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Bonheur et progrès

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Le progrès est-il toujours une source de bonheur? Le bonheur et le progrès. Mise à jour le Mercredi, 11 Août 2010 19:42 Écrit par Henri Hude Mardi, 03 Août 2010 16:29 Le livre de Julian Marias sur le bonheur, dont j’ai commencé à parler dans le précédent article, regorge d'idées, d’intuitions, de récits d’expériences, de raisonnements convaincants et même de questions sans réponses.

Le bonheur et le progrès

Je voudrais vous en offrir une. Plus on progresse, plus on se plaint C’est ce qu’observe Marias (à la page 155 de mon édition espagnole). Il explique ainsi sa pensée : à l’époque de l’utilitarisme naissant triomphait l’idée de Progrès – dans l’Angleterre victorienne du 19ème siècle. C’est un peu l’inverse, aujourd’hui. Il semblerait donc que Marias dit vrai. Peut-on expliquer pourquoi ?

Tout se passe comme si René Girard avait raison, dans son beau livre sur Mensonge romantique et vérité romanesque : nous ne désirons pas tant les objets qu’un certain regard des autres sur nous, au moyen de ces objets. Quelle explication fournir? Le progrès technique entraîne t il le bonheur ? - Aide en philo.com. Aperçu du corrigé : Le progrès technique entraîne t il le bonheur ?

Le progrès technique entraîne t il le bonheur ? - Aide en philo.com

On peut partir du constat empirique [de fait] selon lequel, bien que l’homme ait connu de grands progrès techniques jusqu’à nos jours, nous ne sommes pas tous heureux. Et sommes-nous plus heureux que nos ancêtres ? Pourtant, il est vrai que nous mettons souvent notre bonheur dans le progrès technique (nous pouvons dire, par exemple, quand nous aurons des aspirateurs qui feront le ménage tout seuls, nous vivrons mieux, les livres de science fiction sont remplis d’inventions techniques de cette sorte ; mais, également, de fait, nous cherchons souvent à acquérir le dernier fruit de la technique, en pensant qu’il nous rendra plus heureux). Comment concilier ces deux constats de fait ? Sommes-nous plus heureux que nos prédécesseurs, et nos successeurs seront-ils plus heureux que nous ?

Corrigé de 2029 mots (soit 3 pages) directement accessible. Sans titre. I. le progrès technique (c’est-à-dire le perfectionnement des outils et des savoir-faire) est la condition de notre bien être matériel et source de plaisirs.

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D’où l’idée d’un millénarisme technologique dès le XVIIème siècle : Descartes ou Bacon avec l’utopie techno-scientifique de la Nouvelle Atlantide 1. on peut penser qu’il y a des conditions objectives (santé) et minimales pour bien vivre. Ces conditions font que le monde répond à nos besoins naturels, s’accordent avec eux. Le progrès technique facilite cela, nous met à l’abri du besoin et nous libère en quelque sorte des nécessités naturelles et du travail qu’elles exigent. 2. il nous permet de jeter sur le futur un regard moins inquiet, il rassure et en un sens permet une paix de l’âme, l’homme est « comme maître et possesseur de la nature » et de sa vie. 3. II. 1. si le progrès facilite la satisfaction de certains désirs, il nous fait aussi entrer dans une sorte de servitude. Progrès et bonheur vont-ils toujours de pair ? Désolé, l'écoute de ce son est indisponible.

Progrès et bonheur vont-ils toujours de pair ?

Longtemps, cette question ne s'est pas posée. Le progrès, en particulier celui des sciences et des techniques, semblait mu par un élan naturel vers l'amélioration du bien-être de l'homme sur Terre. Il y avait, d'un côté, la fascination par les découvertes des secrets du fonctionnement de notre univers, de la pomme de Newton à la relativité d'Einstein. De l'autre, l'enthousiasme pour les applications de l'électricité, l'automobile, l'aviation ou, bien entendu, la machine à laver le linge, symbole de la victoire de l'homme sur les servitudes de la vie quotidienne.

Sans parler de la médecine dont les progrès sont placés en tête dans tous les sondages sur la perception des avancées de la science. CDI - LEGTA LES BARRES NOGENT SUR VERNISSON (45) - Le culte de l'objet et sa consommation : fondements de notre société selon Jean Baudrillard. Machines.