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OGM : retour sur « l’affaire Séralini » et le journalisme scientifique. Peut-être se souvient-on encore de la publication en septembre 2012 des résultats d’une étude du professeur Gilles-Éric Séralini et de son équipe concluant à la toxicité du maïs transgénique NK 603, des conditions de cette publication, de l’intense médiatisation qui s’en est suivie et des vives controverses qui l’ont entourée. Si nous nous proposons de revenir sur ce temps fort de l’actualité médiatique, ce n’est pas pour nous prononcer sur la validité scientifique de cette étude : elle excède nos compétences. Ni pour prendre position dans la confrontation entre les anti et les pro- OGM : une telle prise de position ne relève pas de la critique des médias. Il vaut la peine en revanche de s’interroger sur les conditions d’exercice du journalisme scientifique dans un contexte de déferlement et de controverses médiatiques.

I. Un « scoop » du Nouvel Observateur Tout a débuté en septembre dernier. Une exclusivité injustifiable Un dossier marketing Les pages défilent et se ressemblent. II. III. Why Monsanto’s attempt to “disappear” tumours is invalid. An Earth Open Source briefing, 26 September 2012 Monsanto has invoked “historical norms” to dismiss findings of increased tumours and mortality rates in rats fed GM maize NK603, as well as in rats exposed to levels of Roundup claimed by regulators to be safe, in a 2-year study by Professor Gilles-Eric Seralini’s research team in France. Monsanto says that the increased mortality rates and tumour incidence “fall within historical norms for this strain of laboratory rats, which is known for a high incidence of tumours”. By “historical norms” and “within this historical range”, Monsanto means historical control data – data from various other studies that they find in the scientific literature or elsewhere.

The only scientifically valid control for such experiments is the concurrent control, not historical control data. Historical control data consists of a wide range of data gathered from diverse experiments performed under widely differing conditions. Read the full report here... Why did Seralini block pre-publication access to his paper? One of the charges being made against Seralini's team is that they sought to manipulate media coverage of their study. As the BBC reported: "In a move regarded as unusual by the media, the French research group refused to provide copies of the journal paper to reporters in advance of its publication, unless they signed non-disclosure agreements.

The NDAs would have prevented the journalists from approaching third-party researchers for comment. " What could possibly justify blocking pre-publication access to the paper? Well, how about what has happened to other studies with findings that raised concerns about GM food crops? In the case of Arpad Pusztai, for example, after news got out that The Lancet was planning to publish his research showing harm from GM potatoes, attempts to rubbish the study began well ahead of publication, with one UK newspaper's science correspondent even running a spoiler piece claiming that the research was going to be published despite having failed peer review.

OGM : les académies scientifiques désavouent le Professeur Séralini | De l’intérêt du conflit. Les voies des académies scientifiques sont décidément bien mystérieuses. Dans un communiqué de presse [PDF] émis vendredi 19 octobre, les académies de science, médecine, pharmacie et leurs consœurs désavouent les travaux du Professeur Séralini sur le maïs GM NK603 et le Roundup. Les académiciens annoncent : « Les données présentées ne peuvent remettre en cause les études ayant conclu à l’innocuité sanitaire [...] des plantes génétiquement modifiées. » Ce nouvel avis d’experts n’apporte en soit pas d’éléments scientifiques nouveaux, mais porte un coup dur à la réputation du Professeur Séralini. « Nos critiques portent sur la méthodologie et la déontologie », précise Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, indiquant également : « Nous avons fait le choix de ne pas considérer dans l’immédiat la toxicité rénale et hépatique, mais de nous intéresser aux tumeurs qui sont au centre de l’intérêt médiatique apporté à cette étude. » Un anonymat bien arrangeant.

