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Storytelling

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"Campagne intime" avec Sarkozy sur D8 : un "Strip tease" politique sans analyse. Le documentaire "Campagne intime" diffusé sur D8 le 5 novembre 2013 Ce mardi 5 novembre sur D8 était diffusé sur D8 un documentaire de Farida Khelfa, une proche du couple Bruni-Sarkozy. Un documentaire relayé par de nombreux sites d’infos et qui a même eu le droit à son debrieffing sur i>Télé. Un "Strip tease" politique Le titre du documentaire n’est pas mensonger, la caméra de "Campagne intime" est bien plongée au cœur de l’intimité du couple présidentiel durant la campagne.

Une sorte de "Strip tease" politique en somme, parfois inattendu, souvent pathétique et toujours drôle – pour les spectateurs qui apprécient le 10e degré. On ne reviendra pas sur la stratégie politique, l’amitié qui unit la réalisatrice à Carla ou sur l’absence d’analyse. Les images parlant d’elles-mêmes, elles sont révélatrices de l’échec de la campagne : dans les pires moments de la campagne, alors que l’iceberg est visible, tous semblent loin de se douter du naufrage. Sarkozy dans des postures inattendues. Storytelling et webdesign : les petits formats font (aussi) les grandes histoires ! Lorsque nous accompagnons des marques désireuses d’ouvrir un « simple » blog sur le web ou un véritable média en ligne, un mantra revient toujours : « Racontez des histoires !

». Et laissez l’argumentaire de vente pour plus tard : ce n’est pas un flux constant de messages marketing qui engagera de nouveaux clients. Les gens recherchent des informations en ligne, pas nécessairement des produits et des solutions. Ils veulent des indications dignes de confiance et de la pédagogie, pas de la publicité ! Le contenu permet de raconter une histoire et d’engager les clients en tant que lecteurs avant tout ; et le storytelling, qu’il serve à aider à la consommation ou simplement à divertir, est sans contrepartie. « Décentrer, objectiver, ne pas parler de soi, se concentrer sur le service ». Faut-il le rappeler ? Chinese whispers, par Ricky Thakrar via Flickr (licence CC) Des formats innovants pour capter l’attention Bien entendu, ces formats sont un peu le graal du storytelling.

RomainMOUTON : Excellent décryptage du #lobby... Aiguilleur de l'Opinion. Le 14 juillet 1988 à l’Elysée Christine Cottin, Gérard Colé, Béatrice Marre, Jacques Pilhan, François Mitterrand, Hubert Védrine et Yves Mourousi. (DR/IFM) - Comment en êtes-vous venu à travailler auprès de François Mitterrand ? Dès l’enfance, mes parents m’ont aidé à prendre conscience du fait que la société était dure avec le peuple. Que les modestes croyaient au progrès et que les nantis voulaient conserver. Autodidacte donc, j’ai à 26 ans fondé mon cabinet de conseil d’entreprises. Parallèlement, j’ai fondé et présidé le C.N.P.R.P., syndicat de professionnels de la communication et enseigné à l’I.U.T. de Paris et au Collège des Sciences Sociales et Economiques. Je me suis considéré alors comme récompensé.

Et voilà 1974, campagne présidentielle. Je saborde mon cabinet et, en 1975, au lendemain du congrès de Pau, contacte Georges Fillioud (connu alors que nous étions tous deux journalistes à Europe 1). - Quel fut votre rôle en 1981 ? La presse est brutalement sevrée. A la perfection. Avec le made in France, Arnaud Montebourg estime avoir créé "un mouvement sociétal de rébellion contre le système économique" CONSO - Chantre de la démondialisation pendant la primaire PS pour la présidentielle de 2012, Arnaud Montebourg assure, ce mardi 22 octobre dans le Parisien, poursuivre ce combat à travers son ministère du Redressement productif. Sa lutte désormais a pris la forme de la bataille du "Made in France". Ainsi explique-t-il : J’avais défendu la démondialisation. C’est ce que je défends à travers le made in France, donc je ne considère pas que mes convictions ont été mises au panier.

L’ancien député PS de Saône-et-Loire se félicite que désormais, "dans les boutiques, les gens regardent les étiquettes". On a créé un mouvement sociétal de rébellion contre le système économique où on doit acheter toujours moins cher, mais avec quelle qualité ? Parlant de "consommateurs citoyens", Arnaud Montebourg développe ensuite cette théorie du "citoyen-consommateur" à travers un objet : la carte de crédit.

Tous les jours, on vote avec sa carte bleue : est-ce qu’on vote chinois ou pour la PME d’à côté ? Allemagne - Merkel : "Je suis un exemple intéressant de modèle féminin" La chancelière allemande Angela Merkel a beau être considérée comme "la femme la plus puissante du monde", en trente-trois ans de carrière politique elle n'a pas plus joué la carte féminine que Margaret Thatcher. À 59 ans, elle a éliminé d'innombrables hommes politiques, sans jamais promouvoir la cause des femmes. Mais durant la campagne pour les législatives de dimanche, à l'issue desquelles elle compte sur un troisième mandat de quatre ans, elle a sidéré parfois en levant le voile sur des aspects plus personnels.

