background preloader

BEF 2018/2019

Facebook Twitter

Derrière l’illusion de l’intelligence artificielle, la réalité précaire des « travailleurs du clic » Philippe Gattet, Comprendre l’économie des plateformes numériques - Comprendre. Les plateformes ont connu une croissance spectaculaire au cours de la dernière décennie.

Philippe Gattet, Comprendre l’économie des plateformes numériques - Comprendre

Pensez à Wikipédia, YouTube, Amazon, LinkedIn, Facebook, BlaBlaCar, Uber, Airbnb. Elles ont aussi profondément bouleversé la structure des marchés comme la musique, l’hébergement touristique, le transport de personnes, les services à la personne, les médias, voire même des activités relevant de l’univers B2B et le conseil. Une plateforme numérique c’est d’abord une offre technique ou commerciale proposée dans un environnement virtuel, contrôlée par un opérateur pivot qui est en quelque sorte le chef d’orchestre de cette plateforme. Celui-ci a pour fonction de mettre en relation au moins deux catégories d’agents : des offreurs et des demandeurs d’un bien ou d’un service.

Pour y parvenir, ce pivot fournit des dispositifs de mise en relation pour inciter les offreurs — appelés aussi contributeurs — à produire du contenu pour la plateforme que les clients ou les utilisateurs pourront consommer. Travail numérique. Plateforme (économie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Plateforme (économie)

Par exemple, le NASDAQ est une plateforme qui organise un marché d'actions. eBay et Amazon sont des plateformes de commerce en ligne et l'app store d'Apple est une plateforme qui met en relation les développeurs d'applications et les consommateurs[1]. L'économie des plateformes est caractérisée par les effets de réseau[1]. La plate-forme, nouvelle frontière de l’économie. Qu'est-ce que le Digital Labor ? Par Antonio A.

Qu'est-ce que le Digital Labor ?

Casilli. « Le digital labor est avant tout un domaine derecherche universitaire en plein essor. Aux États-Unis, en 2009, « The Internet as playground and factory » a été la première conférence sur ce sujet (les actes ont été publiés en 2012 sous le titreDigital Labor. The Internet as playground and factory, sous la direction de Trebor Scholz[+] NoteTrebor SCHOLZ (dir.): Digital Labor :The Internet as Playground andFactory, New York, Routledge, 2012. [1]. Plusrécemment un ouvrage majeur sur la question estparu : Digital Labour and Karl Marx, de Christian Fuchs[+] NoteChristian FUCHS, Digital Labour and Karl Marx, New York, Routledge, 2014 [2], chercheur autrichien en activité en Angleterre.

. [3] et, en novembre 2014, la New Schoolde New York a accueilli un autre colloque sur lesujet : Digital Labor : Sweatshops, Picket Lines, Barricades[+] Note Voir le site web de la conférence [4]. Influenceurs web : les nouveaux enjeux marketing. À l’heure où la visibilité digitale des marques fait l’objet d’investissements considérables, des questions légitimes se posent sur les leviers de création d’e-réputation.

Influenceurs web : les nouveaux enjeux marketing

Notamment, le rôle des influenceurs – blogueurs ou youtubeurs – et la valeur d’usage d’outils tels que les sites web ou les réseaux sociaux doivent être analysés. Si la recherche a depuis longtemps démontré la forte crédibilité donnée par les consommateurs à des sources d’information externes à la marque, la maturité de ces mêmes consommateurs dans le domaine marketing pourrait tendre à réduire leur intérêt pour des sources jugées biaisées.

Pour autant, les influenceurs comblent le besoin vital d’une présence et d’un avis humain à l’ère du digital, besoin d’ailleurs fondamental pour les jeunes générations de consommateurs. Le 10 février dernier se tenait à l’ICD International Business School le colloque « Influenceurs web : les nouveaux enjeux marketing _ » organisé par les étudiants du Bachelor Event Management. Ce que liker veut dire. (…) dans leur article présentant leur algorithme de sélection et d’agencement de pages web, le PageRank, les fondateurs de Google signalent « qu’une mesure objective de l’importance des citations correspond à l’idée subjective que les gens se font de cette importance ».

Ce que liker veut dire

Le lien – et le like – sont donc des moyens d’objectiver une appréciation subjective (une émotion pour l’un, une opinion pour l’autre) pour au final affecter le décompte à un document ou une personne. Dès lors que l’émotion est un input, il est possible de l’injecter dans tout l’écosystème serviciel de la plateforme. Dans cette lignée, Google a publié des brevets pour des fonctionnalités ou programmes faisant explicitement appel à la notion d’émotion. Le brevet intitulé « Method and system for tagging of content »[+] NoteUS 8306977 B1. [12] propose un ensemble de tags basés sur cinq émotions « universelles » afin de permettre à des usagers d’évaluer un contenu. (p. 44-45) [15]).