Lettre ouverte : Séralini et la science. Je publie ici la traduction française d'une lettre ouverte de scientifiques publiée dans Independent Science News en soutien de l'étude de GE Seralini (eh oui, il existe de nombreux scientifiques qui sont d'accord avec lui). On peut retrouver le texte ici avec en plus les auteurs, les signataires et les références. Une nouvelle étude du groupe français de Gilles-Eric Séralini décrit les effets nocifs sur les rats d'une diète contenant du maïs transgénique (variété NK603) – avec et sans l'herbicide Roundup – et du Roundup seulement.

La presse a largement rapporté les critiques de certains scientifiques (Carmen, 2012; Mestel, 2012; Revkin, 2012; Worstall, 2012) sur cette étude examinée par des pairs (Séralini et autres, 2012). L'étude de Séralini et l'attention médiatique qui en résulte font ressortir des difficultés fondamentales qui se posent à la science dans un monde de plus en plus dominé par l'influence des grandes sociétés. 2) Rôle des médias scientifiques.

Le HCB invalide les conclusions de l’étude de Séralini sur l’OGM NK 603 et le Round-up. Le HCB invalide les conclusions de l’étude Séralini sur l’OGM NK 603 et le Roundup Tumeurs relevées par l’équipe du Professeur Séralini suite à une alimentation des rats avec l’OGM NK603. Crédit AFP L’étude du Professeur Gilles-Éric Séralini remettait visiblement en cause l’innocuité d’un maïs génétiquement modifié tolérant à un herbicide. Le Haut Conseil des biotechnologies remet quant à lui en cause la validité de l’étude et de ses conclusions. Le Haut Conseil des Biotechnologies a auditionné les auteurs de l’étude dans le cadre d’une analyse globale de la méthodologie, des résultats et des implications de cette expérimentation. Au début de la polémique, Jean-François Dhainaut, Président du HCB, avait tenu « à rappeler que ces questions sont extrêmement sensibles et que l’information doit être maniée avec prudence et avec sérieux, afin de prévenir la surinterprétation médiatique de données scientifiques qui nécessitent une analyse approfondie avant toute interprétation définitive« .

OGM : merci, monsieur Séralini ! 11 octobre 2012 Je connais un peu Gilles-Éric Séralini : c’est un scientifique, un vrai. Un chercheur en biologie. Un homme moral et un citoyen préoccupé non seulement par les mystères de la génétique, mais par l’évaluation de ce que la science ajoute – ou retranche – à la qualité de nos vies. Nous avons un ami commun : Jean-Marie Pelt, botaniste, pharmacologue, écologiste de la première heure et (c’est rare qu’on puisse ainsi l’écrire !) Homme bon. Gilles-Éric Séralini travaille sur les OGM (les organismes génétiquement modifiés), leurs pompes, leurs avantages supposés, leurs à peu-près inquiétants et leurs dangers probables. On a voulu se débarrasser de Séralini, on l’a pris pour cible, on a coupé une bonne partie des crédits de son laboratoire, on a torpillé ses recherches, on a ravagé sa carrière.

Séralini s’est entêté. Les scientifiques liés aux grands groupes OGM n’ont pas manqué de réagir avec une acrimonie éloignée des propos amènes que devraient échanger les savants. Maïs OGM, une belle paire d’experts ! Par Brigitte Rossigneux Les scientifiques qui s’en prennent à l’étude de Séralini sur le maïs OGM sont d’une indépendance qui gagne à être connue ! Feu à volonté ! On sait le ramdam déclenché par l’étude de Gilles-Éric Séralini sur le maïs OGM de Monsanto. Les snipers de l’industrie agroalimentaire n’ont pas fini de dégainer. « C’est du show, pas de la science », s’est étranglé, illico dans le JDD, Marc Fellous, professeur émérite de génétique humaine.

