquels Sarkozy a tout misé sont en berne. Et le moral des bleus dans les rangers. Un film, diffusé le 8 juin sur Arte, fait le récit d’une police désabusée, traumatisée, en proie aux dysfonctionnements, prête à exploser.

Le film traite pour sa plus grande part la police en banlieue et les conséquences des émeutes en 2005 et 2007. Une autre partie est consacrée aux "bleus" de province, acculés par la pression du chiffre, en colère ou en dépression face aux choix gouvernementaux. Première scène, mardi 23 mars 2010 à Melun, on assiste à l’hommage exceptionnel du policier Jean Serge Nerin assassiné 6 jours plus tôt par l’ETA. Une prime au silence Quelle réalité existe sur le terrain ?

Réponses de voyous A lire ou relire sur Bakchich.info. Sarko et la police, film sur le désamour entre le premier flic d. Viré pour avoir livré à Bakchich deux fiches Stic, puis réintégr. In Bakchich Hebdo n°24 du 15 mai 2010 Bakchich Hebdo : Cher Philippe, on se tutoie ? Philippe Pichon : Difficile de faire autrement après tant d’années de combats communs, notamment lors de notre croisade, en octobre 2008, pour la transparence du Stic, ce fichier policier qui recense, sans réel contrôle, 34 millions de Français victimes ou supposés délinquants.

B. H. : Nicolas Sarkozy, qui s’inquiétait déjà de ta médiatisation lors de la publication de ton livre, le Journal d’un flic, est servi. Te voilà à nouveau sous les feux de la rampe médiatique. Le 19 mai, le tribunal de grande instance doit rendre un jugement après ta plainte contre Brice Hortefeux. P. B. P. B. P. B. P. B. P.P. : Le fonctionnaire de police doit servir l’intérêt public, même s’il doit enfreindre des consignes hiérarchiques qui desservent l’ordre républicain. A lire sur Bakchich.info : Le magazine "Pièces à conviction" revient sur la publication par Bakchich des fiches Stic de Halliday et Debbouze. Sarko et la police, film sur le désamour entre le premier flic d. Les t-shirts Bak créés en réplique aux contrôles de la Brigade a. "Nique la police !

" Stéphane Da Silva, 36 ans, prévient d’emblée qu’il ne fait pas dans ce genre de cliché. Le créateur de la marque de vêtements BAK (prononcer « bé-a-ka ») reçoit dans un salon de thé de l’île Saint- Louis – de quoi casser quelques stéréotypes sur la banlieue. Depuis dix ans, ce commercial né à la Courneuve s’accroche à sa Brigade anti-K : « Anti-keufs, antikrack, anti-Kalachnikov ou anti- Kärcher, le concept est déclinable à l’infini », explique ce jeune père de famille issu de la cité des 4 000. Problème, sa série a commencé en 2000 par un tonitruant Brigade anti-keufs. Le parquet de Bobigny ouvre alors une information et deux syndicats de police, Alliance et SGP-FO, se portent partie civile. Au fil des années, la vie de Da Silva se transforme en bras de fer avec la police pour sauver sa marque.

Outre les perquisitions et les saisies de stocks, il ne compte plus les gardes à vue : « Une bonne dizaine, une vingtaine peut-être. Dessin de Besse. Manifestation de la police municipale. Outre leurs revendication. La manifestation était programmée avant la fusillade qui a causé la mort d’Aurélie Fouquet, la policière de 27 ans. Les policiers municipaux souhaitent les mêmes avantages que la police nationale. En deux mots, être armés. Ils étaient entre 300 et 500 à se réunir place des Invalides. Les événements du 20 mai ont ravivé le débat sur le port d’arme. Pour eux, ils sont exposés aux mêmes risques que les policiers d’Etat. Petit rappel des faits : le 20 mai, Aurélie et Thierry, les deux policiers municipaux, sont appelés pour un accident de voiture. Peu de temps avant, une fusillade a éclaté, à quelques kilomètres de Villiers-sur-Marne. A la suite de ces événements, Brice Hortefeux a réitéré l’idée de généraliser le Taser. Le Taser est-il réellement la solution pour rendre le métier de policier municipal plus sûr ?

Les syndicats ne s’accordent pas tous sur les solutions à apporter. A lire ou relire sur Bakchich.info : Le 8 juin sur Arte est diffusé un documentaire sur les gardiens de la paix.