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De l'erreur

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Penser l'erreur autrement. Éloge de l'erreur : apprendre, c'est comprendre pourquoi on se trompe ! Apprenez à échouer ou vous échouerez à apprendre. – Tal Ben Shahar (psychologue) Les erreurs sont un sujet de discussion qui soulèvent les passions.

Dans la conception traditionnelle, et bien répandue à l’école, l’erreur est souvent quelque chose de négatif. Elle se pense en termes de manque (ignorance, non acquisition ou non maîtrise, absence de travail ou d’efforts). La responsabilité de l’erreur est donc souvent renvoyée du côté de l’enfant (qui n’a pas écouté, qui n’a pas assez travaillé, qui n’a pas bien lu l’énoncé, qui a mal compris, qui ne s’est pas forcé), exceptionnellement du côté de l’adulte (parent ou enseignant qui a mal expliqué).

Dans la conception traditionnelle, il suffit donc de combler ce manque et de : réexpliquer,encourager les enfants à travailler par des récompensespunir pour qu’ils se mettent au travail,proposer de nouveaux exercices pour s’entraîner plus. Pourtant, apprendre, c’est comprendre pourquoi on se trompe. Comment as-tu fait ? 1. 2. C’est quoi ? Comment ? Éloge de l'erreur : apprendre, c'est comprendre pourquoi on se trompe ! Les erreurs sont des opportunités d’apprendre et de créer ! Un message à passer à tous grâce à ce film d’animation magique ! – Animation Land.

Se tromper, à quoi ça sert ? On commet tous des erreurs et on subit tous des échecs, même si on aimerait les éviter. Mais à quoi servent-ils ? Qu’en fait notre cerveau ? Comment être à l’écoute de ce qu’ils disent de nous ? Dans La Tête au carré, l’émission scientifique de France Inter, Mathieu Vidard entouré d’un philosophe, Charles Pépin, d’un neurobiologiste, chercheur au C.N.R.S, Emmanuel Procyk et d’un journaliste, Sébastien Bolher a fait le point sur le rôle et la perception de l’échec.

À quoi ça sert de se tromper ? À apprendre. Ce que l’on sait du traitement de l’échec par le cerveau Dans les années 1990, les chercheurs ont commencé à détecter par électroencéphalographie chez l’homme et chez l’animal des signaux qui émergeaient du cerveau au moment où les individus se rendaient compte qu’ils produisaient une réponse erronée. Puis on a fait des tests en laboratoire : on a demandé à des sujets de choisir entre deux options. Le cerveau, c’est Madame Irma ? Mais l’échec n’est pas valorisé dans la culture française.

Que signifient les erreurs des apprenants ? La linguistique et la psychologie sont actuellement, selon les termes de CHOMSKY (1966), dans une période de « mouvement » et d'« agitation ». Ce qui passait voilà quelques années pour doctrine bien établie fait maintenant l'objet d'un large débat, dont les conséquences pour l'enseignement des langues s'annoncent capitales, et dont nous commençons sans doute à peine à ressentir les effets. L'un de ces effets a peut- être été de déplacer les préoccupations, l'accent étant mis moins sur l'enseignement que sur les recherches sur l'apprentissage. Ceci s'est d'abord manifesté par un regain d'intérêt pour le problème de l'acquisition de la Ll, ce qui a forcément conduit à s'interroger sur les similitudes entre les processus d'acquisition de la Ll et l'apprentissage d'une LE.

L'utilité de cette distinction entre acquisition et apprentissage a été mise en évidence par LAMBERT (1966). Remédiation scolaire: et si on changeait le statut de l'erreur? On le sait, l’échec scolaire préoccupe beaucoup les enseignants, les parents et le politique. Plus besoin de rappeler qu’il coûte très cher à la collectivité et que ses bienfaits sur les enfants sont plus que relatifs. Du coup, il est à la mode de parler de remédiation scolaire. Mais pour qui? Et comment? Le mouvement pédagogique Changements pour l’égalité (CGé) vient de publier un rapport sur le sujet. Nous pensons que les coachings payants ne prennent une telle ampleur que parce que l’École échoue dans ses missions. Une remédiation efficace Ont-ils interrogé des enseignants et des remédiateurs? Partir de l’élève Mais comment mettre en place une remédiation efficace?

Pour mesurer le chemin parcouru par un élève, qu’il soit en difficulté ou non, on peut regarder la distance qu’il lui reste à parcourir pour atteindre l’objectif ou regarder la distance qu’il a parcourue depuis le départ. Se tromper, c’est positif! Une troisième étape est de pouvoir décoder et accompagner l’échec scolaire. L'erreur un outil pour enseigner - Jean-Pierre ASTOLFI - Ressources pédagogiques. L'erreur, grande absente de l'expérimentation scientifique en classe. Au début de l'année 2009, Les Cahiers Pédagogiques ont eu la bonne idée de rééditer un article de Jean-Pierre Astolfi (récemment décédé), publié sept ans auparavant.