Facebook veut le bonheur, et l’argent du bonheur. Le 1er novembre, l’entreprise Facebook a publié les résultats trimestriels de son activité économique.

Facebook veut le bonheur, et l’argent du bonheur

Comme chaque trimestre, un nouveau record est battu : 10 milliards de chiffre d’affaires en un seul trimestre ; rien qu’en publicité ! Ce genre de publication s’adresse principalement aux investisseurs, il s’accompagne d’ailleurs d’un temps d’échange entre le directoire de l’entreprise et les représentants de grands établissements financiers. Le but est de rassurer les actionnaires, avec moult précautions d’usage. Et de présenter les axes de rentabilité pour les périodes à venir. Ainsi, les dirigeants de Facebook doivent faire face aux problèmes de manipulation par des acteurs étrangers, et annoncent des investissements conséquents en ce sens. L’avènement des plateformes de contenu et la revanche de la syndication.

Assez régulièrement, notamment dans mes prédictions, je vous répète que le web est un média en perpétuelle évolution, avec une tendance à l’accélération de cette évolution.

L’avènement des plateformes de contenu et la revanche de la syndication

Pour vous en convaincre, je vous invite à (re)lire mes articles sur la publicité en ligne, TV ou les applications mobiles (ce qui était valable il y a deux ans ne l’est plus). Dernière illustration en date de cette évolution à marche forcée : les contenus. En moins de 6 mois, les grands acteurs du numérique (Snapchat, Facebook, Apple, Twitter, Google…) ont fait complètement évoluer les rapports de force et posé les bases d’une nouvelle ère : celle des plateformes. Des portails web aux plateformes mobiles.

Comment les plateformes de contenus et services ont redéfini le web. En 10 ans, le web a énormément changé, notamment sous l’impulsion des smartphones et des médias sociaux, mais ces deux tendances ne sont que les arbres qui cachent la forêt. Ne vous y trompez pas :les plateformes de contenus et services sont les principaux facteurs de changement. Quand les plateformes numériques passent de l’intermédiation à l’intégration, que reste-t-il aux acteurs traditionnels ? Le portail Zillow va lancer prochainement une activité d’achat / vente de biens immobiliers.

Quand les plateformes numériques passent de l’intermédiation à l’intégration, que reste-t-il aux acteurs traditionnels ?

La nouvelle est passée relativement inaperçue, mais elle est néanmoins une parfaite illustration de la transition numérique : des acteurs historiques complètement amorphes, incapables de se remettre en question, qui se font petit à petit grignoter par des startups devenues des piliers de l’économie moderne. La platform economy est une réalité à laquelle aucune entreprise ou secteur d’activité n’échappera. Une redéfinition des plateformes et de leur rôle J’ai déjà eu l’occasion de vous expliquer comment les plateformes de contenus et services ont redéfini le web.

Pour mémoire, une plateforme se définit comme un modèle économique reposant sur la création de valeur entre producteurs / fournisseurs et consommateurs. ICTC Digital Platforms Report FR. Facebook a réalisé une expérience de psychologie en modifiant le fil d'actualité de 600.000 personnes. RÉSEAUX SOCIAUX - Qu'est-ce que représente Facebook pour vous?

Facebook a réalisé une expérience de psychologie en modifiant le fil d'actualité de 600.000 personnes

Si l'on peut trouver mille réponses à cette question, l'une d'elle serait sûrement la préférée des chercheurs en sciences humaines: un gigantesque laboratoire. Une opportunité que le réseau social a parfaitement compris et a choisi d'exploiter. Dans un récent article de la revue scientifique Pnas, des chercheurs travaillant pour Facebook ont dévoilé une expérience menée en secret sur plus de 600.000 personnes. Le but de l'étude? Comment Facebook et les autres nous inscrivent dans un capitalisme émotionnel. Définitions de l'e-réputation. L’e-réputation est un concept qui se développe de plus en plus : prise de conscience de sa présence numérique, gestion, surveillance...

Définitions de l'e-réputation

Les organisations ainsi que les prestataires essayent de formaliser d'avantage les concepts et pratiques associés à l’e-réputation, et ce pour suivre les évolutions rapides du web mais aussi pour poser un cadre méthodologique efficace face à des situations « 2.0 » en constant changement. Afin d’apporter une pierre à ce nouvel édifice, et aider les organisations et les praticiens à mieux appréhender l’e-réputation, nous allons essayer ici de dégager une définition possible de la gestion et de la surveillance de cette nouvelle notoriété...numérique !

Pour cela, j’ai posé la question suivante à différents bloggeurs et professionnels : qu’est-ce que pour vous l’e-réputation/veille d’opinion ? Pourriez-vous donner trois tags pour la définir ? Voici ci dessous les réponses...