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Cyber-surveillance

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Des hébergeurs quittent la France après le vote de la loi sur le renseignement. Comme on pouvait le lire sur un article très complet de notre confrère Marc Rees de chez NextImpact, les hébergeurs commencent à déserter la France ou songent aux conséquences que va avoir le vote de la loi sur le renseignement sur leurs activités. Première conséquence de la loi sur le renseignement, les hébergeurs quittent le pays De grands noms de l'hébergement comme OVH se posent la question de leur avenir en France après que la loi sur le renseignement a été votée. Certains n'ont même pas attendu et commencent déjà à quitter la France, c'est notamment le cas de Altern.org ou de Eu.org qui sont contre l'idée d'installer des boites noires pour espionner leurs clients.

Eu.org a d'ailleurs déclaré publiquement qu'il ne peut accepter : « une surveillance légale systématique du trafic Internet par les services de renseignement français, dans des conditions d'opacité complète, sous la seule responsabilité de l'exécutif, sans contre-pouvoir ». Les boites noires au cœur de la polémique Source. L'Assemblée nationale adopte en 1ère lecture le projet de loi Renseignement - JDN. Le projet de "boîte noire" que devront installer opérateurs, hébergeurs et plateformes Web qui surveillera les métadonnées mais pas les contenus, a été adopté cette nuit. L'Assemblée nationale a adopté en première lecture, tard dans la nuit du 15 avril, le projet de loi sur le renseignement, qui comprend une série de mesures sur la surveillance des données Internet.

L'article 2 impose aux opérateurs télécoms, aux hébergeurs et aux grandes plateformes Web de mettre en place un dispositif d'analyse automatique des données. Cet algorithme, destiné à "révéler une menace terroriste", a rapidement été qualifié de "boîte noire" par les opposants au projet de loi. En dépit de la mobilisation des acteurs du numérique contre ce projet de loi, les députés ne se sont pas déplacés en masse pour voter le texte. Il a suffi que 25 votent pour (et 5 contre) pour emporter le morceau. Facebook : si vous ne voulez pas être espionnés par la NSA, supprimez vos comptes. Depuis les révélations d’Edward Snowden, l’exploitation des données personnelles est au coeur des débats. Sous couvert des risques pouvant toucher la sécurité nationale aux Etats-Unis, la NSA a pendant des années récolté des informations sur les utilisateurs.

Pour récupérer ces données, la NSA aurait profité aussi de la collaboration des géants du high-tech comme Google, Apple ou encore Facebook. Aujourd’hui, l’Union Européenne a affirmé qu’à l’heure actuelle, le seul moyen pour les européens de ne pas être espionnés par les services secrets américains était de tout simplement supprimer les comptes liés à ces entreprises. En tête de liste, Facebook. Explications. Pour ceux qui ne le sauraient pas, l’Union Européenne et les Etats-Unis ont signé un accord visant à protéger les données personnelles des utilisateurs européens, le Safe Harbor Framework. La surveillance massive au Royaume Uni violait bien les Droits de l'Homme. La surveillance de masse telle que mise en place par la NSA et le GCHQ (services de renseignements anglais) depuis 2007 et jusqu'à fin 2014 (7 ans donc), vient d'être reconnue comme violant les droits de l'Homme par l'IPT (The Investigatory Powers Tribunal).

Comme indiqué dans leur communiqué d'aujourd'hui, le tribunal a considéré que la demande, la réception, le stockage et l'envoi par les autorités du Royaume-Uni à la NSA, des communications privées des résidents du pays étaient contraires à l'article 8 et 10 de la convention Européenne des droits de l'homme. L'article 8 concerne le droit à la vie privée et l'article 10 concerne la liberté d'expression. La plainte a été initiée par des associations de défense du citoyen Même si sur le fond, ça ne change pas grand-chose c'est une immense victoire en faveur de la protection des citoyens.

