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Retraites

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Le point de fusion des retraites. Peut-être plus qu’aucune autre, la présente affaire des « retraites » se prête-t-elle à illustrer ce propre des grands conflits sociaux qui est de porter au jour des mécontentements bien au-delà de l’objet circonscrit de la « réforme » en débat. Seul l’élargissement de perspective qui permet de faire entrer le cortège de ces motifs latéraux, et en fait principaux, dans le tableau d’ensemble peut en livrer le sens, celui-là même que les gouvernants se refusent obstinément à voir, bien aidés il est vrai par la cohorte des experts amicaux, eux aussi adeptes de la « réduction technocratique » et surpris de ne rien comprendre à ce qui se passe sous leurs yeux. Une « réforme », mais pour qui ?

Dans une économie sous la domination presque entière de la finance, il ne faut pas s’étonner que le maillon décisif qui fait passer de la « technique » à la politique soit précisément la question de la financiarisation. Organisation de la décote et capitalisation rampante. Dix contrevérités sur les retraites - Fondation Copernic. Dix contrevérités sur les retraites 1) L’âge moyen de départ à la retraite est de 61,5 ans, reculer l’âge légal de départ à la retraite ne changerait donc rien. L’âge moyen de « départ à la retraite » est celui auquel on fait valoir son droit à pension. Ce qui est important, c’est l’âge de cessation d’activité. L’âge moyen de cessation d’activité est de 58,8 ans, et six salariés sur dix sont hors emploi (chômage, invalidité, inactivité ou dispense de recherche d’emploi) au moment de liquider leur retraite. Très souvent, les salariés ayant eu une carrière courte et/ou heurtée, en particulier les femmes, liquident leur retraite à 65 ans pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein sans décote, alors même qu’ils sont déjà hors du marché du travail. 2) L’espérance de vie augmente, c’est normal de travailler plus longtemps.

L’augmentation de l’espérance de vie n’est pas nouvelle, elle n’a pas empêché que le temps passé au travail dans une vie baisse en parallèle. Réforme des retraites : contre-argumentaire dans la blogosphère. Civilisation Mis en ligne le 16/04/10 I Rédaction par Arnaud Bihel En quelques jours, le débat sur la réforme des retraites a fait apparaître deux champs d'analyse bien distincts. D'un côté, les termes fixés par le gouvernement et majoritaires dans les grands médias ; de l'autre, une contestation qui développe son argumentaire principalement via internet. Cette contestation des termes du débat, qui s'étend dans la blogosphère, pourra-t-elle s'affirmer face à la pensée dominante ? Contrairement au Conseil d'Orientation des retraites, ne nous lançons pas dans la prospective, mais tentons de répertorier ces contre-arguments.

La suite de cet article est accessible sur abonnement.Vos abonnements permettent aux nouvelles news d'exister. Une femme à la retraite ne vaut que la moitié d’un homme - Social. Crédit photo : Daniel Maunoury Les femmes vont-elles être victime d’une gigantesque discrimination si l’actuelle réforme des retraites est mise en œuvre ? C’est la question que posent neuf parlementaires de gauche (du PS, du PCF, des Verts, du Parti du gauche et de la Fédération pour une alternative sociale et écologique) [1] en saisissant la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde). Selon les élus, l’allongement de la durée de cotisations et le report de l’âge légal de départ en retraite induiront des discriminations indirectes à l’encontre des femmes.

Celles-ci seront, bien plus que les hommes, obligées de partir plus tard en retraite ou de se contenter de pensions très affaiblies. Qu’est-ce qu’une discrimination indirecte ? Pension divisée par deux ? Qu’en est-il ? Pourquoi un tel écart ? Condamnée à partir à 67 ans ? Dans ses rapports, le Conseil d’orientation des retraites (COR) se veut bien moins alarmiste. Une inégalité inter-générationnelle ? La réforme des retraites. Une grotesque campagne d’affolement. Ils sont de retour ! La meute de 2005, l’année du référendum sur la constitution européenne s’est reformée à propos des retraites.

D’un côté tous les biens pensants avec leurs arguments en béton armé en faveur de la « seule politique possible », la stupéfaction à peine feinte en face de qui tient tête, et la raillerie au bord des lèvres pour qui n’est pas d’accord. Le système médiatique, évidemment, s’est aussitôt mis en boucle pour mouliner du sensationnel, au mépris de la vérité, dans un bel exercice de bourrage de crane qui avait déjà fait la gloire de la séquence référendaire. Premier prix de mauvaise foi au journal « Le monde.fr » qui présente une addition de 2600 milliards d’ici 2050 pour le « besoin de financement » supplémentaire pour le système de retraite. « L’info » ainsi prémâchée est aussitôt moulinée à perte de vue chez les collègues qui évoquent «le trou d’environ trois mille milliards».

