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Commerce électronique

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La curation est-elle l'avenir du commerce en ligne ? Qui n’a pas entendu parlé de curation, terme un peu barbare qui désigne « une pratique qui consiste à sélectionner, éditer et partager les contenus les plus pertinents du Web pour une requête ou un sujet donné » (source : Wikipedia). Les pratiques autour de la curation ont été popularisées grâce à des services emblématiques comme Flipboard pour les actualités ou Pinterest pour le commerce. Les pratiques et services de curation ont généré beaucoup de buzz ces deux dernières années, mais nous commençons à y voir un peu plus clair sur des applications concrètes, à l’image de Shopcade.

Ceci étant dit, les esprits se sont-ils calmés pour autant ? Non, pas réellement, car les observateurs privilégiés commencent à pointer du doigt les limites des boutiques en ligne et surtout les habitudes très néfastes prise par les internautes : The dark side of ecommerce. À partir de ce constat, comment renverser la tendance ?

Pourquoi un tel engouement pour les sites de curation ? The dark side of ecommerce. The explosive growth of transactional and online shopper data means consumers are swamped with information. In just one internet minute, there are now 2m Google search queries, £83,000 in sales on Amazon.co.uk, 100,000 new Tweets and 6m Facebook views. The retail industry is no exception. Whilst in-store product ranges are limited by the physical constraints of shelf-space, online retailers can display ten times the amount of products on their sites. This leaves consumers with overwhelming choice. Yet research shows that most products are going un-noticed.

As highlighted in a study undertaken by RichRelevance, only 44% of products online are getting attention; leaving 56% bypassed. Furthermore, just 10% of products on an online retail site garner 75% of page views. Bringing this back to the in-store metric, this is leaving over half of the shopping aisles in the dark. Measuring product strength to illuminate the dark aisle The paradox of choice The future of shopping. Personne n'est à l'abri. Voilà maintenant plus de dix ans que le web a été adopté de façon significative par le grand public. Si l’impact de l’internet sur nos habitudes de consommation et nos attentes n’est plus à prouver, l’avènement du SoLoMo continue d’influer sur nos réflexes d’achat. Certes, cette influence n’est pas visible pour l’ensemble des consommateurs (tout le monde n’a pas les moyens de se payer un iPhone à 850 €), mais le processus de transformation est toujours en cours. Comprenez par là que des secteurs d’activité qui ont subi une reconfiguration de leur chaine de distribution dans les années 2000, et qui se croyaient à l’abri, ne le sont plus.

Les acteurs du tourisme, de la distribution et même des services bancaires sont ainsi à nouveau menacés par des nouveaux entrants qu’ils n’ont pas vus venir. Désintermédiation et expérience d’achat valorisante pour le tourisme Le premier secteur qui illustre cette nouvelle concurrence est le tourisme. DIY, abonnement et Try&Buy pour la distribution.

A quoi ressemble le commerce en ligne en 2011 ? Le commerce en ligne est un sujet que j’aborde régulièrement sur ce blog (quoi que pas assez). Par contre, je me rends compte que je n’ai jamais eu la tentation de faire dans le sensationnalisme avec un article du type “La révolution du E-commerce 2.0“. Pourquoi ? Tout simplement parce que le commerce en ligne est une discipline très complexe qui a mis des années à atteindre le niveau de maturité que nous connaissons et qu’il ne peut pas y avoir de rupture dans les pratiques de vente en ligne. Au mieux, il y a des évolutions progressives dans les tendances de consommation, mais pas de changement de paradigme (cf. mes réflexions sur ce sujet en 2010 et 2009). Ce qui a changé Beaucoup de choses ont changé la donne ces deux dernières années… mais finalement pas grand-chose.

Ceci étant dit, plusieurs facteurs sont en train de reconfigurer progressivement les réflexes et habitudes d’achat en ligne : Les médias sociaux. Ce qui n’a pas changé La marque. Les artisans aux enchères avec Quipeutlefaire.