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Politique

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Le député socialiste René Dosière veut mettre les collectivités au régime. René Dosière, habitué à passer à la loupe les dépenses publiques, propose de mettre "l'Etat au régime". Dans un nouvel ouvrage, le député socialiste de l'Aisne suggère une cinquantaine de mesures d'économies, dont une partie sont "simples et pas coûteuses". Certaines mesures de réduction du train de vie des élus sont surtout "symboliques" et "marginales" en termes d'économies réalisées. Concernant le budget de l'Elysée par exemple, le député, se basant sur les chiffres 2011, estime qu'une économie de 39 millions d'euros est réalisable. Il suggère, dans son livre qui sortira jeudi -L'Etat au régime- d'abaisser les effectifs à 600 personnes (contre près de 900 début 2012) et de diminuer les frais de déplacement de 40%. "Dans les collectivités locales, il y a des avantages en nature, comme les voitures ou les ordinateurs portables, on ne sait pas comment c'est distribué ni qui en bénéficie", a-t-il aussi relevé devant la presse, réclamant plus de transparence.

Jouer un rôle d'aiguillon Avec. PS – Verts : l’amour vache. La gauche a l'amour vache. Il n'aura pas fallu attendre trois mois pour que les premières tensions éclatent entre les Verts et le PS et mettent le premier ministre sous pression sur deux sujets majeurs : l'Europe et le nucléaire. Une partie des élus d'Europe Ecologie - les Verts menace de voter contre le traité européen de discipline budgétaire, malgré les appels à la discipline de Jean- Marc Ayrault. En rétorsion, deux ministres socialistes, Arnaud Montebourg et Manuel Valls, clament avec jubilation leur foi dans l'avenir de la filière nucléaire que les Verts veulent au contraire voir démanteler.

On dirait un sketch : « tu ne veux pas voter ? Eh bien prends ça en retour . » Drôle mais un peu puéril. Eh bien non , il n'y a pas de pacte, pas d'accord, tout est à construire au jour le jour. Cahin-caha et aux risques et périls du gouvernement. Pourquoi ? Europe Ecologie les Verts a fait une très mauvaise campagne présidentielle. Du coup, il y a une sorte de malentendu originel.

Le reniement c'est maintenant

La Taxe sur les transactions financières. Fonctionnement de l'assemblée nationale. L'UMP amputée d'un tiers de son financement. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent C'est un effet moins connu des législatives. Outre le fait de donner ou non une majorité au pouvoir exécutif issu de la présidentielle, elles déterminent le financement des partis politiques pour les cinq années qui suivent. La règle, définie par une loi de 1988, est la suivante : chaque parti qui obtient au mois 1 % des suffrages exprimés dans plus de 50 circonscriptions est éligible au financement public. Celui-ci est organisé en deux fractions. Dès le premier tour, on pouvait donc constater que la hiérarchie des financements changeait, avec un PS qui émargeait à 12,79 millions d'euros par an (10,45 millions en 2007), contre 11,8 millions pour l'UMP (16,77 millions en 2007). 2007 (1,63 €/voix) La seconde fraction du financement est fonction du nombre de parlementaires, députés ou sénateurs, qui se déclarent membres du parti considéré.

On le voit, le PS est le grand gagnant de l'élection du point de vue financier.

Avenir du Front de gauche

La digue FnUmp se brise. Observatoire des inégalités. 5 juin 2012 - Les quinze dernières années ont été marquées par une hausse des prix de l’immobilier largement déconnectée de l’évolution des revenus des ménages. Une analyse du Crédoc. Entre 1996 et 2011, les prix des logements anciens ont été multipliés par 2,5 et les loyers par 1,6, tandis que le revenu était multiplié par 1,5. Les travaux menés par le CRÉDOC montrent qu’au-delà des vacances, des loisirs et de la culture, les dépenses de logement empiètent sur des postes moins attendus comme le transport, l’équipement du foyer ou même l’alimentation et la santé. Les familles avec enfants, notamment les familles nombreuses et monoparentales, sont particulièrement touchées : leur « surface de vie » stagne ou diminue alors que celle des ménages sans enfant augmente.

Un logement confortable à un coût raisonnable pour tous Les Français réaffirment à intervalle régulier leur désir d’être un jour propriétaire. Le choix de devenir propriétaire ou rester locataire n’en est plus vraiment un. Un “non” massif au cumul des mandats. Les Français plébiscitent les mesures envisagées par François Hollande pour limiter le cumul des mandats. L’obligation faite aux ministres de quitter leurs mandats locaux est également approuvée, selon une enquête Ifop pour Acteurs publics.

