background preloader

Histoire et collections

Facebook Twitter

Histoire du musée. Vue du musée depuis le parvis © Musée des arts et métiers-Cnam/photo Jean Claude Wetzel Le Cnam est un établissement public national à caractère scientifique, culturel et professionnel, constitué sous la forme d’un « Grand établissement », sous la tutelle du ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il assure plus particulièrement des missions de formation supérieure continue tout au long de la vie, de recherche et de diffusion de l’information et de la culture scientifique et technique.

Depuis 1794, les collections se sont enrichies de nombreux apports, précieux témoins de l'évolutions des savoirs scientifiques et du progrès technique. Le musée conserve aujourd'hui une exceptionnelle collection, remarquable tant par son ampleur (près de 80 000 objets et 15 000 dessins) que par la diversité des thématiques couvertes. Rouvert en 2000 après un vaste chantier de rénovation, le Musée des arts et métiers conserve aujourd'hui une collection de référence. Les collections au musée.

Inventions

Transports. Fusées-sondes Bélier, Centaure et Éridan. L’atelier de menuisier. Maquette : Atelier de menuisier, 1783 © Musée des arts et métiers-Cnam/photo Christophe Le Toquin Autodidacte, passionnée par l’enseignement, Madame de Genlis prodigue une éducation des plus complètes aux jeunes princes dont elle a la charge.

Ainsi, outre la lecture, l’écriture, l’enseignement des arts ou la gymnastique, elle s’attache à faire découvrir à ses élèves les sciences appliquées et les techniques. Elle leur fait ainsi visiter des manufactures, leur montre de nombreux métiers et les invite à exercer leur sens de l’observation sur des jouets éducatifs spécialement commandés pour l’occasion. L’Encyclopédie dirigée par Diderot et d’Alembert, et la Description des arts et métiers, de l’Académie des sciences, sont autant de sources d’inspiration pour élaborer la reproduction, avec des modèles réduits, de certains des ateliers représentatifs de la production artisanale de l’époque.

La Pompe à feu de l’abbé Nollet. Le Scaphandre de Joseph Cabirol. La pendule d'Hercule et Atlas. Machine à faire les maillons de chaîne en tôle brasée. À l’Exposition des produits de l’industrie, en 1849, Antoine Dominique Sisco présentait pêle-mêle « des bouchons, des lavoirs à l’usage de la troupe, des chaussures en cuir » et des « chaines destinées à la marine ». C’est plus particulièrement ce dernier point qui nous intéresse ici. Sisco avait en effet constaté que les maillons employés pour maintenir les ancres des navires pouvaient se rompre si la soudure exécutée pour clore chaque boucle était de qualité insuffisante. Pour contourner cette difficulté, Sisco a cherché à former les maillons par l’enroulement de bandelettes ou de fil de fer grâce à cette machine. L’engrenage supérieur, animé par une manivelle, commande l’engrenage inférieur relié à une pièce en forme de losange arrondi autour de laquelle viendront s’enrouler les bandes de fer.

Une fois les maillons constitués, on assemble entre elles les différentes parties métalliques par brasage (en les chauffant et en les martelant).

L'avion n°3 de Clément Ader

Traversée de la Manche par Louis Blériot. Le pendule de Foucault. Construction de la Statue de la Liberté. Joueuse de Tympanon.