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Les «Bonnets rouges»

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Révolte du papier timbré. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un exemple d'un des premiers actes produits sur papier timbré à Quimperlé (9 avril 1674, inventaire après décès rédigé par la juridiction de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé) La Révolte du papier timbré est une révolte antifiscale d’Ancien Régime, qui s’est produite dans l’Ouest de la France, sous le règne de Louis XIV (d’avril à septembre 1675).

Elle est déclenchée par une hausse des taxes, dont celle sur le papier timbré, nécessaire pour les actes authentiques. La révolte eut plus d’ampleur en Basse-Bretagne, notamment en prenant un tour antiseigneurial sous le nom spécifique de révolte des Bonnets rouges, car certains insurgés portaient des bonnets bleus ou rouges selon la région : ainsi dans le centre-ouest de la Bretagne et notamment dans le Poher où la révolte fut plus violente, le bonnet porté par les insurgés était de couleur rouge, tandis qu'il était bleu dans le Pays Bigouden[1]. Contexte[modifier | modifier le code] Ecotaxe : les Bonnets rouge menacent, Garot résiste. Bretagne: les "Bonnets rouges" maintiennent la pression. Les "Bonnets rouges" sont toujours rouge colère.

Le mouvement à l'origine de la manifestation de Quimper samedi, a menacé mardi soir de préparer "de nouvelles actions" si l'écotaxe n'est pas "officiellement supprimée" pour la Bretagne avant mercredi midi. Arrivés mardi soir avec leurs bonnets rouges à la main, les initiateurs du mouvement contre l'écotaxe ont participé à une première réunion en préfecture avant toute une série d'autres rencontres prévues ce mercredi pour mettre en place le "Pacte d'avenir pour la Bretagne" lancé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Une suppression de l'écotaxe posée en préablable Nous attendons clairement la suppression de l'écotaxe pour demain midi pour la Bretagne", a lancé mardi soir le maire DVG de Carhaix, Christian Troadec, membre du collectif "Vivre, décider et travailler en Bretagne", à l'initiative de la manifestation qui a réuni samedi à Quimper entre 15.000 et 30.000 personnes coiffées de leurs bonnets rouges.

VIDEO. Ecotaxe : les Bonnets rouges lancent un ultimatum au gouvernement - Economie. Le mouvement des "Bonnets rouges", à l'origine de la manifestation de Quimper samedi, a menacé mardi soir de préparer "de nouvelles actions" si l'écotaxe n'est pas "officiellement supprimée" pour la Bretagne avant mercredi midi. "Nous demandons pour demain midi une annonce officielle de la suppression de l'écotaxe pour la Bretagne", a annoncé à l'issue d'une réunion à la préfecture de Bretagne à Rennes, Christian Troadec, maire DVG de Carhaix (Finistère) et un des responsables du mouvement breton, prévenant que, sinon, "il y aura sans doute de nouvelles actions".

La colère contre l'écotaxe, et pour l'emploi demeure pour l'instant cantonnée à la Bretagne mais les milieux agricoles restent sur le qui-vive face au devenir de cette taxe, la mobilisation s'organisant déjà dans le Sud-Est. Les "Bonnets rouges" assurent avoir déjà été contactés par d'autres régions. "On ne gouverne pas sous les ultimatums" "On ne gouverne pas sous les ultimatums,. (...) Ecotaxe : les «Bonnets rouges» posent un ultimatum au gouvernement. Ecotaxe : l'ultimatum des bonnets rouges a expiré. La dernière info : L’ultimatum des «bonnets rouges» contre l’écotaxe a expiré mercredi à midi. Le mouvement doit se réunir pour décider de nouvelles actions. Mercredi matin, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a estimé à l’issue du Conseil des ministres que l’ultimatum n’était pas «une bonne méthode». «La bonne méthode, c’est de se mettre autour de la table et en ce moment tous les acteurs politiques, économiques, sociaux sont autour de la table en Bretagne», a fait valoir le Premier ministre au moment où s’ouvraient à la préfecture à Rennes les discussions sur la crise bretonne.

De son côté, le président de la République François Hollande a fixé trois «principes» : «dialogue», «respect de la loi» et «mobilisation», a rapporté la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem en assurant : «nous ferons preuve de fermeté» contre les auteurs de violences. Avalanche de restructurations. Écotaxe : "On ne gouverne pas sous les ultimatums" A Quimper, les "bonnets rouges" s'unissent pour "faire vivre le pays" Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Charlotte Chabas (Quimper, envoyée spéciale) La place de la Résistance, à Quimper, n'avait jamais été aussi fleurie que ce samedi 2 novembre. Amenés par trois camions de producteurs locaux, des milliers de chrysanthèmes ont été installés en début d'après-midi par les manifestants tout autour de la place, grâce à une chaîne humaine improvisée.

