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Les sucres, en morceaux. Le sucre est remplacé par des édulcorants dans de nombreux produits (DR) Pour remplacer le sucre ordinaire, les industriels de l’allégé utilisent d’autres édulcorants, forts en goût mais légers en calories.

Les sucres, en morceaux

Tour d’horizon des principaux candidats, qui ont tous leurs petits avantages et inconvénients. Saccharose : Plus communément appelé le sucre de table, il est composé d’une molécule de glucose et d’une molécule de fructose. Son pouvoir sucrant, qui définit l’impression subjective d’un individu à percevoir le sucre, sert de référence dans l’échelle des produits sucrants, il est donc égal à 1. Contient 4 calories par gramme. Fructose : Sucre que l’on trouve en abondance dans les fruits et le miel. Glucose : Edulcorant naturel dont le pouvoir sucrant est situé entre 0,7 et 0,75. Edulcorants intenses : Catégorie d’édulcorants dont le pouvoir sucrant est nettement supérieur au saccharose, comme l’aspartame et la saccharine (voir ci-dessous). Xylitol : Polyol au pouvoir sucrant égal à 1. BabyNes : Nestlé vous rend accro à la dosette dès le berceau.

Caputre d’écran du site Babynes.

BabyNes : Nestlé vous rend accro à la dosette dès le berceau

Nestlé, inventeur du lait en poudre et des capsules de café, a eu l’idée de génie de croiser les deux concepts. Et vient de sortir cette blague qui n’en est pas une : le biberon en kit, alias BabyNes. Mercredi 25 mai, depuis son siège mondial de Vevey en Suisse, le géant de l’agroalimentaire a lancé sa dernière innovation, disponible pour le moment uniquement en Suisse et au Lichtenstein. Rendons au mastodonte ce qui lui appartient : c’est Henri Nestlé qui a inventé la formule du lait infantile en poudre il y a un siècle et demi, offrant ainsi la première alternative à l’allaitement.

Et ce sont aussi les génies du marketing maison qui ont crée les machines à café en capsules il y a plus de trente ans. Comme pour Nespresso, on glisse une dosette dans une machine (évidemment, une machine à usage exclusif, on ne va quand même pas inventer des engins multi-tâches, quelle aberration). Machine à 200 euros et biberons au double du prix standard. Du biscuit Oreo, vous allez en bouffer ! Un biscuit oreo trempé dans du lait (trekkyandy/Flickr) Deux biscuits noirs très sucrés quasiment dépourvus de goût, et au milieu, une pâte blanc immaculé, baptisée « crème », faite sans lait (ah si, pardon, il y a du lactosérum en poudre) : voilà Oreo.

Du biscuit Oreo, vous allez en bouffer !

Le cookie que vous allez adorer. C’est un ordre. C’est même une bataille en ordre rangé, orchestrée par Kraft, le géant de l’agroalimentaire américain, bien décidé à attaquer le marché français à coup de campagne de publicité (« le lancement sera soutenu par un plan musclé ») et de distribution d’échantillons, 400 000 dans les grandes villes de France, dixit le dossier de presse du biscuit Oreo. Le même dossier explique un peu plus loin, que, pour donner au biscuit le plus vendu au monde la place qu’il mérite dans l’Hexagone, va être déployé « un savoir-faire marketing et commercial unique ».

Le lait gicle, donc c’est du lait Donc on reprend : Oreo, vous allez adorer. Oreo, une grosse marque à gros rendement, pas comme les LU.