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Les caisses noires des ventes d'armes

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Balladur

Sarkozy. Documents confidentiels sur la DCN. Première partie : Comment la justice étouffe le dossier de la DCN ?

Documents confidentiels sur la DCN

Il faut toujours se méfier du fisc. Dès l'élection de Chirac, les intermédiaires des marchés d'armes. Jacques Chirac élu à l’Elysée, c’est le grand chambardement dans les principaux contrats d’armement des années 1990, les marchés « mammouths » comme disent les spécialistes.

Dès l'élection de Chirac, les intermédiaires des marchés d'armes

Une étude publiée en 2003 par le service historique de la Défense, émanation très sérieuse du ministère de la Défense, l’a même souligné : « Notons que sur l’initiative de Jacques Chirac quelques amendements sont apportés au contrat Sawari II. Le nouveau chef de l’Etat français obtient, en particulier, la diminution du montant des “commissions” versées en pareil cas aux “intermédiaires” ». Tout y est, mais la fameuse étude a depuis été retirée du site du ministère. Cela faisait désordre… Le roi Chirac prêt à tout pour un peu d’or séoudien @ Khalid Des commissions pour la campagne de Balladur ?

Mais le soupçon s’est installé : Balladur aurait utilisé ces contrats pour financer sa campagne. En 1995, Edouard Balladur va affronter Jacques Chirac pour la présidentielle. Le grand nettoyage commence donc. Jean-Marie Boivin, l'Alfred Sirven de l'armement (IIIè partie) Dans les locaux de DCN International (DCNI), chargé depuis 1991 de vendre les frégates, sous marins et autres corvettes, le personnel ne savait pas vraiment quelles pouvaient être les fonctions de Jean-Marie Boivin, arrivé en 1994 dans la maison. « Juriste ?

Jean-Marie Boivin, l'Alfred Sirven de l'armement (IIIè partie)

Directeur financier ? », s’interroge une ancienne cadre de cette société. Pourtant, à DCNI, tout le monde se connaît : la boîte ne compte qu’une trentaine de salariés au démarrage, et jusqu’à 120 au début des années 2000, divisés en deux catégories bien distinctes : les ingénieurs et les commerciaux. Ventes d'armes de la DCN et de Thales (IIè partie), des grands c. Frégates, Sawari, sous-marins : autant de pompes à fric Le premier grand marché sur lequel intervient la Direction des Constructions Navales au début des années 90 est le fameux contrat des frégates vendues à Taiwan.

Ventes d'armes de la DCN et de Thales (IIè partie), des grands c

Petit rappel des faits. En 1991, un consortium mené par Thales (alors Thomson-CSF), au nom de la Direction des constructions navales et d’autres industriels français, signe avec l’île nationaliste la construction de six frégates de combat. Un marché faramineux qui assure des millions d’heures de travail aux employés de Lorient, la ville marine dotée d’imposants chantiers depuis qu’en 1770 l’Arsenal royal y a été implanté.

Pour les fameuses frégates, Thales opère au nom des Français pour une raison simple : la Direction des Constructions Navales (DCN), alors établissement public, ne peut pas négocier directement avec le gouvernement taiwanais que la communauté internationale ne reconnaît pas. Foin des commissions, vive les « frais commerciaux » Ziad Takiedinne © Masioni. L'attentat de Karachi en 2002, 11 victimes françaises, est du à. Les commissions, et leurs destinataires, versées lors de la vente en 1994 de trois sous-marins au Pakistan n’ont pas intéressé que la justice, les médias et les barbouzes françaises.

L'attentat de Karachi en 2002, 11 victimes françaises, est du à

Selon les informations glanées par Bakchich, le ministère de la Défense pakistanais s’est, dès 1997, fendu d’une drôle de démarche. Saisir le ministère de la Justice française pour connaître les ayant-droit des commissions de ce marché de 826 millions d’euros. Une étrange demande d’entraide judiciaire puisqu’à l’époque aucune enquête de la justice pakistanaise ne portait sur ledit contrat.

