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Décroissance

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La Transition ?

Objecteur de croissance. L’objection de croissance est en passe de devenir un grand mouvement culturel, mais ce mouvement est avant tout le choix politique de la relocalisation, du ralentissement, du “moins de biens et plus de liens” et de la lutte contre les inégalités. “Le gâteau (PIB) ne peut plus grossir alors changeons sa recette puisque ce gâteau est empoisonné socialement et écologiquement. Changeons sa recette pour pouvoir le partager, changeons sa recette pour pouvoir vivre enfin beaucoup mieux avec moins.“ La surconsommation des pays riches engendre des dégâts qui mettent en péril la survie de l’écosystème Terre lui-même. Changements climatiques, épuisement des ressources fossiles, pollutions, dégradation de la santé… ce sont les plus démunis qui sont les premiers touchés. Des solutions existent dans nos imaginaires et dans nos pratiques non marchandes pour prendre en compte la diversité du monde et rejeter les valeurs mortifères de l’économie actuelle.

La carte. Quelques textes fondateurs. Ivan Illich est-il un précurseur de la décroissance ? 39 minutes France culture22.09.2010 – 18:20 « Dans les lointaines années 1970, un essayiste, un pamphlétaire, un lanceur d’idées et surtout un critique de la société industrielle travaillait dans une sorte de cabane dans un village paysan du Mexique et en sortait, une ou deux fois l’an, pour faire le tour du monde… » Ainsi commence le dossier que la revue Esprit consacre ce mois-ci à un auteur qu’elle a toujours suivi : Ivan Illich. Ivan Illich l’inclassable, né en 1926 à Vienne et mort en Allemagne il y a 8 ans, connu pour ses pamphlets écrits à Cuernavaca où il s’était installé dans les années 60, et où il animait le fameux CIDOC, centre interculturel de formation.

Relayée en France par les amis que furent André Gorz et Jean-Pierre Dupuy, on résume souvent sa pensée par un adage scolastique qu’il affectionnait : « la corruption du meilleur engendre le pire ». Thème(s) : Information| Idées| Décroissance Like this: J'aime chargement… Construire une société écologiquement, économiquement et humainement envisageable. Les modèles d’exploitations sur lesquels repose notre société montrent leurs limites mortifères. L’homme doit renoncer à l’ exploitation de toutes matières, de touts vivants . La pensée des objecteurs de croissance est en rupture avec le principe anthropocentrique qui place l’humanité en "maître et possesseur de la nature".

Nous récusons ce modèle de civilisation productiviste et cette notion même de progrès. Nous ne nous reconnaissons pas dans la lutte pour la réappropriation des forces productives existantes ; ni dans aucune forme de productivisme. « La pollution et le prolétariat sont aujourd’hui les deux côtés concrets de la critique de l’économie politique » Dans La véritable scission dans l’Internationale (1972), Guy Debord et Gianfranco Sanguinetti Un développement économique infini dans un monde fini ? La création de richesse mesurée par le PIB est proportionnel à une destruction du capital naturel or celui-ci est limité. Épuisement des ressources énergétiques : Like this:

Quelle différence entre Décroissance et Objection de croissance ? – A première vue, il n’y aurait là qu’une querelle de mots qui aurait du être depuis longtemps tranchée entre, d’un côté, l’élégance d’une expression-référence à la résistance des « objecteurs de conscience » et de l’autre un mot malheureux tant par son préfixe – « dé- » aurait une connotation seulement négative – que par sa racine – on en resterait encore à une définition-révérence par rapport à la « croissance ». – Répondons d’abord qu’il y a de très beaux mots – et de très belles pratiques associées – qui commencent par ce préfixe : par exemple, je préfère « débattre » que me « battre ». – Et même dans le négatif du « dé- » de décroissance, il y a l’idée que les décroissants savent plus facilement ce qu’il ne faudrait pas faire que ce qu’il faudrait faire.

Et en effet, nous savons quel monde nous ne voulons pas/plus ; pour autant, pour les mondes que nous voulons, les expérimentations et les discussion sont ouvertes… Like this: J'aime chargement… Pas de pitié pour la croissance. 5 mai 2010 06h00 | Comment appliquez-vous la décroissance dans votre vie quotidienne ? « L’avenir est notre poubelle », le livre publié en mars par le bordelais Jean-Luc Coudray (1), rencontre un joli petit succès : il a été tiré à 1 000 exemplaires et vient de faire l’objet d’un nouveau tirage, à 2 000 exemplaires cette fois. Scénariste, dessinateur, écrivain, Jean-Luc Coudray y évoque, à sa manière (avec humour et sensibilité), la société de consommation, la production de masse, et invite à réfléchir à une alternative à ses yeux crédible : la décroissance.

Quand avez-vous pour la première fois entendu parler de décroissance ? Je baigne dans le milieu de l’écologie depuis l’enfance. Mon père, prof de médecine, fréquentait Jacques Ellul et Bernard Charbonneau. Je suis devenu un militant anti-pub le jour où les chaînes de télé ont commencé à saucissonner les films avec des coupures publicitaires. J’ai compris que la lame de fond publicitaire ne s’arrêtait devant rien. La valeur travail? La décroissance, un nouveau romantisme révolutionnaire. Décroissance. La décroissance, une idée qui fait débat. Il fallait voir l’air interloqué de M. François Fillon. Ce 14 octobre 2008, M. Yves Cochet défendait les thèses de la décroissance du haut de la tribune de l’Assemblée nationale. Diagnostiquant une « crise anthropologique », le député Vert de Paris affirmait, sous les exclamations de la droite, que « la recherche de la croissance est désormais antiéconomique, antisociale et antiécologique ».

