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L'annuaire des MOOC Francophone. Cours en ligne: pour réenchanter la révolution Mooc, passez aux Spoc. Temps de lecture: 6 min Durant un an ou deux, les cours gratuits en ligne ont semblé être l’avenir tout tracé de l’enseignement supérieur. Pourquoi, s’étaient demandé plusieurs spécialistes influents de l’informatique, avoir des milliers de lycées et d’universités donnant tous le même cours à de petits groupes d’étudiants à travers le pays, lorsqu’il est possible de voir le même cours dispensé au monde entier par un seul enseignant particulièrement brillant via Internet?

Dans un article de Wired paru en mars 2012 à ce propos, Sebastian Thrun, fondateur d’Udacity et spécialiste en intelligence artificielle de l’université de Stanford, prévoyait qu’il ne resterait plus dans dix ans qu’une dizaine d’institutions d’enseignement supérieur au monde. Et Udacity, estimait-il, pourrait en faire partie. Toutefois, cette prédiction semble aujourd’hui grandement exagérée. Et si ces cours complétaient les autres? Anant Agarwal, président d’EdX, pense que c’est possible. L'exemple de Salman Khan. MOOCs et enseignement supérieur pour tous : la belle illusion.

Les dirigeants des principales plateformes américaines de MOOC affirment volontiers que grâce à eux, l'accès aux études supérieures va être considérablement facilité partout dans le monde. Il suffit d'une connexion à Internet et hop, tous étudiants, tout au long de la vie. Mais cette vision idyllique, parfaitement en phase avec la mythologie développée aux Etats-Unis faisant de ce pays un sauveur pour l'humanité, ne recouvre pas vraiment la réalité. C'est ce que soulignent avec insistance quelques responsables éducatifs qui connaissent bien les pays en voie de développement et l'Afrique en particulier.

Un accès pas si facile qu'il y paraît Sur le portail d'eLearning Africa, on lira avec intérêt l'article écrit par Alicia Mitchell, intitulé "MOOCs : les inégalités sous-jacentes". Mme Mitchell désigne trois obstacles majeurs à l'accès à l'enseignement supérieur pour tous promis par les responsables des plateformes américaines de MOOCs : Rien n'a encore changé au niveau pédagogique. L'incroyable productivité des cMOOCs. Si vous vous intéressez à l'actualité des MOOCs et lisez les articles réguièrement publiés sur Thot Cursus sur ce sujet, vous devez maintenant savoir qu'on distingue habituellement deux catégories de MOOCs : - Les xMOOCs, qui sont des cours académiques massivement distribués; les contenus sont préparés par l'institution distribuant le cours, et les apprenants doivent assimiler ces contenus.

Des tests réguliers et un examen final (qui peut prendre diverses formes) permettent de vérifier le niveau de rétention et de compréhension des contenus, et d'attribuer un certificat de réussite à ceux qui ont obtenu le niveau minimal exigé. - Les cMOOCs, qui sont des espaces de co-construction des savoirs et savoir-faire par les apprenants eux-mêmes. Les animateurs du cours établissent une liste de sujets qui sont abordés dans le cadre d'une progression, fournissent des ressources favorisant la réflexion et facilitent les interactions. Ces MOOCs peuvent faire l'objet d'une validation ou pas.

ITyPA. Entre xMOOC et cMOOC ... redonner du sens à la présence ? Lors d’un webinaire organisé pour les « Dix ans de T@d », j’ai abordé la question de la rencontre entre les xMOOC (des MOOC plutôt transmissif) et les cMOOC (d’approche résolument connectiviste) avec le concept de Classes inversées (Flipped Classrooms). J’avais décrit il y a quelque temps les aspects pédagogiques de cette nouvelle vague en introduisant certaines questions relatives à « mais que vont devenir les campus ? » sur un ton un tout petit peu provocant du style « De qui se mooc-t-on ? » Dans ce billet, je souhaite avancer quelque peu dans cette réflexion dans le sens d’une hybridation (souhaitable selon moi) entre la présence (ce qui se fait ou devra se faire sur le Campus du XXIème siècle) et la distance (l’externalisation des savoirs, les compétences exercées dans les communautés d’apprentissage ou de pratiques en ligne).

Ma première réflexion sera de partir de l’hybridation, selon moi, le chemin de l’innovation. Allez on y va. 1. 2. 3. OpenClassrooms, ex-Le Site du Zéro - Les cours les plus ouverts du Web. Apprendre par soi-même, mais pas tout seul et pas pour rien. Après avoir compilé le Répertoire des cours ouverts et Moocs (Open Courseware) et celui des ressources éducatives libres (OER), j’ai été impressionné par l’expansion qu’a pris le mouvement de l’éducation ouverte depuis deux ans. Ce ne sont plus quelques centaines de cours en anglais mais bien des dizaines de milliers en plusieurs langues, du polonais au mandarin en passant par l’espagnol, le français ou le portugais et autres langues. À ces cours s’ajoutent des réseaux d’entraide et de diffusion bien organisés. Mais en regardant les chiffres de fréquentation de la plupart de ces sites, on constate qu’ils n’ont rien de mirobolant.

Visiblement ce sont les initiés qui les fréquentent et les exploitent : certains professeurs, conseillers pédagogiques et concepteurs de cours. Compte tenu de la qualité de ce qu’on y trouve, on dirait qu’il manque un ingrédient pour faire lever la pâte. Pas tout seul Pas pour rien Pourquoi un professeur enseigne t’il ce sujet pointu ? Communautés d'apprentissage, e-learning et MOOCs. Sur son blog Pédagogie universitaire - Enseigner et Apprendre en Enseignement Supérieur, Amaury Daele propose un billet consacré aux communautés de pratique et d'apprentissage, qui contient principalement un diaporama intitulé "Développer des communautés d'apprentissage pour soutenir le e-learning".

