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NOS FIERS ELUS

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Corbeil-le-maire-Bechter-s-emmele,12324. Méthode Coué ou nouvelle manœuvre électorale ? Jean-Pierre Bechter, candidat à sa propre succession à Corbeil-Essonnes, après l’annulation de son élection, vient de publier une étonnante brochure où il dresse le bilan de son année à la tête du fief de Serge Dassault. En première page sous la mention « promesse tenue » on peut y lire « Altis sauvée et relancée » on y apprend que l’entreprise qui représente 3000 emplois directs et indirects a été rachetée, grâce à son ami Yazid Sabeg, « à la tête d’un groupe d’investisseurs français(FSI) ».

Or le FSI, fonds stratégique d’investissement, le fond public chargé de venir en aide aux entreprises en difficulté, à qui Sabeg a bien demandé avant l’été 20 millions d’euros, n’a toujours pas décidé d’investir. « C’est un faire-part envoyé un peu tôt », dit-on ironiquement du côté du FSI, « le dossier est toujours ouvert et non conclu ». Au cœur de l’été, les dirigeants du FSI s’étaient émus des pressions politiques dans ce dossier.

À l'écoute des députés. Ne-tirez-pas-sur-le-centriste,12430. L’homme centriste (homo sapiens sapionce), et plus précisément l’homme politique centriste, naît naturellement rond et flexible, à l’image du bonhomme Michelin. Le temps se chargera d’arrondir ses quelques angles. Le nouveau garde des Sceaux, Michel Mercier, semble bien répondre aux caractéristiques habituelles de l’homme centriste. L’homme centriste, d’ordinaire, penche plutôt à droite, mais, à l’occasion, il tombe à gauche. L’homme centriste, tel M. Prudhomme, tire le plus souvent son sabre pour voler au secours du gouvernement en place, mais parfois aussi pour le combattre. L’homme centriste se met volontiers à plat centre, il faut bien vivre, mais n’apprécie pas qu’on s’essuie les pieds sur lui, on a sa fierté.

Quand on l’attaque, il ne se contente pas de se défendre. Les-opulentes-cantines-de-la,12425. Le nouveau Bakchich Hebdo porte le numéro 47 et se trouve chez vos marchands de journaux du vendredi 19 au jeudi 25 novembre 2010, au prix modique de 1,50 euro. Et sans attendre, ici même (un peu plus bas), pour nos abonnés web ou futurs abonnés web qui peuvent rejoindre l’élite des lecteurs en consultant avec profit nos offres modiques et merveilleuses. Au sommaire de Bakchich Hebdo n°47 Apéro - Les faits saillants de l’actualité P. 3 À quoi ça sert, le CES ? Eh bien, à part recaser les potes du pouvoir, à pas grand-chose. Filouteries - Nos enquêtes et nos dossiers P. 5 Que de fables autour des fadettes ! Bazar environnement, médias, conso, sport, pipoles… P. 9.

Culture bouquin, cinéma, musique, bédé… P. 13 Indignons-nous. Le tout illustré par les talentueux Decressac, Magnat, Oliv’, Large, Soulcié, Goubelle, PieR, Avoine, Revenu, Pakman, Bauer… Bonne lecture ! La rédaction Achetez Bakchich Hebdo édition digitale (pour iPad et tablettes) Achetez Bakchich Hebdo (pdf) pour 1,50 euro. La-cuvee-des-parlementaires,12442. Voyage-au-bout-de-la-nuit-des,11870. La pénibilité au travail, les députés l’ont votée puis expérimentée. Au cours d’une séance épique de douze heures de débats dans la nuit de mardi à mercredi. Soit de 21h30 à 9h30 non stop. Entrecoupées de relais à la buvette pour tenir le coup.

Bakchich vous livre les plus belles perles verbales à mesure que se dessine le crépuscule. 21h30 : au sortir du dîner M. Catherine Vautrin [UMP] : […] La séance qui a été ouverte à vingt et une heures trente ne peut se poursuivre au-delà de neuf heures trente demain matin. Mme Martine Billard [Parti de Gauche] : Vous avez le sens de l’humour ! M. 22 heures : mise en jambe M. M. M. M. 22h40 : on compte les présents M. M. M. 23h15 : premières échauffourées M. .Je sais qu’à Chantilly, vous me l’avez dit une fois, les citoyens viennent se plaindre de payer trop d’impôt sur la fortune. M. 1h du mat : Ayrault engage la baston M. M. M. M. M. Plusieurs députés du groupe de l’UMP. 1h30 : pause détente M. M. Un peu après…. M. M. M. M. M. M. M. M. M. M. M. M. M. M. Le ministre des Transports Dominique Bussereau utilise lourdemen. En amont d’une élection qui s’annonce catastrophique pour l’UMP, tous les moyens sont bons pour les ministres candidats pour se faire mousser auprès de l’électeur.