"La chancelière travaille à modifier son image, largement à destination de l'électorat féminin, et veut transformer Merkel la machine qui résout la crise de la zone euro en une responsable politique à visage humain", analysait l'hebdomadaire Der Spiegel. Selon les sondages, elle dispose d'une confortable avance sur son rival social-démocrate Peer Steinbrück, auprès des femmes comme des hommes. Crumble et pommes de terre "Je suis un exemple intéressant de modèle féminin" L’homme politique, cette superstar. Qu’Angela Merkel soit une superstar en Allemagne, c’est un euphémisme. Selon les sondages son score monte jusqu’à 60 % alors que son parti, le CDU, stagne à 40 %. Du coup, rien de surprenant à ce que le parti utilise «Mutti » comme égérie. Sauf que depuis lundi, le CDU a vu les choses en grand. Et même en excessivement grand puisque les mains d’Angela Merkel s’affichent sur un poster de 70 mètres sur 20 à côté de la gare de Berlin.

Composé de 2150 photos d’Allemands imitant la pose si typique de la chancelière, l’affiche électorale fait grincer de nombreuses dents au sein des partis de l’opposition qui dénoncent une glorification excessive de la personne au détriment du programme. Le culte de la personnalité comme argument électoral ? À l’heure où les électeurs sont de plus en plus volatiles, les partis ne peuvent plus se permettre de se cantonner uniquement à leur programme. Au-delà du programme, l’électeur se focalise donc aussi sur une personne. La flamme de Christiane Taubira : le médiatraining, cet élément qui change tout. 10 septembre, 2013 0 commentaire Par Florian SILNICKI, Expert en stratégie d’information et de communication de crise – @floriansilnicki Selon les opinions, sa communication est considérée comme brillante, professionnelle, ou démagogique, voire parfaitement populiste et dangereuse.

Allons au-delà de ces jugements superficiellement tranchés et trop rapides pour se risquer à une analyse rigoureuse de la communication déployée pour sa première émission en « prime time » en tant que ministre de la Justice. A l’occasion du dernier numéro de l’émission politique présentée par David Pujadas, Des paroles et des actes, diffusée le jeudi 5 septembre sur France 2, nous retiendrons surtout l’excellence de la forme de la prestation de l’invitée de la soirée, la Garde des Sceaux. Christiane Taubira a une nouvelle fois fait preuve de ses qualités exceptionnelles d’oratrice. Christiane Taubira sait que l’interview est un jeu d’équilibre entre les deux parties. Propos recueillis par Alexia Guelte-Morot. Angela Merkel. Pris à partie par une Trappiste, l'élève Valls dépasse le maitre Sarkozy. En déplacement lundi à Trappes après les violences urbaines de ce week-end, Manuel Valls a été interpellé par une habitante en colère.

Devant les caméras, le ministre de l’Intérieur n’a pas hésité à répondre de manière très directe à son interlocutrice. Atlantico : Comment analysez-vous cette séquence en termes de communication politique ? Manuel Valls fait-il passer un vrai message ou tombe-t-il dans les travers de la politique spectacle ? Arnaud Mercier : Manuel Valls sait quand il répond à cette dame avec de forts accents de fermeté, qu’il est filmé. Il ignore si les télévisions garderont ou non au montage cette altercation, mais il joue le jeu de la médiatisation et se met en scène dans un rôle de gardien de l’ordre et de la République grâce à cette femme qui lui offre sur un plateau une répartie facile, puisque ses attaques sont assez grossières.

Le ministre de l’Intérieur a souvent été comparé à Nicolas Sarkozy. Ces photos que Hollande aurait dû éviter pendant sa tournée d'été. Le président des Etats-Unis, George W. Bush, jouant au golf le 3 juillet 2001. 1. En villégiature au bout du monde ou dans leur village natal, les grands de ce monde doivent redoubler d'attention s’ils ne veulent pas voir leur cote de popularité prendre l'eau. 1 – Ton swing tu exerceras… tout en continuant de travailler Été 2001 : George W. Bush va payer cher ses vacances dans son ranch texan. Informé par ses services des activités suspectes des futurs responsables des attentats du 11 septembre, le président des Etats-Unis préfère continuer à jouer au golf. « C’est bien, vous avez protégé vos arrières », lâche-t-il même, amusé, à un agent venu lui faire un compte-rendu de la situation… Cette attitude désinvolte sera beaucoup reprochée au président.