Mieux, la demande, émanant de généraux, avait « tout d’une demande de renseignement et ne ressemblait absolument pas à une commission rogatoire internationale », décrit un magistrat en poste à l’époque des faits. La France a été définitivement condamnée dans l'affaire des frég. Le serpent de mer de l’affaire des Frégates de Taiwan a ressorti la tête lundi.

La France a été définitivement condamnée dans l'affaire des frég

Sous la forme d’une amende record prononcée par la Cour internationale d’arbitrage à l’encontre de la France et des sociétés Thales et DCN. 591 millions de dollars US, agrémenté des intérêts depuis l’ouverture de la procédure en 2001 et des frais d’arbitrage, à rembourser à Taïwan. "Ce qui devrait sans problème doubler le montant", pronostique-t-on dans le petit milieu de l’aéronautique de Défense. Une douloureuse fort salée dans une sentence qui a été signifiée aux différentes parties du contrat lundi 3 mai, dans l’après midi.

Clic : L’armée taiwanaise presse Thales. Ziad Takkiedine ose traîner nos confrères en justice, arguant qu. Seize ans après, la vente de sous-marins français au Pakistan n’en finit plus de montrer son périscope.

Ziad Takkiedine ose traîner nos confrères en justice, arguant qu

Un vieux contrat de 840 millions d’euros, des commissions comme s’il en pleuvait (10 % du montant total au bas mot), des retro-commissions suspectées, l’équipe gouvernementale et de campagne d’Edouard Balladur, son directeur de campagne et ministre du Budget de l’époque, Nicolas Sarkozy, soupçonnés. Et des révélations qui parsèment la presse depuis 2008. Plus précisément juin 2008, quand Bakchich a commencé à publier une série d’enquête sur les gros contrats d’armement du début des années 90, temps béni et propice aux deals savants, et aux commissions gargantuesques. Le nom de Nicolas Sarkozy est cité dans une affaire de commissio. Comme Bakchich le révélait le 25 juin dernier, la justice a ouvert à Paris un dossier concernant des enquêtes effectuées par une poignée de barbouzes pour le compte de l’ancienne Direction des constructions navales, devenue aujourd’hui DCNS.

Le nom de Nicolas Sarkozy est cité dans une affaire de commissio

Des perquisitions dans les locaux de ce saint des saints de l’armement, où sont conçus et fabriqués les bateaux, frégates et autres sous-marins, et de DCN International (DCNI), sa branche commerciale d’alors, ont permis aux flics de la Division nationale des investigations financières (DNIF, un service de la direction centrale de la police judiciaire) de ramener du gros dans leurs filets : les preuves des filières de commissions distribuées par l’appareil d’État à l’occasion de la vente à l’étranger de ses frégates et ses sous-marins.

Le feu vert de Nicolas Sarkozy © Mor. Karachigate, Boivon convoqué. Résident luxembourgeois et homme de l’ombre des commissions au sein de la Direction des Constructions Navales Jean-Marie Boivin est convoqué mercredi matin 16 juin par les juges Hullin et Desset qui enquêtent sur plusieurs affaires de corruption à la DCN.

Karachigate, Boivon convoqué

Un homme ami du Premier ministre luxembourgeois (voir Bakchich Hebdo n°28) qui gagne à être connu du grand public, voire des salariés de la DCN… Article paru le 27 juin 2008 Dans les locaux de DCN International (DCNI), chargé depuis 1991 de vendre les frégates, sous marins et autres corvettes, le personnel ne savait pas vraiment quelles pouvaient être les fonctions de Jean-Marie Boivin, arrivé en 1994 dans la maison. « Juriste ?

Directeur financier ? », s’interroge une ancienne cadre de cette société. Ami de Jean-Claude Juncker et du Grand Duc du Luxembourg Clearstream ? Boivin reçu à l’Elysée en 2003 par le cabinet militaire particulier de Chirac Puis vint le temps de la disgrâce A lire ou ou relire sur Bakchich.info.