Ce diaporama est une ressource de formation; on y trouvera donc des adresses directes aux étudiants de M. Daele, qui ne nous intéressent pas nécessairement ici. Précisions toutefois que ces étudiants sont en réalité des enseignants et des formateurs qui se trouvent donc à la fois dans la posture de l'enseignant et dans celle de l'apprenant. Mais le diaporama comprend également de nombreux éléments utiles à tous ceux qui souhaitent mettre en place ou faciliter la mise en place de communautés de pratique ou d'apprentissage en soutien à un cours distribué à distance ou même en blended learning. Communauté de pratique ou d'apprentissage ?

- La communauté est animée. Références : Daele, Amaury. Cartographie des MOOC français. Les MOOCs sont-ils condamnés ? À la mi-novembre 2013, Sebastian Thrun, ancien salarié de Google, ancien enseignant à Stanford, co-fondateur de Udacity, pionnier des xMOOCs avec le fameux cours consacré à l'intelligence artificielle qui avait rassemblé plus de 160 000 étudiants, a déclaré qu'il jetait l'éponge et arrêtait les MOOCs universitaires.

Dans la déclaration motivant sa décision, Thrun disait avoir un problème "moral" : les MOOCs ne remplissent pas leur office, ils ne fournissent pas un enseignement de qualité. Conséquemment, une toute petite fraction seulement des milliers d'inscrits parvient jusqu'au terme du cours, et dans ce petit groupe on trouve ceux qui sont déjà les mieux dotés en termes d'autonomie et de pré-requis. Bref, le MOOC ne va pas permettre au monde entier d'accéder à l'enseignement supérieur. Et Udacity ne figurera pas parmi les 10 universités survivantes au niveau mondial en 2060, comme Thrun l'avait impudemment déclaré voici seulement deux ans. MOOCs, lendemain de fête Mon MOOC à moi... MOOC : comprendre le Transmedia Storytelling. MOOC : attention, mirage ? La frénésie MOOC : quand l’innovation est contre-révolutionnaire | BibliOpen.

(Riff a GIF of David Kernohan’s Day of the MOOC poster for the Horror of the MOOCs assignment) On assiste depuis plusieurs mois à un véritable déferlement médiatique sur les MOOCS (Massive online open courses), CLOMS en français (cours en ligne ouverts et massifs). Mais qu’en est-il réellement de ce dispositif anglo-saxon lorsqu’on le considère dans l’environnement français de l’enseignement supérieur ? Vous avez dit MOOCS? Quelque soit le type de MOOC mis en place (cMOOC ou xMOOC : individuel ou collaboratif) on ne peut pas considérer que ce dispositif puisse à lui seul être à même de révolutionner la pédagogie universitaire.

Les MOOCS restent à ce stade, sur le plan pédagogique, une potentialité pour les enseignants et les étudiants. Au delà de l’innovation, la rénovation pédagogique Comme le précise Matthieu Cisel dans son guide du MOOC, le préalable à la fabrication d’un Mooc nécessite la constitution d’une équipe pédagogique que nous qualifierions « d’étendue ». Ne nous trompons pas. MOOCs. 2013, l'année des Moocs en français ? Les Moocs étaient des grains de sable, ils sont en train de se transformer en rochers. Pas une enceinte universitaire dans laquelle on n'évoque ces cours en ligne massifs et ouverts, qui attirent des millions de participants sur les plateformes américaines. À première vue, il semblerait que ce mouvement soit en capacité d'emporter tout l'enseignement supérieur mondial dans une avalanche dont sortiront bien peu de survivants.Mais, à y regarder de plus près, on voit que les choses ne sont pas aussi catastrophiques qu'elles en ont l'air pour les prestataires d'enseignement supérieur francophones et européens.

Plusieurs Moocs en français attendent vos inscriptions La communication se fait mezza voce, mais celui qui tend l'oreille comprendra bien vite que plusieurs projets de Moocs en français sont en voie de finalisation. Pour plusieurs d'entre eux, les inscriptions sont déjà ouvertes : Deux de ces acteurs ne sont pas des débutants en matière de Moocs. Le Royaume-Uni entre par la grande porte. Répertoire des cours ouverts et Moocs - Pour apprendre gratuitement, voici des cours ! Au début, beaucoup de plates-formes de cours ouverts étaient offertes par de grandes institutions ou à l'initiative d'organismes appuyés par des fondations. On y trouvait le MIT et plusieurs partenaires du consortium OCW, mais maintenant le mouvement s'étend aux initiatives gouvernementales et privées qui s'adressent aux professionnels et à ceux qui veulent le devenir.

Nous avons inclus à ce répertoire les cours de Khan Academy, qui se déclinent maintenant en plusieurs langues dont le français, ceux de Code Academy, de Ted Ed, de Néomédia, de d'autres institutions indépendantes et sans doute encore d'autres dans le futur. Les cours ouverts ne donnent pas souvent de certification reconnue, mais couplés à un système indépendant de badges, comme Open badges, la certification indépendante, communautaire, sociale ou autre formule commence à apparaître et être reconnue dans plusieurs domaines professionnels.

P2PU et BadgeOS pour WordPress ont déjà commencé ! Universités numériques thématiques : OCEAN, un nouveau venu du côté des MOOC.