En ce lendemain de fête de la Toussaint, les "bonnets rouges", rassemblés à l'appel du collectif "Vivre, décider, travailler, en Bretagne", voulaient rendre hommage à leurs morts : "L'emploi et l'économie bretonne, et tous les sacrifiés de chez Gad, Marine Harvest, Doux, Tilly-Sabco, et la liste est longue", expliquait ainsi Bruno, 34 ans, éleveur de volailles dans le Finistère. Car le mot d'ordre samedi était bien celui-là, malgré les polémiques et les divisions : conserver l'emploi en Bretagne.

Comme Elisabeth, beaucoup de manifestants expriment leur rejet complet de la politique du gouvernement. Ecotaxe : je suis allé à Quimper, j’ai cru que c’était la « Manif pour tous » Manifestation contrel l’écotaxe à Quimper, le 2 novembre 2013 (JEAN-SEBASTIEN EVRARD/AFP) Depuis ce samedi matin, cela tourne en boucle. C’est le match attendu. La Bretagne contre la France, les paysans contre les autres, etc. Je ressens comme un malaise, un gros malaise à entendre cet inlassable petite musique d’un ras-le-bol généralisé. Je ressens le même malaise qu’en lisant du Beigbeder qui est à la tête des « 343 salauds ». Making of Malgré la suspension de l’écotaxe annoncée mardi, ses opposants manifestaient ce samedi en Bretagne pour réclamer sa suppression. Nous avons demandé à Valerian P., assistant parlementaire d’un élu PS, qui nous avait fait part de son malaise face à ce mouvement des « bonnets rouges », de nous raconter la manifestation de Quimper.

Je travaille pour un élu PS. Je suis littéralement abattu lorsque j’entends parler de licenciements. Et quoi qu’il arrive, les enfants vont devoir affronter la vie avec cet handicap majeur. Des 4x4 alignés Qui est derrière ? La Bretagne en pointe dans la dégradation française, Chroniques. Violents heurts dans le Finistère lors d'une manifestation contre l'écotaxe. Un manifestant a eu la main arrachée dans des heurts avec les forces de l'ordre samedi 26 octobre lors d'une nouvelle manifestation dans le Finistère contre l'écotaxe poids lourds, signe de la colère grandissante en Bretagne contre cette taxe qui doit entrer en vigueur au 1er janvier 2014.

Le dernier des trois portiques écotaxe du Finistère encore en état de fonctionner a été la cible samedi d'une manifestation à l'appel du "collectif pour l'emploi en Bretagne", réunissant plus d'un millier de personnes dont des salariés d'entreprises en difficulté comme Gad SAS, ou encore des agriculteurs. A 21 heures les manifestants étaient encore sur place sans avoir l'air de vouloir quitter les lieux, mais un calme relatif était revenu. 250 camions Une compagnie de CRS, soit plus d'une centaine de policiers, est arrivée en renfort sur le site à 18h30.

"Qu'est ce qu'il attend Ayrault pour suspendre l'écotaxe dans le Finistère, qu'il y ait un mort ? " Bonnets rouges Le gouvernement inflexible. Bretagne : pourquoi Hollande doit tenir bon sur l’écotaxe. Des manifestants, opposés à l’ecotaxe, bloquent une route à Pont-de-Buis (Finistère), le 26 octobre 2013 (FRED TANNEAU/AFP) Les images qui viennent de Bretagne sont spectaculaires : on affronte, on cogne, on détruit des installations publiques. Un manifestant a une main tranchée. Une main tranchée ! Les médias parlent avec respect de cette « contestation » (on n’est pas en Seine-Saint-Denis, tout de même).

Les écolos sont discrets, alors qu’ils devraient pour une fois jouer leur rôle et défendre cette taxe imaginée au départ pour réduire les gaz à effets de serre. La droite fustige sans vergogne ce « nouvel impôt »... qu’elle a elle-même mis en place. L’écotaxe, alias « impôt Borloo » est en effet une des avancées du Grenelle de l’environnement de 2007. Valérie Pécresse s’enflamme contre cette taxe, « goutte qui fait déborder le vase ». Il faut ici rappeler de quoi il s’agit. Un impôt intelligent Un impôt intelligent, donc, puisqu’il prépare une vie meilleure pour tous. Bretagne : "Je suis en rupture de bonnets rouges", explique une vendeuse Armor Lux. 15.000 vendus, 60.000 euros de CA... Le bonnet rouge en 10 chiffres.