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Ecologie

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"La transition énergétique viendra des citoyens" Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Pierre Le Hir Coordinateur du mouvement Energie partagée, qui espère doubler le nombre de ses souscripteurs, Marc Mossalgue plaide pour une maîtrise locale de la production et de la consommation de ressources renouvelables. Le mouvement Energie partagée lance un appel à souscriptions.

Quel est son objet ? Marc Mossalgue : Cet appel répond à l'engouement des citoyens pour des projets qui leur permettent de reprendre la main sur la production et la consommation d'énergie. D'un côté, ils voient la réalité du changement climatique dont le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a confirmé, et même aggravé, le diagnostic.

L'engouement dont vous parlez s'observe chez certains de nos voisins européens, mais encore très peu en France… Le modèle de l'énergie participative est en effet beaucoup plus développé dans d'autres pays européens qu'en France. Pourquoi ce retard français ?

Initiatives

Notre mobilité est-elle durable ? - Page 3. Yves MARTIN (55), ingénieur général des Mines, président de la section technique du Conseil général des Mines Un développement durable est un développement qui satisfait les besoins de la génération actuelle sans compromettre ceux des générations futures. 1) Notre mobilité n'est pas durable En un quart de siècle, depuis les travaux du Club de Rome sur l'épuisement des ressources non renouvelables, depuis l'émergence des préoccupations relatives à l'environnement et grâce à la stimulation des chocs pétroliers, nous avons progressé vers un développement durable dans beaucoup de domaines.

Mais il est un secteur où tout reste à faire, c'est le secteur des transports, objet du présent numéro de notre revue. Je ne suis pas un spécialiste des transports mais j'ai été contraint de m'y intéresser parce que mes responsabilités professionnelles nécessitaient la prise en compte du très long terme dans les domaines de l'énergie et de l'environnement. (1) Hors soutes maritimes 3) Pour un péage urbain. Robin des Bois - Communiqué. Réfléchissez avant d’acheter bio et/ou local. Une agricultrice récolte du maïs en Indonésie, le 29 septembre 2011. REUTERS/Sigit Pamungkas Alors que le gouvernement américain s’attèle à mettre en place des réductions de budget qui toucheront tous les domaines, des dépenses militaires à l’assurance maladie en passant par la réparation des ponts, une des réductions envisagées, correspondant à 0,00025% de la valeur de réduction du déficit d’un montant de deux mille milliards de dollars a particulièrement retenu l’attention du public: le soutien aux marchés de producteurs locaux.

Ces 5 millions de dollars de subventions risquent de disparaître du budget agricole de 2012 et provoquent une grande inquiétude. La Farmers Market Coalition affirme que ce programme est «un succès unique dans l’histoire des politiques agricoles états-uniennes». L’ère des cosmovores Est-ce si surprenant? Voilà bien quelque chose que le gouvernement devrait soutenir, n’est-ce pas? Et bien, pas vraiment. Ne diabolisons pas les OGM Et quid du «local»? Charles Kenny. La France idéale, selon négaWatt - Avenir énergétique. Baisser nos émissions de CO2, créer plusieurs centaines de milliers d’emplois, sortir du nucléaire en deux décennies, alléger la facture énergétique de l’État et des ménages… Le tout, sans changer radicalement nos modes de vie.

Tel est le réjouissant programme que propose l’association négaWatt dans son « scénario 2011 », qui vient d’être rendu public. Un scénario énergétique tout a fait réalisable… à condition que citoyens et politiques s’en saisissent. C’est plus qu’un scénario, c’est un programme politique. D’ailleurs sa conclusion a tout d’un slogan de campagne : « Rendre possible ce qui est souhaitable. » Pourtant, l’association négaWatt se garde bien de tout positionnement partisan.

