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Surveillance, contrôle et transparence

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Sousveillance

Surveillance. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Caméras de surveillance. La surveillance est la fonction d’observer les activités humaines. Dans le domaine purement technique, on parle aussi de supervision ou de monitoring. La surveillance peut être secrète ou évidente. La contre-surveillance est la pratique d’éviter la surveillance ou de la rendre difficile. La sousveillance, ou la surveillance inversée, est la pratique inversée de la surveillance, comme les citoyens photographiant la police ou des clients photographiant des vendeurs. La surveillance clinique est le contrôle d’évènements avec un risque ou impact significatif sur la santé publique (comme les maladies infectieuses ou maladies chroniques). L’effet de la surveillance[modifier | modifier le code] Le plus grand effet de la surveillance informatisée est le grand nombre d’organisations impliquées dans les opérations de surveillance : Communication téléphonique[modifier | modifier le code] Services postaux[modifier | modifier le code]

Panoptique . Mémoire sur un nouveau principe pour construire des maisons d'inspection et nommément des maisons de force, par Jérémie Bentham... Panoptique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Schéma représentant le principe du panoptique. « La morale réformée, la santé préservée, l'industrie revigorée, l'instruction diffusée, les charges publiques allégées, l'économie fortifiée — le nœud gordien des lois sur les pauvres non pas tranché, mais dénoué — tout cela par une simple idée architecturale. » — Jeremy Bentham, Le Panoptique, 1780.

(L'ouvrage, de 56 pages, est traduit de l'anglais et imprimé par ordre de l'Assemblée législative en 1791[1].) Le panoptique selon Bentham[modifier | modifier le code] L'idée de Bentham est inspirée par des plans d'usine mis au point pour une surveillance et une coordination efficace des ouvriers. Bentham lui-même souhaitait une mise en abyme de la surveillance, les surveillants eux-mêmes devant être surveillés par des surveillants venus de l'extérieur, afin de limiter la maltraitance des détenus et les abus de pouvoir : Histoire[modifier | modifier le code] Selon Neil Davie, Surveiller et punir.

Surveiller et punir: Naissance de la prison est un ouvrage majeur de Michel Foucault, paru aux éditions Gallimard en février 1975. L'essai examine l'émergence historique de la prison, et à travers elle une forme de rationalité politique dominante dans les sociétés occidentales depuis la fin du XVIIIe siècle : la discipline. Présentation générale[modifier | modifier le code] Contexte[modifier | modifier le code] Lorsque Surveiller et Punir paraît en 1975, Michel Foucault est un intellectuel reconnu, qui jouit d'une position éminente à la fois dans le monde académique – il a été nommé professeur au Collège de France en 1970 – et médiatique où son avis est régulièrement sollicité par la presse nationale. La prison est son domaine d'intervention publique principal. Contenu[modifier | modifier le code] Historique de publication[modifier | modifier le code] Le livre est publié aux éditions Gallimard en février 1975[7].

Résumé[modifier | modifier le code] I. II. III. IV. Institution totale. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La prison, une institution totale. Caractéristiques[modifier | modifier le code] Coupure du monde extérieurTous les besoins sont pris en charge par l'institutionMode de fonctionnement bureaucratiqueContacts entre reclus et surveillants limités Références[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] Charles Amourous et Alain Blanc, Erving Goffman et les institutions totales, L'Harmattan.

Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Portail de la sociologie. Institution disciplinaire. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'« institution disciplinaire » est un syntagme/concept proposé par le philosophe français Michel Foucault et particulièrement travaillé dans son livre Surveiller et punir (1975), pour penser un ensemble de lieux (prison, asile, caserne, hôpital, usine, école...) analogues dans leur fonction : faire de l'homme un animal prévisible. Le modèle « canonique » est le panoptique de Jeremy Bentham. Thèse[modifier | modifier le code] L'une des thèses les plus fortes de Foucault est que l'augmentation et la généralisation des libertés dans la Modernité se sont fondées sur un régime disciplinaire et une normalisation (le « principe d'une homogénéité de la réaction sociale ») qui sont restés pendant des siècles presque « invisibles » pour la théorie. Foucault / Goffman[modifier | modifier le code] Une microphysique du pouvoir[modifier | modifier le code] Des cadres de l'expérience[modifier | modifier le code] Savoir / pouvoir[modifier | modifier le code]

Post-scriptum sur les sociétés de contrôle. Société de contrôle. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Gilles Deleuze, auteur du “Post-scriptum sur les sociétés de contrôle” (1990). Antonio Negri, coauteur avec Michael Hardt de l'essai Empire qui donne au thème de la « société de contrôle » une formulation approfondie. Chez certains philosophes politiques postmodernes, la société de contrôle serait la façon dont le monde tendrait actuellement à s'organiser, après la fin des institutions disciplinaires. L'idée s'élabore entre 1986 et 1990 chez les philosophes Gilles Deleuze et Antonio Negri à partir d'une reprise de la pensée de Michel Foucault, théoricien des institutions disciplinaires dans Surveiller et punir (1975). Deleuze disait avoir repris le syntagme « société de contrôle » au romancier W.

Burroughs. Gilles Deleuze esquisse le thème dans son livre sur Foucault (1986), et le développe au détour d'une conférence à la fondation Femis donnée en 1987 puis d'un entretien entre lui et Negri au printemps 1990[3].