Sans préjuger des éventuelles failles de l’étude, il n’est pas inintéressant de savoir qui sont vraiment ceux qui la pourfendent avec une telle véhémence. Quant à Gérard Pascal, il était membre éminent de la Commission du génie biomoléculaire, dont Fellous était président jusqu’en 2007. Le même Fellous est également co-fondateur de l’Association française des biotechnologies végétales, l’AFBV. Mais de là à soupçonner cette chic bande de jugements éthiquement modifiés… Le Canard Enchaîné N° 4797 du 3 octobre 2012 Répondre à cet article.

AAAS Captured from the Top Down. Has one of the nation’s premiere scientific organizations been captured by big corporations? Michelle Simon of Grist Magazine says yes. Stacy Malkan of the Yes on 37 Campaign says yes. Charlie Cray of Greenpeace says yes. But the scientific organization in question – the American Association for the Advancement of Science – says no. The issue was put front and center when the board of directors AAAS dropped a bomb this week – just a week before Californians go to the polls to vote on a law – Prop 37 – that would require the labeling of genetically modified foods (GM foods). The AAAS board issued a statement claiming that foods containing ingredients from genetically modified (GM) crops “pose no greater risk than the same foods made from crops modified by conventional plant breeding techniques” and that legally mandating labels on GM foods could therefore “mislead and falsely alarm consumers.”

Simon points out that the chair of the AAAS Board is Nina Fedoroff. Captured from the top down. OGM : les académies scientifiques désavouent le Professeur Séralini | De l’intérêt du conflit. OGM : Après la publication de Gilles Eric Séralini, un nouveau document d’infOGM montre le manque de rigueur de dossiers d’homologation d’OGM ! African scientist discusses GM maize study. 1.Genetically-modified organisms in news again2.Sprague Dawley rats frequently used in long-term toxicity/carcinogenicity studies NOTE: Item 2 shows that the Sprague-Dawley (SD) rat used by Seralini far from being the "wrong rat", as Seralini's critics endlessly repeat, is actually the standard for Monsanto's 90-day tests on GMOs and for industry and independent 2-year chronic toxicity and carcinogenicity tests on chemicals.

Peer-reviewed data also show, incidentally, that the SD rat is an excellent human-equivalent model for predicting cancer in humans in long-term (2-year) studies.–-–-1.Genetically-modified organisms in news againProfessor John MooreSunday Mail (Zambia), October 9 *Two weeks ago, the Sunday Mail produced an exclusive investigative story which showed how unsafe genetically-modified organisms (GMO) maize is on rats as they developed tumours after being subjected to GMOs. Professor G. The results are really shocking. 1. 2. Une expérimentation russe avec des rats nourris d’OGM va être diffusée en direct. Les chercheurs russes diffuseront en direct une expérience montrant les effets des OGM dans la nourriture des rats.

Cette annonce arrive après qu’une étude française ait constaté que les OGM ont sur des rats des effets négatifs, qui ont entraîné la suspension provisoire des importations russes de maïs génétiquement modifié de Monsanto. Condamnant les OGM, des scientifiques russes projettent une expérience unique Les scientifiques français de la faculté de Caen ont tiré la sonnette d'alarme le 19 septembre, après la publication des photos de leur étude sur les tumeurs des rats nourris de maïs génétiquement modifié. En Russie, des chercheurs de l'Association nationale pour la sécurité génétique ont désavoué publiquement les organismes génétiquement modifiés (OGM) et ont déclaré leur intention de mener une expérience que le public pourra voir, qui permettra à ce dernier de formuler des opinions avisées sur les OGM. Le groupe 1 aura un régime riche en soja et maïs génétiquement modifiés. Toxicité des OGM : le charlatanisme décortiqué.

Retour sur l’étude de Gilles-Éric Séralini et du CRIIGEN qui visait à démontrer la toxicité des OGM, relayée bruyamment il y a deux semaines notamment par Le Nouvel Obs. Dans un premier article, nous avions dénoncé la mise en scène médiatique et les manquements à l’éthique scientifique. Dans ce second article, nous exposons les lacunes rédhibitoires de l’étude.Par Anton Suwalki. Lire la première partie : Toxicité des OGM : les charlatans sont de retour Quelques remarques de fond sur l’étude Des lecteurs pourront observer à juste titre que l’analyse qui suit n’émane pas d’un toxicologue ni d’un oncologue [].