Son appel à une « société de sobriété » n’avait guère de chances d’emporter l’adhésion de l’hémicycle. Toutefois, l’idée provocatrice de « décroissance » avait forcé les portes du débat public. La récession est passée par là. Le mot même de « décroissance » est de plus en plus repris, bien au-delà des cercles restreints de l’écologie radicale. « Au moment où les adeptes de la décroissance voient leur argumentaire conforté par la réalité, y a-t-il une alternative entre la décroissance subie ou non dite, comme l’est la récession actuelle, et la décroissance conduite (2) ?

Sans aller aussi loin, M. Reportage – simplicite volontaire et decroissance. Le Manuel de la Transition de Rob Hopkins. In Transition. Sur le livre de Paul Ariès, Libération animale ou nouveaux terroristes ? Les saboteurs de l’humanisme. La couverture est un bon résumé du livre*. La Terre repose dans la main protectrice de l’Homme. En éclot un bébé. Mais – horreur ! – l’Antispéciste, la Barbarie Animale, sous les traits de l’Aigle – nazi ?

Américain ? – veut de ses doigts crochus s’emparer de l’Avenir de l’Humanité. Et au dos : Bombes incendiaires, attaques de fermes (…) une nouvelle vague de terrorisme va-t-elle balayer le monde ? Simple « accroche » ? Ses thèses : Les antispécistes veulent donner l’égalité aux animaux, donc la retirer aux humains (car, dit-il explicitement p. 89, l’égalité ne peut se bâtir que sur l’exclusion). La doctrine antispéciste se veut ouvertement antihumaniste d’un point de vue théorique. Ici comme ailleurs, Ariès diffame, tout en évitant de le faire au sens légal du mot, par divers dispositifs de forme (ce n’est pas telle personne, mais « la doctrine antispéciste », qui « invite à (…) l’élimination des plus faibles ») et de style (dont l’abus des questions rhétoriques).

Notes : 1. 2. 3. 4. 5. Le développement n’est pas le remède à la mondialisation, c’est le problème ! Il existe une quasi-unanimité à gauche (et même au centre) pour dénoncer les méfaits d’une mondialisation libérale, voire ultra-libérale. Cette critique consensuelle s’articule sur six points : Pour suppléer aux défaillances du marché, au Sud, on fait largement appel au "samu mondial" dont les ONG humanitaires, les urgenciers sont l’outil capital. Le tiers secteur ou l’économie sociale et solidaire ont vocation à remplir le même objectif au Nord. Le (re)développement peut-il être le remède à ces maux? Au fond, beaucoup le pensent, et en particulier tous ceux qui prônent "une autre mondialisation".

Il faudrait revenir au développement en le corrigeant, s’il y a lieu de ses effets négatifs. Un développement "durable" ou "soutenable" apparaît ainsi comme une panacée tant pour le Sud que pour le Nord. C’est le développement réellement existant, celui qui domine la planète depuis deux siècles, qui engendre les problèmes sociaux et environnementaux actuels. George W. Like this: Une généalogie des mouvements Objecteurs de Croissance. Et vous ? Vous vous y retrouvez ? Le mouvement des décroissants est récent. Une myriade de groupes s’en réclame. Mais qui est qui? Pour s’y retrouver nous proposons donc cette généalogie qui remonte à 2004. Si elle est loin d’être objective, elle a le mérite de mettre en évidence une fracture entre le Parti pour la décroissance (PPLD,Europe-Décroissance) et le Mouvement des Objecteurs de croissance (MOC). Pour Michel Lepesant (MOC), "Cette généalogie des mouvements politiques des OC est juste une version écrite du point de vue très partisan et très partidaire du PPLD" Le PPLD en effet, en choisissant de présenter des candidats à divers élections et en ayant une structure de parti traditionnel, montre qu’il soutient un certain type de démocratie, la "démocratie représentative" .

La question est : la "Décroissance" est-elle soluble dans le système de représentativité politique actuel? L’aperçu général est à voir ci-dessous. En version pdf – Articles liés: Like this: J'aime chargement… Objecter la croissance. Le Pas de Côté - collectif décroissant bordelais - Le Pas de Côté. Décroissance et autres réflexions. DECROISSANCE. Simplicité volontaire et décroissance. Guide de mise en oeuvre d’une monnaie complémentaire locale. Françoise Lenoble, une des fondatrices et animatrices de l'Abeille, monnaie locale créée en janvier 2010 sur Villeneuve-sur-Lot. Un an plus tard, 44 entreprises, commerces et producteurs locaux utilisent l'Abeille, monnaie permettant de relocaliser et réorienter une partie de la production et de la consommation.

Un outil pour initier une économie respectueuse de l’être humain et de la nature Conçu par Philippe Derudder Les membres du Gresso et de l’association Aises derudder@lhed.fr I – Pourquoi mettre en place une monnaie locale ? Pour disposer d’un outil qui favorise l’avènement d’une économie plus respectueuse de l’être humain et de son environnement naturel et ainsi : * mettre l’économie au service de l’homme et de la planète, * développer la solidarité * favoriser les échanges locaux * soutenir des projets locaux d’intérêt commun * réduire l’impact écologique II – Historique : L’idée de monnaie complémentaire peut surprendre. 1 – Le système « barter » ou système de troc… (pour les entreprises)