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Philosophie médiévale

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Corpus Thomisticum. Gianluca Briguglia : Marsilio da Padova (partie 1) Gianluca Briguglia, nous offre, avec son ouvrage sobrement intitulé Marsilio da Padova [1] l’un des travaux de philosophie médiévale les plus intéressants et stimulants de ces dernières années. Même si celui-ci n’est pour l’instant disponible qu’en italien – et d’autant plus pour cette raison – une recension s’impose.

Décrypter l’œuvre de Marsile de Padoue (1275/90-1343), non seulement le célèbre Defensor pacis, mais aussi le Defensor Minor et le De translatione imperii, n’est pas une mince affaire lorsque l’on veut travailler en ménageant comme le fait Briguglia à la fois l’exactitude des faits et des enjeux historiques, la consistance des thèses, mais également la possibilité d’une lecture philosophique des textes et de la figure du Padouan.

Et un peu plus loin : Mais s’il n’est pas dupe de toutes ces chausse-trappes qu’il présente de façon détaillée dans son introduction, il n’annonce pas encore explicitement la méthode ou le parti interprétatif qu’il a pour sa part choisi. 1. 2. Gianluca Briguglia : Marsilio da Padova (partie 2) Voici la seconde partie d’une recension dont la première se trouve à cette adresse. 4. Échos et actualités du texte Dans Marsilio da Padova, Gianluca Briguglia aborde à plusieurs reprise les récupérations plus ou moins idéologisées dont a fait l’objet le Defensor pacis. Comme on l’a évoqué, la complexité et la diversité des niveaux d’analyse auxquels se prêtent cette œuvre, couplée à une vue trop large des enjeux politiques du début du XIVe siècle, semblent autoriser – presque – toutes les lectures.

C’est la raison pour laquelle Marsile de Padoue a été sauvagement lu « purement philosophiquement », avec une instrumentalisation de la première dictio du Defensor comme démonstration intemporelle de l’illégitimité du pouvoir ecclésiastique. Mais l’une des lectures fautives les plus courantes de Marsile de Padoue, selon G. G. 5. Parmi les divergences interprétatives évoquées dans la préface de Marsilio da Padova, l’opposition entre J. Qu’en est-il de l’hypothèse d’un Marsile pro-impérial ? Christophe Grellard : Jean de Salisbury et la renaissance médiévale du scepticisme. A. Le scepticisme au Moyen Âge ? Explication de la démarche Dès les premières lignes de l’introduction de son ouvrage [1], Ch. Grellard ne manque pas de signaler que l’histoire du scepticisme médiéval reste très largement une terra incognita.

Tout se passe en effet comme si cette école de pensée, en particulier son versant néo-académicien, avait allègrement sauté par-dessus le Moyen Âge, pour ne retrouver sa vitalité qu’à la Renaissance et à l’époque Moderne. Un tel phénomène n’étonnerait d’ailleurs que peu, ironise encore Ch. La démarche de l’auteur vient démentir ces préjugés historiographiques en s’appuyant sur deux axes d’analyse. Le second axe, annoncé pour un prochain livre, concerne ce que Ch. La présentation liminaire de la vie et de l’oeuvre de Jean de Salisbury par Christophe Grellard est succincte. Ainsi, dans la première partie de l’ouvrage, qui en comprend quatre, Ch. Ce dernier reconnaît tout d’abord que toute connaissance provient des sens. C. PRÉFACE DE MABILLON POUR LE TOME IV DE SAINT BERNARD DES ŒUVRES DE SAINT BERNARD. Commentaire terminé par GILLEBERT DE HOLANDIE, ABBÉ DE L'ORDRE DE CITEAUX, après la mort de saint Bernard. Traduction édition Louis Vivès, 1873, Abbé Louis CHARPENTIER Édition numérique, Les œuvres complètes de saint Thomas d'Aquin SERMON 1: Cantique de Salomon. 11 SERMON 2.