L'article s'intitule "L'oeil, la main, la tête. Expérimentation et apprentissage". Jean-Pierre Astolfi était professeur en Sciences de l'éducation à l'Université de Rouen. Il a travaillé pendant plusieurs années sur le statut de l'erreur dans le système éducatif, et cet article fournit un bon exemple de sa position à ce sujet. Constater n'est pas comprendre Depuis la fin du XIXe siècle en France, l'enseignement scientifique est essentiellement expérimental.

A quoi est du cet engouement pour l'expérimentation ? L'expérimentation telle qu'elle se pratique en classe représente la "partie visible" de la science, censée faciliter la compréhension de phénomènes physiques, chimiques... qu'on peut constater à l'aide d'instruments d'observation et de mesure adéquats. Une pratique sans surprise, qui ne se suffit pas à elle-même J.P. Calaméo - Pour une éducation cognitive autour de l'erreur à l'école ! Quelle place pour la programmation ?.

Michèle Drechsler, Inspectrice chargée de mission pré-élémentaire, 01 Juillet 2011 Programmer, « déboguer » . Pour une éducation cognitive autour de l erreur à l école ! 1. L erreur au centre du processus d'apprentissage. La façon de... Michèle Drechsler, Inspectrice chargée de mission pré-élémentaire, 01 Juillet 2011 Programmer, « déboguer » . UkxPOI8zJzrs rJa 0iF4BA4vUU. Provoquer l’erreur pour apprendre.

Mes élèves ne font pas d’erreurs, m’a dit un jour un enseignant. C’est quand même surprenant comme affirmation. Après tout, il y a tellement d’expressions dans la langue française qui nous appellent à faire preuve d’humilité! La perfection n’est pas de ce monde… l’erreur est humaine… apprendre par essais erreurs… Voyant sans doute mon étonnement, il a rapidement enchaîné en précisant sa pensée. Ses élèves ne font pas d’erreurs, du moins, pas au sens de faute. Si j’écris garson, c’est une erreur en fonction d’une norme qui, par convention, s’écrit garçon. Du point de vue de l’enseignant que j’ai rencontré, l’erreur est souhaitable sans quoi il ne pourrait pas faire progresser ses élèves.

Mais chaque fois qu’un élève se trompe, c’est un moment pour apprendre autant pour l’enseignant que pour l’élève. Malheureusement, beaucoup d’enfants et même des adultes se voient paralysés à l’idée même de se tromper. La sanction qui accompagne l’erreur bloque le processus d’apprentissage. Pdf STATUT ERREUR. La valeur de l’erreur. Il est interdit de se tromper Même si cette règle n’est pas explicite, nous l’avons tous intégrée. Nous savons qu’il est préférable d’éviter le mot « faute » qui est chargé de culpabilité alors que l’erreur se corrige et permet l’apprentissage, mais malgré cette prise de conscience, nous n’avons toujours pas le droit à l’erreur.

Combien d’enfants et d’adultes préfèrent ne pas faire plutôt que de mal faire ? Rendre l’erreur constructive et même heureuse est un réel défi. Nous fuyons l’erreur, trop souvent synonyme d’échec car c’est trop douloureux d’en assumer la responsabilité. Face à la douleur de l’erreur, « c’est pas moi, c’est les autres » Notre culture est aussi celle de la culpabilité. Et si évaluer, c’était donner de la valeur ? Dès la maternelle, des bonhommes pas contents ou contents viennent souvent évaluer les productions des touts petits.

La boutique de Jack Koch L’impuissance acquise Ne pas réussir c’est mal et ça fait mal. L’effet miroir du sentiment d’incompétence Commentaires. La pÉdagogie de l erreur corriger et remÉdier. Panser l'erreur à l'école. Quelle place donner à l'erreur dans le système éducatif ? On sait que la peur de se tromper est un tel frein chez les élèves français que c'est un élément d'explication pour nos mauvais résultats dans PISA. Yves Reuter, professeur en didactique du français à Lille 3 et fondateur du laboratoire Théodile, lui consacre un petit ouvrage plein de finesse qui vise à disséquer la bête pour mieux la connaître. Yves Reuter découvre ainsi que l'erreur est plutôt un dysfonctionnnement, un terme plus propre à l'étude.

Il nous fait découvrir qu'il a un sens, qu'elle nous apprend beaucoup de choses sur nos disciplines et nos façons d'enseigner. Le dysfonctionnement fonctionne un peu comme un indice révélateur de l'enseignement. Au delà du jeu de mots, "Panser l'erreur" prend alors tout son sens. C'est par l'erreur que l'on découvre le savoir disciplinaire et qu'on observe ses pratiques. En 150 pages, c'est un sacré voyage que nous fait faire Yves Reuter. Je suis chercheur, pas prescripteur.

Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ? Au plus près des besoins de l’enfant – Accompagner l’élève Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ? Un texte de Daniel Calin À l’école, les erreurs ont longtemps été des fautes. Elles n’étaient pas considérées comme des occasions d’apprendre, mais comme les bases de l’évaluation. Elles étaient suivies d’une correction, dans laquelle les maîtres se contentaient généralement d’amener l’élève à effacer sa faute en lui substituant la bonne réponse, dictée par la maître, à la mauvaise réponse qu’il avait produite lorsqu’il était livré à lui-même, lors de la réalisation de l’exercice ou du devoir(1). Quel est le problème ? Selon le modèle pédagogique actuellement dominant, le terme même de faute serait à proscrire, du fait de sa connotation morale négative.