Les associations anglaises et européennes ne comptent pas en rester là et souhaitent porter l'affaire devant la Cour européenne des droits de l'Homme. L'Internet français est obligé de révéler tous ses secrets au gouvernement. C’est peut-être une première étape majeure dans la régulation des fournisseurs d’accès en France. Le gouvernement a désormais les mains libres pour accéder à toutes les documentations techniques et les logiciels à l’usage (code source compris) sur les différents réseaux nationaux. C’est donc la voie royale pour avoir un début d’accès à tous les tuyaux de l’Internet français et donc à l’écoute de masse ? Sans aller aussi loin pour le moment, revenons sur ce que dit le décret n° 2015-351 du 27 mars 2015 qui entame les premiers pas en ce sens.

Les FAI (fournisseurs d’accès à Internet) ainsi que certains hébergeurs clés devront donc communiquer tout un tas d’éléments sensibles liés au réseau Internet à l’Etat. Officiellement, le décret en question s’appuie sur un article du code de la défense qui entend « soumettre les systèmes d’information à des fins de contrôles destinés à vérifier le niveau de sécurité et le respect des règles de sécurité prévues ». VIa. La NSA a attaqué le Play Store de Google pour mieux vous espionner. Pour pirater les smartphones, l'agence américaine n'a pas hésité à cibler les serveurs des plus grandes boutiques applicatives, y compris en France. Elle s'est également servi des fuites de données d'UC Browser, un navigateur web très utilisé en Asie.

L'une des priorités de la NSA, on le sait, c'est le piratage des smartphones qui renferment de véritables trésors d'informations. Mais comment l'agence secrète s'y prend-elle ? Une présentation issue du fond documentaire d'Edward Snowden, et publiée par les sites The Intercept et CBCNews Canada, apporte quelques précisions. Dans ce fichier datant de 2012, on apprend ainsi que l'un des objectifs des cyberespions américains était d'intercepter le trafic entre les smartphones et les serveurs des boutiques applicatives, l'idée étant d'insérer des spywares lorsque les utilisateurs téléchargent une nouvelle application ou la mettent à jour.

Une analyse complète réalisée par Citizen Lab Read the original article. Auroragold : la NSA espionne les réseaux mobiles du monde entier. Nom de code AuroraGold pour l'opération lancée par la NSA dans le but de surveiller les réseaux mobiles du monde entier. Nouvelle révélation plutôt inquiétante dans l'affaire que l'on appelle maintenant « affaire Snowden ».

Selon le site internet The Intercept, la NSA surveille depuis plusieurs années les réseaux mobiles du monde entier grâce à un programme « secret » au nom de code d'AuroraGold. De nouvelles révélations qui interviennent alors que la NSA et le FBI se plaignaient récemment des nouvelles mesures de cryptage mises en place notamment sur Android et iOS qui ne faciliteraient pas l'espionnage ! AuroraGold ou comment trouver les failles de nos mobiles ? Selon les documents révélés par The Intercept, AuroraGold est un programme conduit par deux branches distinctes de la NSA, le WPMO et le TTTC. La méthodologie utilisée reprend les grands classiques de la NSA. Depuis 2011, la NSA surveille les réseaux mobiles Read the article on Appy Geek Read the original article. Auroragold : comment la NSA espionne vos téléphones depuis 2011 ! Edward Snowden, ça vous dit quelque chose ? Si ce n'est pas le cas, c'est que vous avez certainement eu la chance de vivre quelques mois sur une île paradisiaque coupé du monde.

L'ex-informaticien de la CIA et de la NSA avait fait des révélations fracassantes sur les programmes de surveillance de masse des américains et des britanniques. Nouveau rebondissement aujourd'hui puisque le site internet The Intercept nous révèle que la NSA ne surveille pas que les américains ou les britanniques, mais tous les réseaux mobiles du monde entier grâce à un programme Top Secret : l'Opération Auroragold. Selon The Intercept, l'opération Auroragold existe depuis 2011 et semble être encore mise en application aujourd'hui.

Carte des réseaux cellulaires espionnés par la NSA, en France 47% des réseaux sont espionnés ! A lire aussi : Google accusée d'être comme la NSA par le fondateur de Wikileaks Comment a procédé la NSA pour récupérer ces informations ? Et évidemment, tout cela est fait pour nous protéger.