Y compris engager les deniers des entreprises publiques. C’est ce que vient de faire Dominique Bussereau tête de liste UMP face à Ségolène Royal en région Poitou-Charentes, qui comme le département de la Vendée a été quelque peu secouée par la tempête Xynthia du 27 février. Heureux hasard, Bubusse est aussi sous ministre de tutelle de la SNCF dont il déplore régulièrement les déficits. Mais voilà à circonstances exceptionnelles, - une élection - geste exceptionnel. On ne voit pas trop le rapport avec la tempête. Ce n’est pas tout, grâce à ce bon catho de Bubusse, les plus frappés par le malheur ne sont pas oubliés.

Ceux qui ont été bloqués par la neige dans la vallée du Rhône n’ont plus qu’à écrire à Bussereau pour demander des places de trains gratuites en compensation. A lire sur Bakchich.info : Après le premier tour des régionales, la droite marseillaise pes. Ville-sans-nom pendant la Révolution française, menacée par les canons des forteresses édifiées par Vauban sous Louis XIV, Marseille a étrangement gardé une petite dent contre la capitale et le pouvoir central parisien. Une petite rancune que la plus belle ville du monde ne ressort pas qu’à l’occasion des matchs de football OM-PSG. "Pour ou contre Sarko" La droite marseillaise, au lendemain du premier tour des régionales, a allègrement chargé le gouvernement et l’empire de la Sarkozie. "Franchement ils ne nous ont rien épargné pour cette campagne, et il a fallu que trois jours avant, il y ait la polémique sur Malek Boutih", peste un proche du maire Jean-Claude Gaudin.

Et M. le Sénateur Gaudin a pris grand soin de ne pas trop se mêler de la campagne, histoire de ne pas être associé au piètre résultat des listes UMP. Une petite couleuvre Toute à sa promesse de succès, la gauche a, elle, acté son alliance. A lire sur Bakchich.info : Les partisans d'Hélène Mandroux sont revigorés par la décision d. « C’est la fin d’un système et d’une époque » veut croire Paul Alliès le secrétaire national adjoint à la rénovation du PS et numéro deux sur la liste d’Hélène Mandroux qui rappelle, perfide, que Georges Frêche a commencé sa carrière politique avec « Pompidou, Nixon et Brejnev ».

Comme lui, une bonne partie du PS national pressée d’envoyer l’empereur de Septimanie au cimetière des éléphants, ne peut que savourer la décision du bureau national d’exclure – pardon de mettre en dehors - la cinquantaine de socialistes sur la liste de Georges Frêche. Un peu de baume au cœur, sans doute, des partisans de la maire de Montpellier mais sûrement pas assez pour arrêter le rouleau compresseur Frêche. A trois semaines du scrutin, un sondage Opinion Way, contre lequel un recours a été déposé, place la liste PS d’Hélène Mandroux à 6% derrière le FN, aux côtés de l’ex M. météo Patrice Drevet. Bouillon amer. Frêche, lui, quels que soient les instituts, caracole en tête.

Eléphants flingueurs. Un homme est au centre des alliances entre les « clans historiqu. L’UMP est arrivée en tête du premier tour des élections territoriales en Corse dimanche 14 mars, mais avec un score qui la met en position délicate pour le second tour face à la gauche. Les nationalistes ont réalisé un score historique, en doublant leur pourcentage par rapport aux élections de 2004. La liste "Rassembler pour la Corse" du député UMP de Corse-du-Sud Camille de Rocca Serra a obtenu 21,34% des voix, soit moins de trois points d’avance sur la liste nationaliste Femu a Corsica (18,40%). Avec 15,48%, le député PRG de Haute-Corse Paul Giacobbi arrive troisième.

