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Première guerre mondiale

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1914-1918 : La grande guerre en Midi-Pyrénées. Les Toulousains dans la Grande Guerre : le quotidien de nos soldats au front. Rémy Cazals, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Toulouse Jean-Jaurès et spécialiste de la Grande Guerre, évoque le quotidien des soldats du Midi dans les tranchées du Nord de la France.

Les Toulousains dans la Grande Guerre : le quotidien de nos soldats au front

Côté Toulouse. Qui sont les Toulousains qui partent sur le front au début du mois d’août 1914 ? Rémy Cazals. Tous les hommes de 20 à 45 ans en bonne santé sont concernés et donc mobilisés. Il y a bien sûr ceux qui sont en plein service militaire, que l’on a porté de deux à trois ans, et la réserve, soient ceux qui en ont terminé avec le service militaire. Certains de nos régiments sont anéantis lors d’attaques à la baïonnette en 1914 et 1915 C. R. C. R. Toulouse pendant la Grande Guerre : des balades pour plonger dans l’Histoire.

Comme chaque 11 novembre, Toulouse célèbre, à l’instar de toutes les communes hexagonales, le souvenir de la Grande Guerre et de ses 5 211 « enfants » morts.

Toulouse pendant la Grande Guerre : des balades pour plonger dans l’Histoire

Une Ville rose qui bien qu’à « l’arrière » du conflit, a participé pleinement à l’effort de guerre. L’agence Pays d’Oc propose en ce jour si singulier de notre mémoire collective, de nous replonger dans le quotidien des Toulousains à travers une visite pédestre de plus de deux heures dans le centre-ville. L’occasion d’évoquer les grands monuments commémoratifs prégnants de cette période (comme celui emblématique à la gloire des combattants de la Haute-Garonne des allées François-Verdier ou encore la crypte du cimetière de Salonique qui renferme les corps de 1 706 poilus) et le rôle assigné à certaines institutions et académies comme l’École des beaux-arts transformée dans ces années 14-18 en hôpital militaire.

Le monument aux morts des sportifs L’exposition « Soleil Blanc » Mathieu Arnal. Les Toulousains dans la Grande Guerre : le lourd tribut du Stade Toulousain. Parmi les nombreux lieux où les Toulousains se recueillent chaque 11 novembre, en souvenir de ceux qui sont morts pour la France lors de la Première guerre mondiale, figure le monument de la place Héraklès, près des allées de Barcelone.

Les Toulousains dans la Grande Guerre : le lourd tribut du Stade Toulousain

Cette sculpture représentant Héraklès en archer, honore la mémoire de tous les sportifs toulousains tombés au champs d’honneur quelque part dans une tranchée de Champagne ou de la Marne, dans le bourbier de Somme ou les solitudes de l’Argonne, la neige des Vosges ou la moiteur des Dardanelles. Alfred Mayssonnié, le symbole De 1914 à 1918, ce sont pas moins de 80 sociétaires du Stade Toulousain qui se sont étendus aux côtés des innombrables morts pour la France.

La fameuse équipe championne de France 1912, et surnommée la « Vierge rouge » pour être restée invaincue toute la saison, perd plusieurs de ses grands talents. Barrau, Moulines, Servat et tant d’autres… La Première Guerre mondiale aux Archives départementales de la Haute-Garonne. Centenaire 14-18 : « Toute la France a commémoré la Grande guerre » Les collectivités parties prenantes du centenaire de la Première Guerre mondiale. Enrichissement des archives municipales et départementales, rénovation de monuments aux morts, tourisme mémoriel… les collectivités locales ont elles aussi activement participé et tiré parti du centenaire de la Première Guerre mondiale.

Les collectivités parties prenantes du centenaire de la Première Guerre mondiale

Le président de la République a souhaité commémorer le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale par une "itinérance mémorielle" de sept jours pour "honorer la mémoire d'hier et les territoires d'aujourd'hui". Les images ont fait le tour des médias. Ce que le grand public sait moins, c'est que les collectivités locales ont joué un rôle important dans le centenaire de la Première Guerre mondiale et que les retombées territoriales se faisaient sentir dès 2013 (voir nos articles ci-dessous).

