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Philosophie analytique

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Rawls par lui-même. Recensé : John Rawls, Justice et critique, trad. par L.

Rawls par lui-même

Foisneau et V. Munoz-Dardé, Paris, Éditions de l’EHESS, 2014, 88 p., 8 €. Luc Foisneau et Véronique Munoz-Dardé publient aux Éditions de l’EHESS dans la collection « audiographie, la voix des sciences sociales » un entretien accordé par John Rawls en 1991 à trois de ses étudiants de Harvard, l’université dans laquelle il a enseigné la philosophie morale et politique pendant plus de trois décennies. Cet entretien intitulé Justice et Critique s’inscrit, comme le notent Luc Foisneau et Véronique Munoz-Dardé au tout début de leur introduction, dans le « schéma d’un rapport inversé » (p. 8). Ce sont les étudiants qui, au contraire de ce qui se passe dans le cadre d’un cours, conduisent l’entretien. C’est ce schéma qui, à n’en pas douter, donne à ce texte une grande partie de sa surprenante force puisque Rawls est conduit sur des terrains sur lesquels il ne se serait jamais aventuré de lui-même.

Une pensée en contexte.

Nelson Goodman

A Theory of Justice - John Rawls. La grammaire du bien. Recensé : Philippa Foot, Le Bien naturel, traduit de l’anglais par John E.

La grammaire du bien

Jackson et Jean-Marc Tétaz, Genève, Labor et Fides, 2014, 211p., 16€. [Natural Goodness, Oxford, Clarendon Press, 2001]. La théorie éthique contemporaine, dite aussi philosophie morale analytique, se subdivise communément en une théorie de premier ordre, qui a pour objet le contenu de la morale, et une théorie de second ordre, qui a pour objet le statut de la morale [1].

Si la première, appelée aussi « éthique normative », prétend nous donner des principes généraux pour savoir si une action est juste ou injuste, bonne ou mauvaise, la seconde, quant à elle, nous dit ce que nous faisons lorsque nous émettons des jugements moraux de premier ordre, par exemple si nous ne faisons à travers eux qu’exprimer notre (dés)approbation ou bien si nous faisons référence à des propriétés objectives du monde extérieur, c’est donc une « méta-éthique ». Qu’est-ce que le « bien naturel » ? Quelques contresens à ne pas commettre. La vertu sans la morale. Recensé : Valérie Aucouturier, Elizabeth Anscombe.

La vertu sans la morale

L’esprit en pratique, Paris, CNRS, 2013, 230 p., 25 €. Pourquoi, dans les années 1950, certains philosophes (Elizabeth Anscombe et Philippa Foot principalement, suivies par d’autres ensuite) ont considéré que la philosophie morale moderne était obsolète et qu’il fallait donc la remplacer par une éthique des vertus ? Le livre de Valérie Aucouturier, Elizabeth Anscombe. L’esprit en pratique (CNRS, 2012) permet de répondre à cette question. Il s’agit certes d’abord d’une introduction inédite en français à l’œuvre d’une des plus grandes philosophes britanniques contemporaines (disparue en 2001).

Contre la mythologie cartésienne L’éthique des vertus est d’abord partie d’une critique de la psychologie d’inspiration cartésienne. L’enjeu de cette attaque de la philosophie d’inspiration cartésienne est donc la question suivante : l’agent a-t-il une autorité spécifique pour déterminer ce qu’il fait ? L’éthique de la bonne intention. Wittgenstein, le devoir de génie 3/4 : les Recherches philosophiques - Idées. Is Justified True Belief Knowledge? Edmund L.

Is Justified True Belief Knowledge?

Gettier From Analysis 23 ( 1963): 121-123. Transcribed into hypertext by Andrew Chrucky, Sept. 13, 1997. Various attempts have been made in recent years to state necessary and sufficient conditions for someone's knowing a given proposition. The attempts have often been such that they can be stated in a form similar to the following:1 For example, Chisholm has held that the following gives the necessary and sufficient conditions for knowledge:2 Ayer has stated the necessary and sufficient conditions for knowledge as follows:3 I shall argue that (a) is false in that the conditions stated therein do not constitute a sufficient condition for the truth of the proposition that S knows that P.