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Mali

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Fasokan : Je Suis bien arrivé au village,... Mali : les journalistes face à la crise / Vos questions et contributions. Par David Baché Depuis le Coup d'Etat du 22 mars dernier, la prise du pouvoir par une junte militaire, les hésitations des autorités de transition qui lui ont succédé, la rébellion d'indépendantistes touaregs et bien sûr l'occupation actuelle du Nord du pays par des groupes islamistes armés, les journalistes maliens ont du travail... mais il n'est pas toujours facile pour eux de le faire.

Au cours des derniers mois, les atteintes aux libertés de la presse se sont multipliées : pressions politiques, sanctions financières et surtout menaces et agressions. Rencontre avec des journalistes et des reponsables de publication à Bamako. Pour l'Atelier des médias, les directeurs de publication de trois des principaux titres maliens témoignent au micro de David Baché : Abramane Keita, Birama Fall, Alexis Kalambry (détails et photos ci-dessous). Écoutez les témoignages (23 min. et 25 sec.) " Le 2 juillet dernier, j'ai reçu un appel. "Ils ont commencé par exercer une pression morale. Mali : Les djihadistes du MUJAO promettent de marcher sur Bamako. Au Mali, les islamistes d'Ansar Dine font une entrée en force dans Gao - MALI.

Au Mali, les forces islamistes d'Ansar Dine ont pris position dans Gao, situé sur le fleuve Niger, à l'est du pays, ce mercredi 9 mai 2012. Elles sont arrivées en force, avec à leur tête leur leader Iyad Ag Ghali. Venu pour rencontrer les religieux et la société civile, le groupe islamiste a apparemment décidé de prendre position dans la ville. Iyad Ag Ghali a fait une entrée remarquée dans Gao : un important cortège d'une vingtaine de 4X4 militaires est arrivé dans la ville, en fin de matinée.

Le chef des forces islamistes d'Ansar Dine s'est présenté dans une tenue traditionnelle blanche. « C'est une visite de travail, de consultation avec les différentes composantes de la communauté », nous a expliqué l'un des porte-parole du groupe islamiste, ajoutant : « Gao est une grande ville, nous sommes aussi venus sécuriser les gens et leurs biens. Nous, quand on entre dans un lieu, on y reste ». Cri d'alarme à Tombouctou. Fabius envisage l'usage de la force au nord du Mali. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a averti jeudi que l’usage de la force dans le nord du Mali était probable «à un moment ou à un autre» et que, pour Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) et ses alliés, la France était «l’ennemi principal».

Laurent Fabius a expliqué qu’au Mali, il fallait «essayer de rétablir la légalité constitutionnelle au Sud», évoquant les «efforts de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de l’Union africaine (UA), appuyés maintenant par une résolution (du Conseil de sécurité) de l’ONU (...) pour faire qu’il y ait un gouvernement inclusif, pour que la junte soit mise hors-la-loi». «A partir du moment où la légalité sera rétablie au Sud, il faut s’intéresser au Nord, c’est-à-dire qu'à un moment ou à un autre, il est probable qu’il y aura utilisation de la force», a estimé le chef de la diplomatie française.

Une telle intervention serait menée par des Africains avec un soutien international, a-t-il précisé. Nord-Mali : des islamistes tuent un couple non marié par lapidation. Chirac signe une tribune dans Le Monde pour sauver Tombouctou. Exclusivité RFI : dans les rues de Tombouctou, ville fantôme - MALI. Notre envoyé spécial rentre de Tombouctou, où il a été le premier journaliste de la presse internationale à se rendre depuis que les islamistes ont pris le contrôle de la ville et depuis qu'ils ont commencé la destruction du fabuleux patrimoine de cette cité, aujourd'hui devenue ville fantôme. Nombre de ses habitants, découragés par les difficultés du quotidien et le comportement des islamistes, ont pris la fuite.

De notre envoyé spécial à Tombouctou, Moussa Kaka Trois mois après l’occupation de Tombouctou par les moudjahidines d’Ansar Dine, c’est une ville fantôme qui se présente au premier visiteur. Devant la brutalité des nouveaux maîtres des lieux, les islamistes, tous ceux qui ont pu fuir sont partis. Amine Touré, un boutiquier, explique : « Les gens qui sont partis, c’était d’abord les Touaregs. Les gens n’ont plus de travail, d’eau, d’électricité. Amine TouréBoutiquier à Tombouctou 11/10/2013 - par Moussa Kaka écouter Ceux qui sont restés souffrent. Subie aussi, la loi de la charia. Les mausolées de Tombouctou détruits les uns après les autres. Des islamistes d'Ansar Dine, un des groupes armés contrôlant le nord du Mali, ont démoli plusieurs mausolées de saints musulmans à Tombouctou, en représailles à la récente décision de l'Unesco de classer cette ville mythique patrimoine mondial en péril. Ansar Dine va détruire aujourd'hui tous les mausolée de la ville.