Alain anticipe ainsi remarquablement sur la philosophie bachelardienne, dont on s’accorde d’ordinaire à faire l’inspiratrice des pédagogies de l’erreur(3). Qu’on ne s’y trompe cependant pas. Daniel CalinSeptembre 2006. Erreur et apprentissage - SAPEA. Information Auteur : Philippe Dessus, Espé & LSE, Univ. Grenoble Alpes. Le quizz a été réalisé par Émilie Besse, projet ReflexPro. Date de création : Janvier 2006. Date de modification : 15 octobre 2017. Statut du document : Terminé. Résumé : On a accordé récemment à l’élève un “droit à l’erreur”, et les programmes officiels ont mentionné que cette dernière était “l’outil privilégié du maître”. Licence : Document placé sous licence Creative Commons : BY-NC-SA. Introduction¶ Voici un florilège de citations à propos de l’erreur. “Tout le monde commence par faire des erreurs, et un peintre qui ne comprendrait pas les erreurs qu’il fait ne pourrait jamais les corriger”.

À la lecture de ces mots, il est flagrant, d’une part, que l’erreur (et leur compréhension) est une part importante du processus d’apprentissage. Les seconds se sont principalement intéressés à des situations dans lesquelles une bonne réponse était à trouver. Ce que l’on sait¶ L’erreur d’un point de vue philosophique¶ Inattention. Le traitement de l'erreur en classe by Catherine Pelletier on Prezi. Statut de l erreur. Les mécanismes de l'erreur. L erreur un outil pour enseigner. Dossier erreur. L’erreur pour apprendre. L’erreur est un impondérable de l’acte d’apprendre. Omniprésente, multiforme, pernicieuse, maligne, entêtante, saugrenue, obstinée ou accoucheuse, révélatrice, elle est encore souvent mal perçue et sanctionnée dans notre système scolaire. L’erreur a des statuts divers, elle questionne et interpelle.

Qui n’a pas connu le découragement en corrigeant des copies qui révèleraient tant les failles des élèves que de l’enseignement, voire de l’enseignant ? Pourtant, les professeurs savent qu’il est nécessaire de prendre en compte les erreurs des élèves pour les faire progresser. Mais comment faire ? Si les enseignants ont bien conscience que « l’erreur est un outil pour enseigner », pour reprendre les mots de Jean-Pierre Astolfi, savent-ils pour autant comment s’y prendre ? Vous trouverez dans ce dossier des récits et des méthodes issus des expériences de praticiens, mais aussi des articles abordant les différentes dimensions de l’erreur en pédagogie. L’erreur, une étape nécessaire de l’apprentissage - Éducation prioritaire. L’erreur est considérée comme une étape de l’apprentissage, nécessaire et source d’enseignements pour tous.

L’apprentissage n’est pas un processus linéaire. Il passe par essais, tâtonnements, erreurs, échecs… Il y a donc pour les élèves un droit à l’erreur qui doit être reconnu et pris en compte. Le travail sur l’erreur permet d’instaurer un climat de confiance dans lequel l’erreur n’est plus stigmatisée mais devient un matériau collectif pour la construction du savoir. Pour l’élève, le retour réflexif sur l’erreur est une voie propice pour accéder à une meilleure compréhension de la notion étudiée.

Par ce travail, il découvre aussi son propre fonctionnement intellectuel et gagne en autonomie. Pour l’enseignant, l’exploitation de l’erreur est un instrument de régulation pédagogique. Elle permet de découvrir les démarches d’apprentissage des élèves, d’identifier leurs besoins, de différencier les approches pédagogiques, de les évaluer avec pertinence. Bibliographie. Le traitement et l'utilisation des erreurs: L a pédagogie de l'erreur. L’erreur, un passage obligé dans la maîtrise des savoirs et des connaissances Réalisé par: Lahouam M - moussa 23.

Cet exposé intitulé : « L’erreur, passage obligé dans la maîtrise des savoirs et des connaissances », est un travail simplifié inspiré de plusieurs études réalisées dans le domaine et qui sont (référencées dans le texte avec les noms de leurs auteurs), dans le but de rendre encore plus facile la compréhension du concept de l’erreur.I-Introduction Dans l'apprentissage scolaire, Il est inévitable que l'élève, au cours de sa formation, fasse des erreurs.

Si, traditionnellement, le concept d'erreur est lié à l'idée de faute avec ses connotations négatives, la pédagogie actuelle préconise que les erreurs des élèves soient prises en compte par leurs enseignants. Elle n'est plus la manifestation d'une non-connaissance qu'il convient d'ignorer ou de corriger immédiatement, mais d'une connaissance inadéquate sur laquelle la connaissance correcte va pouvoir être construite. De plus, elle est forcément présente et transitoire. II-Définition de l’erreur.