Sa liste soutenue par le PS étant la première des quatre listes de gauche en lice, il pourrait conduire une liste unique au second tour si le Front de gauche (10,02%) ne se maintient pas. Paul Giacobbi Portrait de Mor Les indépendantistes emmenés par Jean-Guy Talamoni obtiennent 9,5%. Giacobbi, pion stratégique À première vue, le président du conseil général de Haute-Corse n’est pas à une contradiction près. Jean-Pierre Bechter, le fidèle de Serge Dassault et maire de Cor. C’est l’histoire sans fin.

Après Serge Dassault, c’est donc son second couteau Jean-Pierre Bechter qui perdrait son fauteuil de maire de Corbeil-Essonnes ? Le 8 juin dernier, le milliardaire Serge avait été condamné par le Conseil d’Etat à quitter son maroquin UMP, qu’il occupait depuis 1995 ! Peine lourde pour faute lourde, puisque à trop aimer ses habitants, le vieux Dassault leur a acheté des voix. Le scrutin annulé, les Corbeil-Essonnois sont retournés aux urnes fin septembre 2009. Le couple Dassault- Bechter et ses déboires avec la justice française © Nardo Depuis octobre, le recours, on l’avait presque oublié.

Qui plus est, sur son bulletin de vote figurait le nom de Serge Dassault. Si retour aux urnes il y a, aura-t-il lieu avant l’été ? Poireauter encore un peu, ce ne sera pas chose difficile pour monsieur Serge. Administrateur de la Socpresse, l’empire médiatique de Dassault, donc du Figaro, Jean-Pierre Bechter a fait don de sa personne à Serge Dassault. Vient (…) L'affiche de campagne de Marine Le Pen pour les régionales dans. L’affiche de campagne de Marine Le Pen pour les régionales dans le Nord-Pas de Calais ne manque pas de toupet. A quelle réunion publique la fille de Jean-Marie a-t-elle bien pu réunir autant de militants, avec des pancartes "Le Pen Président" dans la foule ?

Au siège du Front National à Nanterre, on nous a répondu que la photo est d’origine inconnue, mais qu’elle date des européennes de 2009, et sûrement pas de 2007. Malheureusement, au QG de Marine Le Pen, on a confirmé sans détour que c’est bien un cliché pris lors d’un meeting du FN au Palais des Sports lors de la dernière présidentielle. Dommage pour leurs collègues du siège national, car ceux-ci soutenaient que puisque Marine Le Pen portait la même tenue en 2007 et en 2009, c’était la preuve qu’elle n’était pas bien riche… Le cliché original et l’affiche. Quand Guérini ne menace pas un journaliste. Tempête sur les journalistes locaux. Après l’équarissage en direct d’un localier du courrier Picard par Xavier Bertrand, un journaliste marseillais a eu droit à une jolie volante de la part de Jean-Noël Guérini, président du puissant conseil général des Bouches-du-Rhône et tout frais président de la fédé socialiste locale.

En mode plus discret. Le gratte-papier en question n’est pas franchement étranger à la bouillabaisse marseillaise. Pierre Boucaud, ancien de Lagardère, et à ce titre ancien directeur général de la Chaîne marseille (LCM), qui vient de lancer un site d’infos sur la ville, marsinfos.fr. « Qu’on se comprenne bien je ne vous ai pas menacé » Et surtout a commencé à balancer quelques secrets d’alcove.

Nono a peur de l’ombre © Pier « C’est incompéhensible, se lamente une vieille huile socialiste locale. Mennucci, la menace fantôme Guerre des roses sur le Port Et Boucaud de décrire la sortie de ce papier comme une attaque en règle de l’équipe Guérini contre Mennucci…. « Etonnant ! Alexandre Guérini, frère de Jean-Noël, s'en est pris vertement à. Raté. La Provence n’a pu consacré toute sa une de dimanche 28 mars à l’évènement que tout Marseille a attendu 17 ans durant, une victoire de l’OM dans une compétition officielle.

La victoire 3-1 du plus grand club du monde contre Bordeaux en finale de la Coupe de la Ligue a évidemment trusté les plus gros titres. Mais l’annonce d’un papier sur la couverte a aussi créé beaucoup de remous. « Méchante embrouille aux Catalans », nom d’un célèbre quartier de la ville et un renvoi en page 18. Faits divers ? Bagarre de rue ? Du tout…crise politique ! Quand samedi midi, un beau soleil arrosait la terrasse du Cercle de Nageurs Marseillais, haut lieu de la bourgeoisie et de la franc-maçonnerie du coin, une violente engueulade a éclaté entre deux sommités de la ville. Jean-Nono © Nardo Quand Lou Ravi Muselier a toujours en travers de la gorge l’élection à la présidence de la Communauté urbaine de la ville fin 2008.

