background preloader

Au service de la littérature

Facebook Twitter

Ninomiya-kun, le premier robot qui sait lire. Les japonais et les robots, on le sait, c'est une grande histoire d'amour. pas étonnant qu'ils soient à la pointe des recherches dans ce secteur de la technologie.

Ninomiya-kun, le premier robot qui sait lire

Le collège national de technologie de Kitakyushu et l'université Jiao Tong de Shangai ont uni leurs savoirs pour créer un petit robot d'un mètre pour 25 kilos capable de... lire. Il s'appelle Ninomiya-kun (sans rentrer dans les détails, dans la langue japonaise, le suffixe « kun » sert généralement à désigner une personne proche). Ses yeux caméra sont capables d'identifier les mots d'un livre qui se trouve sur un présentoir spécial. « Le logiciel de reconnaissance des caractères installé dans un ordinateur à l'arrière du robot traduit le texte en mots parlés, qui sont produits par un synthétiseur vocal ».

Et lorsque l'on connaît la complexité et le grand nombre de caractères des langues japonaises et chinoises, on ne peut qu'admirer les capacités de ce robot. Des robots bibliothécaires envahissent les bibliothèques de Singapour. 99 % de précision.

Des robots bibliothécaires envahissent les bibliothèques de Singapour

C'est le taux de réussite obtenu par des bibliothécaires d'un nouveau genre testés récemment dans plusieurs établissements de Singapour. Baptisés AuRoSS, ces robots dédiés au scan de rayonnages ont été mis au point par des chercheurs de l'Institut A*Star for Infocomm Research afin de soulager les bibliothécaires de tâches subalternes et chronophages.

Travail de nuit Leur rôle : naviguer la nuit dans les allées de bibliothèques en scannant le code RFID de chaque ouvrage et mettre chaque matin à la disposition du personnel (humain) de la bibliothèque un rapport dressant la liste des livres manquants ou mal rangés. Aux professionnels ensuite de les récupérer ou de les remettre à leur place. La main d'oeuvre humaine reste donc encore nécessaire, mais bien mieux employée et surtout plus disponible ensuite pour des tâches à valeur ajoutée (médiation, conseils, animations, communication, etc). Irréprochable. On a testé : le robot qui recommande des livres sur Facebook. Sur les pages Facebook d’Epic Reads, la communauté de lecteurs, et de HarperCollins, il est désormais possible de s’entretenir avec une machine.

On a testé : le robot qui recommande des livres sur Facebook

Laquelle aura pour mission de suggérer la lecture d’ouvrages aux internautes désœuvrés, et en manque de conseils. Après tout, vu le temps passé sur les réseaux sociaux, autant chercher à rentabiliser la présence. Amusant, pour passer le temps BookGenie, installé sur la page de HarperCollins n’est pas forcément une flèche. Évidemment nous ne l’avons pas aidé : quand le robot demande quel est le dernier livre que l’on a aimé, nous lui avons répondu Godot, de Becket.

Quand la lecture se met à la portée des robots. En associant un système de reconnaissance optique des caractères, un correcteur orthographique et une connexion Internet pour analyser le sens des mots, un robot peut lire et comprendre les inscriptions des panneaux urbains.

Quand la lecture se met à la portée des robots

Il ne suffit pas qu'un robot reconnaisse des éléments de l'environnement dans lequel il se trouve pour se déplacer plus aisément dans un endroit inconnu. Il doit aussi être capable de déchiffrer des informations écrites, estiment des chercheurs du Département of Engineering Science de l'université d'Oxford. Ils ont développé un logiciel associé à une caméra qui permet à des robots de décrypter des inscriptions signalétiques et textuelles. "Le but est de leur permettre d'estimer la pertinence de l'endroit où ils se trouvent et des lieux avoisinants par rapport aux actions qu'ils doivent effectuer", soulignent les responsables du projet. AuRoSS, un robot rangeur de livres arrive dans nos bibliothèques. Une équipe de chercheurs de l’Institute for Infocomm Reasearch affilié à l’Agence de Recherche en Sciences et Technologies de Singapour (A*STAR) a développé un système autonome d’identification et de rangement de livres, déjà en activité à la bibliothèque publique Pasir Ris, connue pour être l’une des toutes premières smart libraries au monde.

AuRoSS, un robot rangeur de livres arrive dans nos bibliothèques

Ce projet a pour ambition « d’automatiser les tâches d’inventoriage et de rangement de libres, particulièrement intensives en termes de main d’œuvre humaine« . Pour ce faire, les quatre chercheurs en charge de ce projet intitulé Autonomous Robotic Shelf Scanning (AuRoSS) mené en collaboration avec le National Library Board, ont mis au point un dispositif automatique de scanner et d’analyses de données. Hugh, le premier robot bibliothécaire, prendra son poste à la rentrée. Hugh pourrait prendre officiellement son poste au sein de la bibliothèque universitaire d'Aberystwyth, au Pays de Galles, à la rentrée de septembre 2016.

Hugh, le premier robot bibliothécaire, prendra son poste à la rentrée

Conçu pour répondre aux demandes formulées oralement par les étudiants, il pourra leur dire où le livre souhaité est rangé ou leur montrer sur quelle étagère se trouvent les ouvrages traitant du sujet qui les intéresse. Hugh n'est pourtant pas un être humain. Il s'agit d'un robot, encore au stade de prototype, créé par Pasi William Sachiti et Ariel Ladegaard, deux étudiants de l'université. Se déplacer sans bousculer. L’intelligence artificielle et les robots au service de la lecture. Robot Pepper, Photo d'illustration (Dick Thomas Johnson, CC BY 2.0) Nom de code : Pepper, voilà un robot qui ne manque pas de piquant.

L’intelligence artificielle et les robots au service de la lecture

À la Dudley Denis City Library il est devenu une véritable star, qui ne cesse d’étonner les visiteurs. En Australie, deux de ces robots humanoïdes commercialisés depuis 2015 ont passé les frontières. La bibliothèque en a acquis un, un véritable Australien à roulettes. Du haut de ses 1m20, leur Pepper sait danser, jouer à plusieurs jeux et raconter des récits historiques. Mais, plus qu’une source de divertissement, le robot est là pour véhiculer un message fort : « Notre Pepper est un ambassadeur de la bibliothèque, il apporte à l’esprit des gens qu’une bibliothèque est plus que des livres. » Cependant la capacité émotionnelle de Pepper reste peu exploitée dans une bibliothèque. Il garde malgré tout une formidable capacité d’apprentissage grâce à sa connexion à internet. Ainsi Pepper œuvre pour la diversité des bibliothèques.

L’IA autour du monde.