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Descartes

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Philosophie : A l'école de Descartes, entretien avec Dan Arbib. Nouvellement arrivé à Lyon III, Dan Arbib a pour tâche de transmettre aux agrégatifs et aux premières années de licence le goût du cartésianisme mais pas seulement !

Philosophie : A l'école de Descartes, entretien avec Dan Arbib

Entretien avec Denis Kambouchner : Autour de Descartes n'a pas dit (partie II) La première partie de cet entretien se trouve à cette adresse.

Entretien avec Denis Kambouchner : Autour de Descartes n'a pas dit (partie II)

C : La question de l’éducation AP : Un autre versant de votre réflexion porte sur l’éducation. Vous discutez souvent avec Philippe Meirieu [1], défendez des positions nuancées, et avez récemment publié L’école, question philosophique [2] Est-ce un hasard, dans ces conditions, si votre Descartes n’a pas dit… s’ouvre par la question de ce qu’on apprend dans les écoles ? DK : Non, bien sûr, aucun hasard, plutôt un clin d’œil, mais pas seulement un clin d’œil : je ne crois pas seulement que Descartes a dûment réfléchi sur cette question des écoles ; je crois aussi qu’elle devrait être mise, bien plus résolument qu’elle ne l’est en général, au premier plan de nos propres réflexions. AP : Sans vouloir utiliser Descartes à des fins qui lui sont étrangères ni faire preuve d’anachronismes, voyez-vous dans la pensée cartésienne des éléments substantiels permettant de répondre à la crise scolaire que nous traversons aujourd’hui ?

Entretien avec Denis Kambouchner : Autour de Descartes n'a pas dit. Un répertoire des fausses idées sur l'auteur du Discours de la méthode (partie I) Actu-Philosophia : Denis Kambouchner, j’ai souhaité vous interroger au sujet de votre actualité autour de l’édition cartésienne.

Entretien avec Denis Kambouchner : Autour de Descartes n'a pas dit. Un répertoire des fausses idées sur l'auteur du Discours de la méthode (partie I)

Il y a eu en 2013 la sortie des deux volumes de la correspondance de Descartes chez Gallimard [1], puis une édition des Lettres sur l’amour de Descartes chez Mille et une nuits [2] ainsi qu’un petit essai dont nous avions rendu compte ici même sur le Style de Descartes [3]. En 2015, vous avez publié en janvier un essai passionnant consacré à ce que Descartes n’a pas dit [4], étude extrêmement rigoureuse de 21 formules habituellement prêtées à tort à Descartes, dénaturant en partie le sens de sa pensée ou, plus simplement, la tirant en une direction plus radicale ou moins nuancée qu’elle n’est. Et vient également de paraître un collectif que vous avez co-dirigé chez Ellipses, également consacré à Descartes [5]. Œuvres de Descartes/Édition Adam et Tannery.

The Project Gutenberg ebook of Meditationes de prima philosophia, by René Descartes. Denis Kambouchner : Le style de Descartes. Denis Kambouchner, un des historiens du cartésianisme les plus novateurs des vingt dernières années, ainsi qu’en témoigne la remarquable étude consacrée à L’homme des passions [1] qui avait remis la question des passions au cœur du génie cartésien à un moment où Descartes était plutôt soumis à la question onto-théo-logique, a somme toute peu publié sur Descartes mais n’y a nonobstant consacré que des ouvrages essentiels ; ainsi, son analyse linéaire des Méditations [2] alliant lecture analytique du texte et grande érudition, ou encore sa magistrale synthèse consacrée à la Philosophie morale chez Descartes [3], renouvelant bien des problématiques qu’avait jadis soulevées Geneviève Rodis-Lewis, constituent de précieux outils pour qui veut approfondir sa connaissance du texte cartésien et, plus généralement, du XVIIè siècle.

Denis Kambouchner : Le style de Descartes

Pierre Guenancia : Liberté cartésienne et découverte de soi. Les éditions Encre Marine viennent de publier deux conférences de Pierre Guénancia consacrées à la liberté cartésienne [1], et au mode d’épreuve dont celle-ci peut faire l’objet.

Pierre Guenancia : Liberté cartésienne et découverte de soi

Olivier Dubouclez : Descartes et la voie de l'analyse. Olivier Dubouclez est bien connu des spécialistes de l’œuvre de Descartes car il fut, après Stéphane Bornhausen, le traducteur de Daniel Garber, et permit ainsi de publier le très important Corps cartésiens [1] déjà aux PUF.