Dans son documentaire Fahrenheit 9/11, Michael Moore utilisera des images de « W » face à la presse, affichant fièrement la beauté de son swing. François Hollande interpellé par une chômeuse : sa communication doit s'inspirer d'Obama. François Hollande, en déplacement à la Roche-sur-Yon, a été interpellé par une personne au chômage, le 6 août 2013 (Capture d'écran). Du déplacement de François Hollande en Vendée demeurent deux images. Les "talibans" se réclamant de la Manif pour tous vociférant à son arrivée, et surtout l'interpellation par une chômeuse cinquantenaire en détresse. L'intolérance et la détresse. Deux incarnations de ce qui fut l'an I du quinquennat Hollande. Deux sparadraps lui collant aux chaussures. Une communication digne des années Pompidou Ces deux images ont effacé le reste, c'est-à-dire la très scolaire, institutionnelle, conventionnelle et datée mise en scène d'un président qui ne prend pas de vacances, qui travaille et entend le montrer parce que le chômage n'en prend pas, lui, de vacances.

Désormais, c'est le punctum cher à Roland Barthes qui dicte sa loi à l'information. Revenons à notre voyage en Vendée, et reprenons les deux erreurs commises par la communication présidentielle. - Erreur n°1. Marine Le Pen, son nouveau site, ses crevettes et son far breton: com sympa ou too much. Marine Le Pen fait du cheval, c'est cool, hein ? Ou pas. (MARINELEPEN.FR) MARINE LE PEN. La présidente du Front national inaugure son nouveau site internet ! Sur marinelepen.fr, à l'image des bulletins municipaux de nos belles contrées, Marine Le Pen se met en scène dans tous ses états. L'occasion de découvrir des photos trop sympa de Marine à la mer, Marine à cheval, etc. (voir diaporama un peu plus bas), mais aussi d'exhumer des vidéos qui parachèvent ce qui semble être une stratégie renforcée de reconstruction d'image : VIDÉO - Marine Le Pen, une femme normale ?

Oui ! • Une femme simple, proche des gens, qui confie "aimer beaucoup bien manger", chanter de la variétoche française "jusqu'à 4 heures du matin" et faire vendre en scred par ses enfants ses "tableaux de coquillages" . . . • En plus, Marine Le Pen, c'est une sacrée punk : elle fait un gros fuck à Hadopi. . • J'aime les chevaux, j'aime les chats, je vote pour Marine Le Pen. Non ! Tant mieux ou ça suffit ? À vous de juger ! Mieux que Sarkozy et Hollande réunis, Chirac roi du swag : la preuve en 10 images. Jacques Chirac, Bernadette sa femme et Claude sa fille a Cap d'Antibes le 19/08/1987 (LORIEUX/SIPA) En cette période estivale, les sites et autres tumblr qui s’intéressent au "cas Jacques Chirac" ne cessent de fleurir et d'être repris sur les réseaux sociaux. Ils présentent, pour l’essentiel, des images de l’ancien président dans des situations souvent atypiques.

De l'avis de nombreux internautes, l'ancien président de la République serait "swag", comprenez par-là qu'il est "cool" et "hype". Que nous disent ces images ? Jacques Chirac, est-il le dernier dinosaure d'une communication politique libre ? Je précise ici que je ne développe pas un propos politique mais analytique de certaines images, en dehors de toute considération partisane. L'éternel bon vivant Ainsi disais-je, un grand nombre d’images montrent un Jacques Chirac étonnant, si du moins on les observe avec un regard rétrospectif.

Il y a les images du Chirac bon vivant. Était-il vraiment naturel ? Le ridicule ne tue pas. Du vacancier « méditatif » au vacancier « média-actif », une ficelle de com’ politique inusable. Seize jours de vacances et pas de rab possible lorsque le 19 août sonnera! A l’heure où la France lézarde encore sur les plages à l’ombre des parasols et des terrasses, François Hollande a été inflexible avec ses ministres. Cette année, pas de question de donner l’impression d’un gouvernement aux doigts de pied en éventail. Dans une France en crise, les congés ministériels doivent être à l’aune de l’austérité économique ambiante.

Pas de destinations exotiques, pas de smartphones déconnectés ni de billets de train non modifiables. Chacun doit pouvoir interrompre à tout moment sa virgule estivale pour monter au créneau médiatique. Petit inventaire d’une ficelle communicante aussi vieille que le règne du journal télévisé. En 2012, le gouvernement Hollande, président en tête, s’était fait étriller pour avoir osé s’octroyer des parenthèses de farniente en plein été. Au départ était le silence des micros Un des rares clichés du général de Gaulle en vacances La famille Chirac en goguette Sources. JFK on the Campaign Trail, 1960: Photos of a President in the Making. In stark, revealing contrast to the glamorous, effortless Kennedy of popular myth, John F. Kennedy on the stump was a tough, savvy campaigner.

Well aware that much of the country distrusted almost everything about him — his Massachusetts-liberal politics, his Boston accent, his Roman Catholicism — like any good politician he set about winning over skeptics by employing the very gifts that generated such suspicion in those who knew little about him. He charmed. He cajoled. At times (in back-room negotiations with other pols) he browbeat and he bullied. [Buy the LIFE book, The Day Kennedy Died.] And on November 8, 1960, John Kennedy was elected president of the United States, defeating Richard Nixon in one of the closest national elections of the 20th century. Here, LIFE.com presents photos — none of which ran in LIFE magazine — chronicling an enigmatic, intensely ambitious man making history.