Ambiance au PS marseillais Duduch’ au Panier ? Lire ou relire dans Bakchich : La tête de liste UMP aux élections régionales en Ile-de-France a. Il y a quelques semaines, lors d’un déjeuner avec un journaliste, Valérie Pécresse était au bord des larmes. Sur le thème qu’il est terrible d’être une femme donnée perdante par les sondages et attaquée par tous : Huchon bien sûr, Stéphane Guillon et Guy Carlier, mais aussi l’Élysée, ses propres colistiers, et le noyau dur de l’UMP.

Sans parler du site internet Les indiscrets, dont l’actionnaire principal, David-Xavier Weiss, n’est autre que le plus proche collaborateur de Roger Karoutchi, président sortant du groupe UMP au conseil régional. Lequel savoure sa revanche après avoir été battu, de peu, par Pécresse lors des primaires à droite. A peine audible Le Château n’est pas étranger à ce lynchage généralisé. S’il n’en reste qu’un Dans son propre camp, les défections se sont multipliées. Quant à Roger Karoutchi, il prépare l’avenir. Lots de consolation La nouvelle patronne de l’UMP francilienne peut enfin compter sur un relais aux Echos. A lire sur Bakchich.info : Alors que le projet du Grand Paris est débattu au Sénat, Jean-Pa. Comme un parfum de gauche plurielle. Mercredi soir, Jean-Paul Huchon, fort de sa réélection, avait invité en « séance extraordinaire » les élus de gauche, toutes tendances confondues, verts, rouges et bien sûr roses à unir leurs voix contre le projet du Grand Paris.

De Cécile Duflot à Pierre Laurent (PCF) en passant par Claude Bartolone, Dominique Voynet jusqu’à même Julien Dray- au dernier rang comme tout cancre qui se respecte- 150 à 200 personnes étaient au rendez-vous. On aurait aimé plus d’entrain, de passion mais c’était plan-plan, mou et soporifique. Tout le monde assis en séance, chacun parlant l’un après l’autre, en respectant bien l’ordre des hiérarchies. Pourtant, au départ, c’était talent, strass et concorde. « Le Grand Paris ! Chèque en Blanc Faut entendre Christian Blanc répondre à un député UMP en pleine commission de l’Assemblée nationale. Tout le monde sait que la région ne peut objectivement supporter l’ensemble des coûts. Christian Blanc Dessin de Ray Clid Mort né. A vouloir servir son pays, sa région, son département, son inter. La patronne du PS Martine Aubry entend bien faire appliquer une nouvelle règle avant la présidentielle de 2012 : interdiction de cumuler deux mandats exécutifs (député et maire, sénateur et président d’une collectivité).

À partir de la Convention nationale sur la Rénovation du parti fixée au 3 juillet, aucun candidat à une élection ne pourra être investi sans faire connaître au PS "le schéma de sa succession pour le mandat qu’il sera amené à abandonner en cas de nouvelle élection", selon un rapport présenté mi-avril. Mais au-delà des mandats exécutifs, c‘est fou ce qu’un élu peut avoir comme casquettes.

Empilées les unes sur les autres, si bien que certaines demeurent totalement dissimulées. Petit casting régional dans le Nord-Pas de Calais, parce qu’il est illusoire de vouloir recenser tous les mandats de tout le monde. Dans notre sélection, cinq barons locaux : deux socialistes, un communiste, un MoDem et un UMP. On va la commencer fastoche. Stakhanoviste député Dans le package du maire. Le 8 août prochain, Martine Aubry soufflera ses 60 bougies… Cela.

Henri Botey, dit "Monsieur Éric", fut l’un des empereurs des nui. Les gendarmes ont perquisitionné plusieurs associations liées au. Les députés doivent conclure mardi par un vote solennel l'examen. La Savoie et Nice ont fêté au jardin du Luxembourg les 150 ans d. Missionnée par Sarkozy à 9500 euros nets mensuels et retraitée d.