Le rapport du COR est callé à l’horizon 2050. Ans de plus ! Les retraites dorées des seigneurs du capitalisme - Privilèges - Pas question d’augmenter les cotisations patronales pour financer le régime des retraites. Cela handicaperait la compétitivité des entreprises, dixit la patronne du Medef, Laurence Parisot. Les grandes entreprises cotées en bourse ne se privent pourtant pas de provisionner des dizaines de millions d’euros pour financer de faramineuses retraites complémentaires à leurs dirigeants, ces « retraites chapeaux » qui défraient régulièrement la chronique.

Comme si malgré leurs salaires souvent excessifs, leurs stock-options, et leurs parachutes dorés, les PDG à la retraite risquaient de galérer, tel un smicard qui voit sa pension baisser irrémédiablement. La « retraite chapeau », c’est un régime de retraite complémentaire qu’une grande entreprise offre à ses dirigeants pour compléter le régime de base. C’est le Conseil d’administration qui en fixe les modalités et les conditions d’obtention. 400 fois le minimum vieillesse © Basta !

Rente à vie Des provisions par millions Ivan du Roy. Universaliser le droit à la retraite - La vie des idées. L’économiste Thomas Piketty analyse les effets de la fragmentation du système de retraites français. Après avoir réhabilité ses qualités trop souvent négligées, il plaide pour une remise à plat de grande ampleur de ce pan de la protection sociale à partir des comptes personnels de droits à la retraite. Cette réforme aurait, de son point de vue, l’avantage de rendre le système plus lisible pour les citoyens.

Sommaire des questions : Pouvez-vous établir un diagnostic général du système des retraites français ? Pouvez-vous établir un diagnostic général du système des retraites français ? Pouvez-vous établir un diagnostic général du système des retraites français ? Si cette vidéo ne marche pas malgré la présence de Flash ou que vous ne pouvez pas installer Flash (par exemple sur certains mobiles), vous pouvez la voir directement sur Dailymotion. Quels sont selon vous les principaux enjeux de la réforme du système des retraites ? Sur quels paramètres la réforme peut-elle porter ? Désintox : les Grecs et la retraite à 53 ans - AgoraVox le média.

L’information telle qu’elle a été relayée par les médias : Depuis quelques jours, de nombreux commentaires hostiles à la Grèce fleurissent sur les blogs et dans les commentaires d’articles de presse en ligne. La cause ? Plusieurs articles de journaux et émissions de radio ont appris aux Français que les Grecs partaient à la retraite... à 53 ans !

Cette affirmation a suscité une vague de colère : pas étonnant qu’ils soient dans une situation de faillite, ces fainéants, puisqu’ils partent en retraite sept ans avant nous ! La source de cette information : une dépêche, reprise en choeur par la quasi-totalité des journaux, indiquant que dans une interview accordée au Financial Times le ministre grec des affaires sociales avait déclaré que l’âge moyen de la retraite en Grèce allait passer de 53 ans à 67 ans. . « Le ministre des affaires sociales, Andreas Loverdo, a également évoqué une réforme des retraites dans un entretien au Financial Times. . ( . . . ) « Imaginez un instant. Séisme sur les retraites en Argentine et au Chili, par Manuel Ri. Très vives réactions en Argentine après l’adoption, à une écrasante majorité du Parlement, de la loi de nationalisation des retraites proposée par le gouvernement de Mme Cristina Fernández, le 7 novembre 2008 .

Certains sont pourtant allés jusqu’à parler de spoliation. La mesure a même provoqué une fuite des capitaux, de fortes baisses des Bourses de Buenos Aires et de... Madrid, très préoccupée par le sort des entreprises espagnoles ayant une participation dans les organismes privés de gestion de l’épargne-retraite, les Administradoras de Fondos de Jubilaciones y Pensiones (AFJP). En Argentine même, les opposants à cette mesure accusent le gouvernement de vouloir faire main basse sur les quelque 28 milliards de dollars détenus par les AFJP, pour les utiliser à sa guise et faire face à d’importants problèmes financiers (en particulier, les prochaines échéances liées à la dette extérieure). Imposé de façon autoritaire par le général Augusto Pinochet Ces pensions, dont le (...)