Olivier Dubouclez : Descartes et la voie de l'analyse

Thibaut Gress : Descartes, admiration et sensibilité. En 2009, Thibaut Gress publiait Apprendre à philosopher avec Descartes [1] et réussissait le pari d’articuler les exigences de clarté d’une introduction avec l’originalité d’un approfondissement interprétatif.

Thibaut Gress : Descartes, admiration et sensibilité

En 2012, son Descartes et la précarité du monde [2] proposait à un public plus averti une lecture renouvelée de l’œuvre cartésienne sur la base d’une remise en question de la nature strictement méthodologique du fameux doute. Tout récemment vient de paraître son troisième opus consacré au philosophe français : Descartes. Admiration et sensibilité [3]. Jean-Luc Marion : Sur la pensée passive de Descartes. Le dernier ouvrage de Jean-Luc Marion consacré à Descartes et intitulé Sur la pensée passive de Descartes [1] prend le contrepied de l’essentiel des analyses antérieures que l’illustre historien du cartésianisme avait publiées.

Jean-Luc Marion : Sur la pensée passive de Descartes

En effet, s’il s’était jadis agi d’étudier la nature de la philosophie cartésienne afin de déterminer ce qu’il en était de son ontologie, de sa théologie et de sa métaphysique, il est à présent question de s’intéresser davantage au texte lui-même pris pour lui-même, sans qu’il ne soit besoin de le référer à un cadre prédéfini dont on interrogerait l’appartenance du texte à ce dernier. A cet égard, il nous semble que Marion opère un renversement méthodologique radical grâce auquel il institue une lecture méticuleuse et scrupuleuse du texte afin de déterminer ce que Descartes veut dire, si bien qu’aux anciennes lectures se demandant ce que fait Descartes, Marion substitue une interrogation cherchant à désormais cerner ce que dit Descartes.

Jean-Luc Marion : Sur la théologie blanche de Descartes. Règles pour la direction de l’esprit. Règle première.

Règles pour la direction de l’esprit

Le but des études doit être de diriger l’esprit de manière à ce qu’il porte des jugements solides et vrais sur tout ce qui se présente à lui. Toutes les fois que les hommes aperçoivent une ressemblance entre deux choses, ils sont dans l’ha­bitude d’appliquer à l’une et à l’autre, même en ce qu’elles offrent de différent, ce qu’ils ont re­connu vrai de l’une des deux. C’est ainsi qu’ils comparent, mal à propos, les sciences qui con­sistent uniquement dans le travail de l’esprit, avec les arts qui ont besoin d’un certain usage et d’une certaine disposition corporelle. Règle deuxième. Il ne faut nous occuper que des objets dont notre esprit paroît capable d’acquérir une connaissance certaine et indubitable. Toute science est une connoissance certaine et évidente ; et celui qui doute de beaucoup de choses n’est pas plus savant que celui qui n’y a jamais songé, mais il est moins savant que lui, si sur quel­ques unes de ces choses il s’est formé des idées fausses.

Meditationes de prima philosophia. Renati Descartes Meditationes de Prima Philosophia In quibus Dei existentia, & animae humanae à corpore distinctio, demonstrantur.

Meditationes de prima philosophia

Principes de la philosophie. 1. Que pour examiner la vérité il est besoin, une fois en sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu’il se peut. La critique du syllogisme dans Bacon et Descartes. Notes Sans doute Descartes n’éprouva-t-il pas le besoin de donner à l’un de ses ouvrages le titre de « nouvel organon » ; mais la lettre-préface des Principes de la philosophie parle bien d’une logique authentique, en un passage que la présente contribution, au fond, a pour tâche de rendre totalement explicite : une fois formée une morale, un homme qui n’a encore que la connaissance vulgaire « doit aussi étudier la logique : non pas celle de l’École, car elle n’est, à proprement parler, qu’une dialectique qui enseigne les moyens de faire entendre à autrui les choses qu’on sait, ou même aussi de dire sans jugement plusieurs paroles touchant celles qu’on ne sait pas, et ainsi elle corrompt le bon sens plutôt qu’elle ne l’augmente ; mais celle qui apprend à bien conduire sa raison pour découvrir les vérités qu’on ignore » (AT IX-2, 13-14).

Lettre du 21 février 1647, AT IV, 619.