Elle vient de livrer au débat public son « scénario négaWatt 2011 » : la trajectoire que la France devra suivre si elle souhaite réduire ses émissions de CO2, ne plus dépendre des énergies fossiles, se passer du nucléaire, tout en préservant son mode de vie actuel. Sortir du nucléaire en 22 ans. À qui va profiter le business des éoliennes installées en mer ? - Politiques énergétiques. Faire de la France « une base industrielle forte pour l’éolien offshore ». Telle est la promesse du gouvernement, qui a lancé à la mi-juillet un appel d’offres visant l’installation de 600 éoliennes au large des côtes françaises d’ici à 2015. Réparties sur cinq parcs, principalement situés dans la Manche et au large de la Bretagne, elles devraient représenter une puissance totale de 3 000 MW, de quoi se passer de deux réacteurs nucléaires EPR. Un second appel à projets sera lancé en avril 2012, pour une puissance similaire. L’objectif final est de porter à 20 % la part des énergies renouvelables en France, comme prévu par le Grenelle de l’environnement et promis dans les engagements des États membres de l’Union européenne dans le cadre du protocole de Kyoto.

De plus, l’éolien off-shore joue un rôle non négligeable si l’on veut assurer dans de bonnes conditions la transition énergétique de la France à l’horizon 2050. Vers une conversion écologique du tissu industriel ? Nolwenn Weiler. SkyTruth: l’anti-Yann Arthus Bertrand. Depuis 2001, John Amos déploie ses compétences d'analyste d'imagerie satellitaire pour évaluer l'impact environnemental réel des activités humaines. Interview avec celui qui espère faire de SkyTruth un modèle de vérification des données écologiques. Lancée en 2001, l’ONG SkyTruth a décodé des centaines d’images satellitaires de toute une panoplie de désastres provoqués par les activités industrielles, agricoles ou immobilières : nappes de pétrole, déforestation, glissement de terrain et autres inondations.

Loin de l’imagerie esthétisante de Yann Artus Bertrand ou de Nicolas Hulot, John Amos livre en Creative Commons des clichés expertisés à destination du public. Découvert sur FlickR dans nos recherches de photographies sur les gaz de schiste, ce géologue a accepté de répondre à quelques questions pour OWNI. Comment vous est venue l’idée de SkyTruth ? La mine à ciel ouvert de Cerro de Pasco (Perou) au coeur d'une ville de 70.000 habitants. Comment votre projet s’est-il concrétisé ? "Tchernobyl forever" : 10 choses que je sais, par Alain de Halleux. 10 choses que je sais, par Alain de Halleux, réalisateur de « Tchernobyl forever » Dans les centrales nucléaires, il n’y a pas assez de prises électriques pour que les ouvriers puissent assurer la maintenance.

Lors des arrêts de tranche, autrement dit quand on arrête la centrale pour en faire la maintenance et en changer le combustible, c’est donc la guerre pour trouver du courant… Pendant 3 semaines, ces ouvriers sous-traitants se marchent dessus. Entrer en zone contrôlée, c’est-à-dire dans le bâtiment réacteur et les lieux exposés aux radiations, demande des tas de contrôles et de précautions. Aussi quand un ouvrier doit aller à la toilette, cela lui prend au minimum 1H30. Il faut savoir que le démantèlement des 54 réacteurs français coûtera au bas mot 300 milliards d’euros ! Les ouvriers invisibles du nucléaire surnomment la centrale de Fessenheim la centrale de LA MORT.

Plus la France exporte son nucléaire, plus elle met en danger sa propre sûreté. Pourquoi la consommation de viande contribue à la faim dans le m. Des émeutes de la faim éclatent un peu partout dans le monde. Les causes de ces émeutes sont connues et pour certaines clairement identifiés par les médias : hausse des prix des céréales, du riz, du soja, du maïs, dérèglement climatique, sécheresse en Australie, inondations en Chine, augmentation de la population mondiale. Mais la principale cause reste encore occultée.

Elle concerne le mode d’alimentation. Il suffirait de renoncer à la viande pour soulager la pénurie de grains tout en préservant l’environnement et notre santé. Selon l’économiste américain Jeremy Rifkin, auteur, entre deux essais sur le travail ou les nouvelles technologies, du passionnant «Beyond Beef», un essai sur l’impact dévastateur de l’industrie de l’élevage. « L’élite intellectuelle dans les pays développés trouve parfaitement normal de s’inquiéter de la surpopulation dans le monde, mais elle oublie toujours un fait. La concurrence entre les animaux d’élevage et les hommes s’annonce très rude. votre-sante.com.