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Bédouins & Berbères

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La langue berbère ou amazigh au Maroc. Un berbère se définit par sa langue. Un berbère, c’est un Amazigh, la langue berbère c’est le Tamazight (au féminin en version originale). Mais quand un berbère en apostrophe un autre, il va l’appeler « oh, Tamazight », ce qu’on pourrait traduire par « Oh, toi qui parle la même langue que moi ». Tant la langue est au cœur de l’identité berbère. Et cette langue est une survivante, quasi une miraculée, un parler non-écrit pendant des siècles, réprimé, considéré comme un mauvais langage, celui du quotidien, du populaire, par opposition à la belle langue littéraire, ou la langue sacrée du Coran.

C’est aussi une langue réprimée pour des raisons politiques, parce qu’elle est le porte-parole d’une revendication identitaire, celle des peuples berbères. Pour comprendre le miracle que représente cette survie et cette vitalité de la langue, il suffit de comparer avec la mort des langues régionales en France. Or la différence entre l’alphabet latin et l’alphabet arabe est assez importante. La langue berbère ou amazigh au Maroc. Les moussems, la face méconnue du Maroc rural. Les moussems, la face méconnue du Maroc rural Grands rassemblements annuels, les moussems révèlent un visage peu ou mal connu du Maroc profond. Du Rif à l’Oriental en passant par les montagnes de l’Atlas, ils racontent une histoire séculaire faite de traditions et de superstitions.

Processions, chants populaires, danses et fantasias, mais aussi recueillement, méditation et prières dans les sanctuaires des saints, les moussems du Maroc sont un creuset où se mêlent islam et superstitions, festivités et commerce. C’est un espace-temps qui unit les Marocains des zones rurales autour de rites, croyances et traditions. Certains moussems ont disparu, d’autres se perpétuent et gagnent en force. Mais revenons au commencement. Traditions païennes et islamiques Dans le cas du moussem d’Imilchil, la date a été fixée au mois de septembre pour coïncider avec la fin des récoltes. Du nord au sud du Maroc, toutes les régions ont leurs moussems.

La baraka du sultan Un moussem et des livres Nomades land. Le Bédouin était en noir. La lumière solaire (flèches orange) est renvoyée par une surface claire alors qu’elle est absorbée par une surface sombre : un mur blanc s’échauffe moins qu’un panneau solaire noir. Par ailleurs, il rayonne moins de chaleur (flèches rouges) que la surface du panneau noir. Dessin de Bruno Vacaro Comment se vêtir pour se protéger du Soleil ?

« En blanc ! », pensons-nous, car nous savons que cette couleur absorbe peu le rayonnement solaire. Pourtant, les nomades du désert portent aussi des vêtements noirs. Un vêtement sombre peut-il être aussi confortable sous le Soleil qu'un vêtement clair ? De la couleur d'une surface dépend la quantité de lumière que celle-ci nous renvoie et, par complémentarité, la quantité de lumière qu'elle absorbe. Cette analyse est toutefois loin d'être complète ! Bilan énergétique Dans le détail, les propriétés d'un corps vis-à-vis de la lumière visible et du rayonnement infrarouge dépendent non seulement de sa couleur, mais aussi du matériau qui le constitue.