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[Les conditions de travail chez Google] Le travail invisible des salariés des « drives » Délégué syndical central CGT Carrefour et délégué syndical CGT Carrefour Port-de-Bouc (13) « A Carrefour Port-de-Bouc, un drive a été ouvert. Ce sont les copains de travail qui se le tapent en plus de leur charge de travail habituelle. Ce n’est pas anodin car ça a été fait à embauche constante. Les organisations du travail et les cadences de travail sont perturbées et ça aboutit à ce que le patronat recherche : la productivité à tout va. » « Le système de notre drive est le suivant : les commandes sont passées par les clients sur Internet, croyant commander chez Carrefour Port-de-Bouc. En fait leurs commandes arrivent au drive autonome de Carrefour Vitrolles où elles sont préparées. Donc, l’entrepôt de Vitrolles nous livre deux fois par jour en camion réfrigéré. Il s’arrête au rayon auto, il cavale derrière le magasin, il contrôle la réception de marchandise, il la met dans une chambre froide ou dans le sec et il retourne au rayon auto.

. « Il y a différentes stratégies quant aux drives ». Des efforts pour améliorer les conditions de... Les distributeurs s'emparent du sujet des conditions de travail dans le drive. À commencer par Auchan qui vient de signer un accord sur la prévention des risques professionnels dans ce nouveau type de commerce avec la Carsat (Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail) Nord-Picardie. Sont concernés 2 700 salariés et 83 drives Auchan. « Pour nous, commerçants d'hypermarchés, c'est un nouveau métier, explique Pascal Damien, patron du drive chez Auchan. Avec le drive, nous devenons des industriels qui produisent des caisses et qui emploient des logisticiens. » L'éclosion du format a vu se développer un nouveau métier, celui de préparateur de commandes, « une activité potentiellement sinistrogène », selon Vincent Corlier, ingénieur-conseil à la Cramif (caisse régionale d'assurance-maladie d'Ile-de-France).

Déplacement minimal Grâce aux systèmes d’information, nous mettons les produits à faible rotation dans les zones d’accès les moins confortables. Attirer de nouvelles recrues. Chez Amazon France, les conditions de travail font aussi jaser. Récemment épinglées par une enquête du New York Times, les conditions de travail chez le géant de la vente en ligne Amazon alimentent la polémique. En France aussi, certains salariés dénoncent leur traitement, même si leur profil est différent de celui des cols blancs basés aux Etats-Unis.

Il s'agit en effet en majorité d'employés travaillant dans les entrepôts chargés d'expédier les colis. Le point avec Sébastien Boissonnet, délégué syndical CGT de l'entreprise. Capital.fr : Les conditions de travail chez Amazon aux Etats-Unis ont récemment été pointées du doigt. Qu'en est-il en France ? Sébastien Boissonnet : Nous ne sommes pas vraiment surpris de cet état de fait. En France aussi, les conditions de travail sont déplorables. Capital.fr : Pour compenser, les salaires sont-ils au niveau ? Capital.fr : La situation est-elle similaire parmi les cadres de l'entreprise ? Capital.fr : Avez-vous entamé des négociations pour faire bouger la situation ? Propos recueillis par Thomas Le Bars.

L’hôpital ne veut plus prendre son mal en patience. Parce qu’ils veulent «sauvegarder la qualité des soins en France», les soignants se sont donné rendez-vous dans la rue, ce mardi, à l’appel des fédérations FO, CGT, SUD et CFTC de la fonction publique hospitalière, mais aussi d’une vingtaine d’organisations infirmières salariées, libérales ou étudiantes. Leur but : dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail, notamment dans les hôpitaux publics. «Etranglement budgétaire», manque de personnel, augmentation des cadences, travail «à la chaîne», management nocif et perte de sens : les griefs sont nombreux. Selon le ministère des Affaires sociales, le taux de mobilisation sur l’ensemble des personnels hospitaliers appelés à la grève était, ce mardi, de 8 % et de 12 % chez les infirmières. Ils étaient plus d’un millier d’infirmiers et d’aides-soignants devant la gare Montparnasse à Paris. Pour la fédération santé de la CGT, c’est la «logique d’austérité budgétaire» qui pèse sur l’avenir des hôpitaux.

Amandine Cailhol. Comment Disneyland Paris améliore le quotidien de ses salariés.