Le conseil des ministres du 7 novembre 2018 délocalisé à Charleville-Mézières (Ardennes) a donné l'occasion à la ministre des Armées et sa secrétaire d’État de communiquer sur ces éléments. Des archives familiales numérisées dans les archives municipales. Il y a 100 ans dans les rues de Toulouse, un cri : « La guerre est finie ! » Les lettres d’un poilu à sa femme retrouvées 100 ans après au fond d'une vieille malle près de Toulouse. L'essentiel Une jeune femme qui avait mis la main sur une centaine de lettres écrites par un poilu pendant la guerre, est parvenue à retrouver son descendant.

Les lettres d’un poilu à sa femme retrouvées 100 ans après au fond d'une vieille malle près de Toulouse

Elle en a fait un documentaire. Combien de trésors dorment tranquillement dans les brocantes et les greniers, attendant qu’un curieux de passage ne les mette en lumière ? En 1918, l’appel au confinement de La Dépêche du Midi. L'essentiel En 1918, face à la propagation de la « grippe espagnole », La Dépêche proposait des mesures de confinement, fermeture des lycées, théâtres et cinémas.

En 1918, l’appel au confinement de La Dépêche du Midi

Et proposait une allocation pour les chômeurs. Avant-propos : tous les dimanches, retrouvez notre page spéciale consacrée à l’anniversaire de La Dépêche du Midi, qui célèbre cette année ses 150 ans. Jusqu’en octobre, nous allons décliner les unes historiques, les grands événements, les signatures qui ont marqué l’histoire du journal. La Première Guerre mondiale n’a plus que 10 jours devant elle. Près de 19 millions de soldats et civils n’en reviendront pas. L’article s’inquiète : « On nous dit bien pour nous rassurer que la grippe de 1918 est moins meurtrière que celle de 1890, mais d’une part la grippe de 1890 ne revêtait pas le caractère foudroyant qu’a parfois celle de 1918, d’autre part rien n’indique qu’elle a atteint son apogée ».

Il est dès lors question d’un fléau. 11-Novembre : ces rugbymen du Stade toulousain, héros et martyrs de la guerre 14-18. Par Pascal PallasPublié le 11 Nov 20 à 10:12 Nombreux sont les joueurs, dirigeants ou bénévoles du Stade toulousain qui ont combattu sur tous les fronts durant la Première guerre mondiale, de 1914 à 1918, et dont on commémore à Toulouse comme ailleurs, l’armistice, mercredi 11 novembre 2020.

11-Novembre : ces rugbymen du Stade toulousain, héros et martyrs de la guerre 14-18

Pas moins de 80 d’entre eux ont trouvé la mort aux combats où dans des hôpitaux de fortune suites à leurs blessures. Parmi ceux qui se sont étendus aux côtés d’innombrables Morts pour la France figurent quelques-uns des grands noms du rugby toulousain et plus largement français, dont plusieurs représentants de l’équipe de 1912, championne de France et baptisée la « Vierge rouge » pour être restée invaincue toute la saison. Parmi les morts, Jean-Marc Barrau, André Moulines ou le troisième ligne champion de France en 1912, Joseph Servat. Pour en savoir en plus, veuillez lire notre article complet en cliquant sur le lien suivant : 11-Novembre : un documentaire sur les lettres déchirantes d’un poilu toulousain. Toulouse pendant la Grande Guerre : des balades pour plonger dans l’Histoire. « L'école au cœur de l'enjeu de la transmission » Patrimoine et citoyenneté, le lien est-il spontanément évident pour le grand public sinon pour les historiens ?

« L'école au cœur de l'enjeu de la transmission »

Ce lien entre patrimoine et citoyenneté a été introduit au moment de la Révolution française avec l'idée de restituer et valoriser un patrimoine qui appartient désormais à l'ensemble de la nation et plus seulement à la royauté. Cela concerne d'abord le bâti, le matériel puis, au cours du XIXe siècle, le patrimoine immatériel, celui des valeurs républicaines qui constituent un terreau commun. Le terme patrimoine vient de pater, il s'agit de ce que l'on hérite du père, au sens romain du terme, de nos aïeux au sens large, et que l'on transmet à son tour.