Tous les mausolées sans exception", a déclaré à travers un interprète Sanda Ould Boumama, porte-parole d'Ansar Dine à Tombouctou joint par l'AFP depuis Bamako. Le premier sanctuaire visé a été celui de Sidi Mahmoud, dans le nord de la ville, qui avait déjà été profané début mai par des membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), un allié d'Ansar Dine, ont raconté à l'AFP des habitants joints depuis la capitale, certains sous le choc. "Aujourd'hui, au moment où je vous parle, les islamistes d'Ansar Dine ont fini de détruire le mausolée du saint Sidi Mahmoud. "L'Unesco, c'est quoi ? " "Dieu, il est unique. Des manuscrits "sécurisés" Le président malien démissionne, les pays voisins se concertent. Par Bate Felix et Laurent Prieur BAMAKO (Reuters) - Le président malien Amadou Toumani Touré, chassé par un coup d'Etat le 22 mars, a démissionné dimanche, ce qui va permettre aux militaires putschistes de mettre en oeuvre l'accord de transfert du pouvoir au président de l'Assemblée nationale.

Les quatre pays voisins, réunis à Nouakchott pour évoquer la situation dans le nord du pays, aux mains de séparatistes touaregs et de combattants islamistes, se sont de leur côté prononcés pour le dialogue, sans exclure un recours à la force en cas d'échec des discussions. L'unité du pays en jeu par Guillaume Thibault Cette double crise a mis à mal l'image d'un Mali qui faisait auparavant figure d'exemple en termes de stabilité et de respect des règles démocratiques, tout en exacerbant les craintes liées à la menace terroriste et à la dissémination des armes. L'accord, qui garantit l'immunité aux auteurs du coup d'Etat, prévoit en outre la levée des sanctions internationales. Le Mali en pleine pagaille. “On n’avait vraiment pas besoin de ça.” Le rappeur français d’origine malienne Mokobé ne cache ni son amertume, ni son inquiétude.

En quelques jours, le Mali, terre de ses ancêtres, considéré comme un modèle de stabilité et de démocratie en Afrique de l’Ouest, souvent cité en exemple pour son art du vivre ensemble – le fameux “sanakuya” –, a basculé. Tout est allé très vite. Le 22 mars, un groupe de militaires putschistes renverse le président en exercice Amadou Toumani Touré (ATT), décrète le couvre-feu (levé depuis) et annule la Constitution. Ce coup militaire se produit alors que l’armée malienne proteste du manque de moyens pour lutter contre la rébellion touarègue au nord du pays. Depuis, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), qui rassemble l’ensemble des forces touarègues, a conquis les villes de Kidal, de Gao et de Tombouctou, amputant le pays d’environ la moitié de son territoire.

“Quel gâchis, enrage Mokobé. EXCLUSIF AFP - Mali: le président Touré "à Bamako" et "pas prisonnier" Le président malien Amadou Toumani Touré, renversé le 22 mars par un coup d'Etat militaire, a affirmé mercredi à l'AFP qu'il était actuellement "à Bamako" et "pas prisonnier". "Je suis bien à Bamako, et Dieu merci ma famille et moi nous nous portons tous bien. (...) Ce qui est important à savoir, c'est que je ne suis pas prisonnier", a affirmé lors d'une conversation téléphonique avec un journaliste de l'AFP le chef de l'Etat sortant, dont ignorait quel était le sort exact depuis le putsch du 22 mars par des militaires. © 2014 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés. Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (dépêches, photos, logos) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP.

Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. Mali rebels claim to have ousted regime in coup | World news. Mali was in a state of crisis on Thursday as mutineering soldiers seized power and announced a military curfew. A spokesman for the mutineers – who have formed themselves into a National Committee for the Restoration of Democracy and State (CNRDR) – have said the constitution is suspended and democratic institutions dissolved.

In video footage now circulating on YouTube, Captian Amadou Haya Sanogo, who is emerging as the leader of the CNRDR, appeared on Malian TV to announce an immediate curfew and appeal for calm after hours of gunfire overnight in the capital, Bamako. Since the 1990s Mali has been known for being one of the most stable democracies in west Africa. Sanogo was a previously little known middle-rank solider in Mali's army. A spokesman for the CNRDR said it would oversee a transition back to democratically elected power. "The CNRDR … has decided to assume its responsibilities by putting an end to the incompetent regime of Amadou Toumani Toure," said Amadou Konare.

BAMAKO - Tentative de coup d'Etat militaire en cours au Mali. BAMAKO - Une tentative de coup d'Etat militaire semblait être en cours dans la nuit de mercredi à jeudi au Mali, menée par des soldats qui, excédés par le manque de moyens pour combattre la rébellion touareg et les groupes armés islamistes dans le nord du pays, ont attaqué la présidence. La radio-télévision nationale occupée par des soldats mutins a annoncé mercredi vers 23H00 (locales et GMT) à Bamako une déclaration de militaires "dans un instant", mais près de trois heures plus tard, elle n'avait toujours pas été prononcée et la télévision passait de la musique malienne.

L'Office de la radio-télévision du Mali (ORTM), qui avait interrompu ses émissions depuis son occupation dans l'après-midi par les mutins, les a reprises pour passer cette annonce alors que des coups de feu de plus en plus intenses entre soldats de la garde présidentielle et mutins étaient entendus autour du palais présidentiel. Ces échanges de tirs ont diminué plus tard dans la nuit, selon des témoins.