C’est exact, mais il faut souligner qu’aucun des auteurs de l’étude ne l’est non plus. D’autre part, si des spécialistes devaient confirmer certains résultats de Gilles-Éric Séralini, il faudrait alors évidemment en tenir compte. A/ Nombre de rats par groupes B/ Mortalité C/ Tumeurs : anomalie dans le groupe contrôle, et non pas dans les groupes traités ! —-Sur le web. Notes : OGM et pseudo-science, un mauvais mélange. Le cocktail de parti-pris, d’auto-promotion et d’errements scientifiques dont Gilles-Éric Seralini s’est rendu responsable aura fait plus de dégâts aux adversaires de la multinationale Monsanto que tout ce qu’elle aurait pu entreprendre.Par Stéphane Montabert, depuis Renens, Suisse.

L’affaire commencée il y a quelques semaines avec l’étude-choc du professeur de biologie moléculaire Gilles-Éric Seralini semble arriver à sa fin, avec le rejet formel de ses conclusions par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) jeudi dernier – information guère reprise dans la presse locale, pour les raisons que l’on devine. Les scientifiques de l’EFSA ne sont pas tendres envers le chercheur et son équipe : L’EFSA ne ferme pas complètement la porte au chercheur-militant, demandant des informations supplémentaires quant au protocole de recherche employé par l’équipe du laboratoire CRIIGEN pour lui permettre d’acquérir la compréhension la plus complète possible de l’étude. Hélas, M. M. Mais M. Séralini : discrédité sur le plan scientifique. Vainqueur sur la com’ La publication du communiqué de presse du HCB (conseil scientifique) et celui de l’ANSES, montrent que l’étude seralinesque n’apporte rien de nouveau sur le plan scientifique.

Elle est même irrecevable… Mais l’opération de com’ de Gille-Eric Séralini et de Corinne Lepage a fonctionné à merveille, avec le franc appui des pouvoirs publics français. Il est patent, vu le calendrier et les déclarations du ministre de l’agriculture quelques heures avant la publication des avis du HCB et de l’ANSES, que la partie politique des communiqués repris par la presse allaient offrir une porte de sortie aux pouvoirs publics mais aussi à Séralini. Décryptage : botter en touche, renforcer la communication initiale du gouvernement sur les lacunes des études d’homologation et laisser croire qu’une véritable étude sur le long terme est nécessaire.

Il ne faut pas être dupe, le gouvernement a offert une porte de sortie à Gilles-Eric Seralini et à Lepage. Bravo les artistes. Nouvelle salve à venir dans le marketing de la peur. De nombreux journalistes et scientifiques, dont un certain nombre opposés aux OGM, ont vivement critiqué l’opération de com’ soigneusement orchestrée par le CRIIGEN et Cie pour leur étude « choc » sur un maïs OGM. Des commentateurs ont aussi mentionné le fait qu’il y avait derrière ce « scoop » deux livres et un film à vendre.

C’est indubitable. Il nous semble cependant qu’un aspect n’a pas été assez souligné : l’intérêt commercial de deux des financeurs de l’étude – Auchan et Carrefour – dont le chiffre d’affaire dépasse ensemble les 135 milliards d’euros (contre 9 milliards pour Monsanto…). Selon Corinne Lepage, la raison de leur implication est simple : « Les groupes appartenant au CERES (dont Carrefour et Auchan) y avaient également leur intérêt : ils sont responsables des produits de grande consommation qu’ils distribuent. » Sauf qu’elle omet de dire que ces deux géants de la grande distribution ont des arrière-pensées mercantiles dans cette opération.

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