Avec quelle impatience les patriarches et les prophètes attendaient l’incarnation du Fils de Dieu, qu'ils ont annoncée. 14 SERMON 3. SERMON 4. SERMON 5. SERMON 6. SERMON 7. SERMON 8. SERMON 9. SERMON 10. SERMON 11. SERMON 12. SERMON 13. SERMON 14. SERMON 15. SERMON 16. SERMON 17. SERMON 18. SERMON 19. SERMON 20. SERMON 21. SERMON 22.

SERMON 23. SERMON 24. SERMON 25. SERMON 26. SERMON 27. SERMON 28. SERMON 29. SERMON 30. SERMON 31. SERMON 32. SERMON 33. SERMON 34. SERMON 35. SERMON 36. SERMON 37. SERMON 38. SERMON 39. SERMON 40. SERMON 41. SERMON 42. SERMON 43. SERMON 44. SERMON 45. SERMON 46. SERMON 47. SERMON 48. SERMON 49. SERMON 50. SERMON 51. SERMON 52. SERMON 53. SERMON 54. I. II. Henri Suso : le petit livre de la sagesse éternelle. Parmi les trois grands représentants de la mystique rhénane, le bienheureux Henri Suso (1295- †1366 ; béatifié par le pape Grégoire XVI en 1831) se distingue par un style d’écriture imagée, une distance à l’égard de la théologie dogmatique, une mystique plus affective que ne le fut celle de Maître Eckhart. Les œuvres de Suso nous sont parvenues dans un recueil intitulé L’Exemplaire, constitué par lui-même à la fin de sa vie pour préserver ses écrits de possibles erreurs ou négligences de copies. « Exemplaire » est un terme technique signifiant que l’auteur cautionne le contenu, l’ayant revu et ordonné avant de le livrer à la copie.

Le Petit Livre de la Sagesse éternelle est le deuxième texte de l’Exemplaire. Son authenticité ne fait aucun doute. Suso entend s’adresser à tous les fidèles : « Les pensées exprimées sont simples. Les paroles plus encore. Suso nous rapporte les circonstances qui l’incitèrent à écrire ce livre. On ne peut faire plus grand éloge de la souffrance. Christophe Erismann : L'homme commun. Christophe Erismann est un historien de la pensée, professeur à l’université de Lausanne où il enseigne la philosophie médiévale. Il est l’auteur de nombreux articles consacrés à l’histoire de la métaphysique et à la réception médiévale de la logique aristotélicienne. Son premier ouvrage, L’homme commun, paru en octobre 2011 chez Vrin dans la collection « Sic et Non » d’Alain de Libera [1], est la reprise de son travail de thèse, dirigé par ce dernier en cotutelle entre l’Université de Lausanne et L’EPHE.

Sous-titré « La genèse du réalisme ontologique durant le haut Moyen Âge », l’ouvrage présente l’originalité de mêler deux héritages distincts et assumés dans l’étude d’une période qui reste encore largement inexplorée. Au-delà de l’étude d’une généalogie de La Querelle à travers les quatre grandes figures dont C. A : Thème et thèse de l’ouvrage : la question du réalisme La thèse cardinale de l’ouvrage de C. C. Pour C. A partir de ce constat, il n’est donc pas surprenant de voir C. C. Joël Biard : La théorie buridanienne du savoir. Avec Science et nature [1], Joël Biard, professeur au Centre d’études supérieures de la Renaissance, nous offre la possibilité de prendre la pleine mesure de l’importance de l’œuvre philosophique de Jean Buridan (1292-1363). Il poursuit ainsi ses importants travaux sur le XIVe siècle, et en particulier sur ce philosophe auquel il a consacré de nombreux articles, partant de la logique pour se tourner progressivement vers l’épistémologie.

Si l’auteur insiste, tout au long de cette monographie, sur le style philosophique remarquable de Buridan, il ne se contente pas d’en faire le représentant d’un tournant dans la manière de pratiquer la philosophie à la fin du Moyen-Âge, mais présente au premier chef sa pensée pour elle-même, et fait apparaître avec netteté les axes qui la structurent. A – L’importance de Jean Buridan Science et nature ne semble pas s’adresser aux lecteurs peu familiers de la pensée de Jean Buridan. La courte introduction du livre de Joël Biard confirme cette impression. Les moines dans la ville.