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Anthropologie

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Pourquoi l’anthropologie. Recensé : Philippe Descola, La Composition des mondes.

Pourquoi l’anthropologie

Entretiens avec Pierre Charbonnier, Paris, Flammarion, 2014, 288 p., 23 €. Dans ce livre d’entretiens, l’anthropologue Philippe Descola revient sur son parcours et explique sa démarche à la lumière de nombreux éléments biographiques et scientifiques. Cet ouvrage a donc une place singulière dans l’œuvre de l’anthropologue : celui-ci n’y propose pas un nouveau contenu théorique, mais fournit plutôt des clés de lecture pour ses précédents travaux. Le livre s’organise en quatre parties, qui suivent les grandes étapes de la vie de Philippe Descola.

La discussion s’ouvre ainsi sur l’enfance et la formation scolaire et universitaire de l’anthropologue, se poursuit autour de son expérience du terrain et de la production conceptuelle qui en a résulté, et se clôt sur les problématiques politiques contemporaines dans lesquelles le chercheur s’investit aujourd’hui. Ce que l’homosexualité fait à la parenté. Recensé : Jérôme Courduriès, Agnès Fine (dir.), Homosexualité et parenté, Paris, Armand Colin, coll.

Ce que l’homosexualité fait à la parenté

Sociétales, 2014, 230 p., 24, 50 €. Dans les sociétés occidentales, en une à deux décennies, l’homosexualité est sortie de la marginalité ou de la clandestinité pour investir l’espace public. Sans être unanimement reconnue comme une orientation sexuelle parmi d’autres, elle est aujourd’hui plus largement acceptée. Des dispositifs juridiques organisant la vie commune des couples de même sexe ont vu le jour comme le Pacs (1999) et l’ouverture du mariage aux homosexuels (2013), pour ne parler que de la France. Homosexualité et relations dans la parentèle Se rapportant à la première thématique, J. Éric Chauvier : Les Mots sans les choses. Eric Chauvier est anthropologue à l’université de Bordeaux, auteur de plusieurs livres d’enquêtes sur des objets bien peu exotiques au premier abord, comme une usine rejetant des déchets toxiques (Somaland) ou une jeune Rom mendiant devant un centre commercial (Anthropologie).

Éric Chauvier : Les Mots sans les choses

Chaque fois, c’est un fait, souvent minuscule, apparemment insignifiant, qui constitue le point de départ de la recherche. C’est le cas de son essai Contre Télérama, écrit à la fois comme un témoignage et comme la protestation consternée d’un habitant de zone périurbaine qui apprend dans l’hebdomadaire culturel que le lieu où il vit est tout simplement « moche » –sous-entendu : n’a pas le droit à l’existence, donc devrait être rasé rapidement, pour ne plus écorcher les yeux des journalistes parisiens... L’auteur tentera alors de rendre compte de la laideur des lieux, des gens aussi, mais d’une façon qui rendra vraiment justice à ce qu’ils sont.

Les mots malades du langage Les conversations en ville. Une anthropologie des êtres singuliers. Recense : Albert Piette, Contre le relationnisme.

Une anthropologie des êtres singuliers

Lettre aux anthropologues, Le Bord de l’eau, 2014. 93 p., 10 €. L’archéologie du futur. Jean-Pierre Brun est professeur au Collège de France.

L’archéologie du futur

Sa page et bibliographie sur le site du Collège Jean-Pierre Brun par laviedesidees. L'anthropologie, première partie. L’anthropologie entre les lignes. Tim Ingold est devenu l’un des personnages les plus importants de l’anthropologie contemporaine dont le travail entre en dialogue avec celui de Philippe Descola et Bruno Latour.

L’anthropologie entre les lignes

Son premier essai traduit en français : Une brève histoire des lignes (Zones sensibles, 2011) a contribué à sa popularité en France. À l’occasion de la parution de son ouvrage de Marcher avec les dragons, Ingold revient sur la genèse de son œuvre et la dimension interdisciplinaire et actuelle de l’anthropologie, y compris dans sa dimension créative, puisqu’il entretient de nombreuses relations avec le monde de l’art. On trouvera ci-dessous la traduction française de l’entretien qui est en anglais.

Propos recueillis par N. Auray et S. Tim Ingold ou l’art de l’anthropologie. Le diplomate de la Terre. À propos de : Bruno Latour, Enquête sur les modes d’existence.

Le diplomate de la Terre

Une anthropologie des modernes. La Découverte, Paris, 2012. On trouvera la transcription intégrale de l’entretien ci-dessous. Si la vidéo ne s’affiche pas ci-dessus, vous pouvez essayer de la voir sur dailymotion. En cas de problème technique vous pouvez nous contacter. Prise de vue et montage : A. 1. Anthropologie des techniques. Recensé : Pierre Lemonnier, Mundane Objects, Materiality and Non-Verbal Communication, Walnut Creek, Left Coast Press, 2012, coll. « Critical Cultural Heritage Series », 205 p.

Anthropologie des techniques

Depuis quelques décennies, l’intérêt pour ce qu’il est convenu d’appeler le « tournant ontologique » a conduit les chercheurs à « repeupler les sciences sociales » [1] —, en accordant une attention sans cesse plus importante aux non-humains. C’est en premier lieu la place des animaux dans les travaux consacrés à l’animisme ou aux relations des humains avec leur environnement [2]. Cependant les artefacts font aussi partie de ces non-humains dont l’importance, selon les propositions récentes de Philippe Descola et Bruno Latour, se révèle centrale au sein des collectifs [3] — en sorte que le tournant ontologique conduit aussi à renouveler le domaine de l’anthropologie des techniques. Banalité des objets Une autre anthropologie du rite Fragments de mondes. Claude Lévi-Strauss: La Structure des mythes.

Claude Lévi-Strauss - Reflexions Faites (part 1) Claude Lévi-Strauss - Reflexions Faites (part 2) Claude Lévi-Strauss - Reflexions Faites (part 3) Claude Lévi-Strauss - Reflexions Faites (part 4) Claude Lévi-Strauss - Reflexions Faites (part 5) Claude Lévi-Strauss - Reflexions Faites (part 6) Claude Lévi Strauss "L'Homme nu" Claude Levi Strauss et la définition du mythe. Eduardo Viveiros de Castro : Métaphysiques cannibales. Faut-il penser comme un sauvage ?

Eduardo Viveiros de Castro : Métaphysiques cannibales

La civilisation occidentale est depuis longtemps fascinée par la figure du sauvage, ce double qui hante sa pensée. Depuis Montaigne, le sauvage est autant le cannibale que l’homme qui n’a en réalité rien à envier à notre civilisation en termes de mœurs : ce n’est que par un effet de croyance collective, nous dit Montaigne, que nous voulons voir en lui un primitif, une brute. Entretien avec Philippe Descola : autour de Par delà nature et culture.

Les animaux se croient-ils humains ?

Entretien avec Philippe Descola : autour de Par delà nature et culture

Une plante peut-elle me parler en rêve ? Suis-je plus semblable à un jaguar qu’à un autre homme ? Peut-on partager des qualités avec une montagne ou une forêt ?... Ces questions, à tout le moins exotiques pour nous, découlent de plusieurs conceptions du monde étrangères à notre culture, que Philippe Descola étudie dans son livre Par delà nature et culture [1].