background preloader

Balladur

Facebook Twitter

Balladur, vingt ans après. L'ancien premier ministre et candidat malheureux à la présidentielle de 1995 fait son retour dans l'actualité. Sous le jour judiciaire du financement de sa campagne électorale et de la vente de sous marins au Pakistan. Aux sources du mal… L'élection passée, le président normal installé, le boulevard des Italiens, siège des juges financiers, continue à voir défiler du beau linge politique dans les bureaux des juges Van Ruymbeke et Le Loire, partis sur la trace de rétro-commissions vers la classe politique française en marge de la vente (à perte) de sous marins au Pakistan par la direction des chantiers navals (DCN).

Les brumes du dossier se sont un peu dissipés, grâce à deux auditions. Le propre trésorier de la campagne de sa précieuse suffisance a, lui, beaucoup transpiré dans le bureau des juges, qui l'ont menacé d'une mise en examen le 17 octobre. Des millions de francs en liquide dans la cellule dirigée par Hortefeux Retour à la case départ 4 noms pour une même enquête. Balladur, vingt ans après. L'ancien premier ministre et candidat malheureux à la présidentielle de 1995 fait son retour dans l'actualité. Sous le jour judiciaire du financement de sa campagne électorale et de la vente de sous marins au Pakistan. Aux sources du mal… L'élection passée, le président normal installé, le boulevard des Italiens, siège des juges financiers, continue à voir défiler du beau linge politique dans les bureaux des juges Van Ruymbeke et Le Loire, partis sur la trace de rétro-commissions vers la classe politique française en marge de la vente (à perte) de sous marins au Pakistan par la direction des chantiers navals (DCN).

Les brumes du dossier se sont un peu dissipés, grâce à deux auditions. Le propre trésorier de la campagne de sa précieuse suffisance a, lui, beaucoup transpiré dans le bureau des juges, qui l'ont menacé d'une mise en examen le 17 octobre. Des millions de francs en liquide dans la cellule dirigée par Hortefeux Retour à la case départ 4 noms pour une même enquête. Jacques Chirac a bloqué les derniers versements de commissions a. Une déclaration d’un avocat et c’est l’emballement médiatique.

Amateur de dossiers explosifs (l’affaire Borrel notamment, bientôt l’affaire Boulin) Me Olivier Morice ne s’est pas privé de provoquer un léger séisme vendredi 19 juin. L’avocat des victimes françaises de l’attentat de Karachi (Pakistan) en 2002 a tout bonnement dévoilé que la bombe qui a tué 11 ingénieurs français de la DCN ne serait qu’une résultante d’une bisbille politico-financière franco-française. « La piste cruellement la plus crédible, c’est que l’attentat a eu lieu car la France n’avait pas versé les commissions sur lesquelles elle s’était engagée, dans le cadre de la vente de sous-marins ».

Et, un peu plus précis, d’expliquer. « Ces commissions ont été arrêtées à l’arrivée de Jacques Chirac à la présidence de la République en 1995 afin que des rétrocommissions ne soient pas versées », sous-entendu aux équipes Balladur. La guerre des intermédiaires Des commissions et un grand nettoyage © Kerleroux. Les commissions suspectes du réseau Balladur. La campagne d’Edouard Balladur pour la présidentielle de 1995 a-t-elle bénéficié d’un financement illicite en relation avec le contrat de sous-marins français vendus au Pakistan ? Depuis février, en marge de l’affaire de l’attentat de Karachi qui a entraîné la mort de 11 Français en 2002, la Division nationale des investigations financières (Dnif) mène une enquête préliminaire sur ces soupçons de corruption politique, sans que, jusqu’à présent, aucun élément concret ne vienne étayer cette thèse.

Mais des documents inédits obtenus par Libération démontrent que deux intermédiaires imposés par les balladuriens ont au moins reçu 54 millions de francs, le 2 juin 1995, dans le cadre d’un accord prévoyant le versement global de 216 millions de francs sur douze mois. Un pactole susceptible d’avoir alimenté des flux de rétrocommissions illégales, alors que les deux hommes n’ont joué aucun rôle dans les négociations commerciales menées pour vendre ces sous-marins.

Rallonge. Corruption. Karachi: Mediapart publie de troublants documents bancaires | Me. L'affaire des caisses noires issues des ventes d'armes revient s. La campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995 aurait été alimentée par des commissions dans le cadre d’un contrat de vente de sous-marins au Pakistan.

Selon Libé, qui s’est procuré des documents bancaires, ainsi que Médiapart, la campagne de l’ancien Premier ministre aurait bénéficié de 10 millions de francs provenant de commissions versées sur un contrat de vente de sous-marins au Pakistan, auquel s’intéresse le juge antiterroriste Marc Trévidic enquêtant sur l’attentat de Karachi en 2002. Un scandale qui n’est pas inconnu des lecteurs de Bakchich (voir ci-dessous) et qui a suscité une montée au créneau des responsables socialistes. "Maintenant ces révélations sont sur la table, M.

Balladur doit s’expliquer, doit donner une réponse", a affirmé sur France-2 le député socialiste du Doubs Pierre Moscovici, qui rappelle que Sarko Ier est concerné par cette affaire. Lire ou relire le dossier que Bakchich a consacré à la DCN et aux ventes d’armes : Qui a dit "Nous n'avons jamais déclaré officiellement la guerre.