L’une des mesures symboliques les plus fortes voulues par le nouveau président de la République recueille l’approbation massive des Français. Selon l’enquête réalisée par l’Ifop pour Acteurs publics, les décisions promises par le Président François Hollande sur le cumul des mandats sont plébiscitées, toutes catégories et toutes tendances politiques confondues. Plus de 9 personnes interrogées sur 10 (92 %) approuvent l’engagement pris par le chef de l’État d’interdire à un député ou à un sénateur de cumuler ses fonctions avec un mandat exécutif local (maire, président de conseil régional, de conseil général, de communauté de communes, de communauté urbaine, etc.). + agrandir Sécurité professionnelle Tâche ministérielle.

Parti pirate

Gouv Hollande et Deontologie. Martine Billard, le baroud d'honneur d'une députée pas comme les autres. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Raphaëlle Besse Desmoulières Au mur de sa permanence de la rue Notre-Dame-de-Nazareth, au cœur de Paris (3e arrondissement), la très discrète Martine Billard contemple la carte de la circonscription où elle se présente. Députée sortante de l'ancienne 1re circonscription, elle doit affronter une situation nouvelle. Alors qu'elle représentait à l'Assemblée nationale les quatre premiers arrondissements de la capitale, le redécoupage de 2009 ne lui laisse pas d'autre possibilité que d'aller dans la 5e circonscription, qui associe "son" 3e arrondissement au très socialiste 10e. Elue en 2002 et en 2007 sous l'étiquette des Verts, avec le soutien du Parti socialiste (PS), elle défend aujourd'hui les couleurs du Front de gauche – elle est issue du Parti de gauche, dont elle est coprésidente avec Jean-Luc Mélenchon.

Elle sait que la partie est loin d'être gagnée face à Seybah Dagoma (PS), adjointe au maire de Paris, Bertrand Delanoë. Son meilleur souvenir ? Législatives: "Nous devons changer les règles de financement de la vie politique!" Le gouvernement envisagerait de rétablir la publicité sur France Télévisions. Le blog de Christiane Taubira: Tel est notre cap.

Les affaires PS

Équipe hollande ? La ruse du capital : ce sont les consommateurs qui font le boulot. Patrick Rozenblatt est sociologue du travail, directeur de l’Institut d’études du travail de Lyon et fondateur de la Chaire Egalité, Inégalités et Discriminations (université de Lyon 2). Militant des mouvements sociaux depuis quarante ans, il a été notamment, dans les années quatre vingt-dix, un des fondateurs du mouvement Agir ensemble contre le chômage (AC !). Jean-Pierre Anselme - Tu attires notre attention sur le fait que nous vivons sur une représentation du travail salarié qui est largement dépassée. Peux-tu nous en dire plus ? Patrick Rozenblatt - La représentation qui domine encore est que le travail salarié et l’emploi ne font qu’un. En France, le travail est reconnu et respecté parce qu’il ouvre sur un emploi avec la signature d’un contrat spécifique qui reconnaît l’asymétrie des parties en présence : le salarié étant subordonné à un patron qui détient le pouvoir conféré par le capital.

Un rapport qui a été institutionnalisé et étendu par la loi de mensualisation de 1974. L’envers de la fraude sociale. Moins médiatique que la fraude, le non-recours aux prestations sociales est aussi inquiétant, voire plus. Une personne éligible au RSA sur deux ne le réclame pas et à peine 20 % des pauvres qui ont droit à une aide pour une assurance complémentaire de santé en profitent. L’arbre de la fraude aux allocs cache-t-il la forêt des exclus qui passent à côté des prestations auxquelles ils ont droit ? Pour le revenu de solidarité active (RSA), cela ne fait aucun doute. Dans un récent rapport, l’économiste François Bourguignon livre des chiffres sans appel. Aucune prestation n’échappe au phénomène dit du “non-recours”. Démarches complexes Dans le cas du RSA, ce sont d’abord les personnes relativement les moins en difficulté qui ne réclament pas l’aide publique. Les nouvelles règles des tarifs sociaux du gaz et de l’électricité en sont un parfait exemple.

Chômeurs non indemnisés L’enfer est pavé de bonnes intentions. Dignité rabaissée Laurent Fargues.

Les affaires UMP

Y'en a marre des politiques.