Ce n'est pas seulement du bâti aussi prestigieux soit-il, c'est la transmission de la mémoire vivante… Oui, ce n'est pas quelque chose de figé mais tout ce qui a vécu et qui fait sens aujourd'hui, souvent avec une dimension civique. Il y a du travail à ce niveau. Le patrimoine, c'est une éducation de tous les jours. Des lycéens font revivre l'histoire d'un poilu de 14-18 sur Twitter pendant 4 ans.

La guerre 14-18 a été commémorée pendant 4 ans pour célébrer les 100 ans de cet événement historique.

Des lycéens font revivre l'histoire d'un poilu de 14-18 sur Twitter pendant 4 ans

Documentaires, célébrations officielles, expositions dans les musées partout en France… Près de Toulouse, des lycéens se sont emparés de l’histoire d’un poilu pour retracer sa vie sur le front et en apprendre davantage sur ce fait historique. Le projet fou d'un prof d'histoire toulousain Le projet, un peu fou, est né en 2014. Yann Bouvier, alors prof d’histoire-géo au collège Irène-Joliot-Curie de Fontenilles, décide de s’emparer des écrits du poilu pour les partager avec ses élèves. "Je voulais vraiment faire quelque chose sur les 4 années.

Muté l’année suivante au lycée Clémence-Royer de Fonsorbes, le professeur poursuit le projet avec les élèves volontaires. On connaît l’identité du poilu qui a vécu pendant quatre ans sur Twitter. A l’occasion du Centenaire de la Grande Guerre, Yann Bouvier et ses élèves commencent en 2014 un projet pédagogique particulier : publier sur les réseaux sociaux les écrits d’un poilu, jusqu’en 2018.

On connaît l’identité du poilu qui a vécu pendant quatre ans sur Twitter

Durant ces quatre années, l’identité de Frédéric B est restée secrète. Le mercredi 13 juin, l’identité du poilu a enfin été révélée, permettant de pouvoir mettre un nom sur des images, des écrits, qui en ont bouleversés plus d’un, celui du lyonnais Frédéric Branche. 1700 tweets ont été publiés Le projet du professeur d’histoire-géographie Yann Bouvier, a débuté au collège Fontenilles et a continué au lycée Clémence Royer de Fonsorbes. De 2014 à 2018, plus de 1700 tweets et 95 articles ont été publiés sur twitter et sur le blog dédié à ce projet, mais aussi sur facebook. Près de Toulouse, la fabuleuse maison-musée des époux Giudice, mémoire de la Guerre 14/18. Derrière l’apparence banale d’un pavillon de Balma (Haute-Garonne), dans la banlieue de Toulouse, la villa des époux Giudice cache une fabuleuse collection d’objets de la Grande Guerre, un véritable musée privé « qui raconte une histoire humaine ». « À 5 ans, je jouais avec des armes » « À 5 ans, je ne jouais pas à la poupée mais avec des armes », lance Chantal Giudice, dans un large sourire.

Son grand frère, collectionneur d’uniformes militaires, lui avait inoculé le virus… elle l’a ensuite transmis à son mari Serge. Près de Toulouse, leur maison entière est un musée dédié à la vie des Poilus. L'essentiel C'est un incroyable musée qu'ont créé un couple de Balmanais dans leur maison devenue une immense vitrine de l'artisanat de tranchée. Visite guidée. Leur maison est aussi leur musée, ou l'inverse. Vivre leur passion au quotidien, c'est le choix de Chantal et Serge, couple balmanais qui voue une quête sans fin à l'artisanat de tranchée. Le poème d'un Poilu mis en scène par son arrière petit-fils.

Le vidéaste Damien Aspe s'est inspiré d'un magnifique texte écrit en 1916 par son aïeul. Il a investi un lieu insolite, un ancien réservoir d'eau de la ville. Une installation à visiter jusqu'à dimanche. Guide de recherche internet sur les soldats de la Grande guerre.