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Le téléphone mobile, un outil de développement. Cent vingt-huit ans avaient été nécessaires pour faire entrer le téléphone fixe dans le foyer d'un milliard de personnes. Il en aura fallu à peine vingt pour donner accès au téléphone mobile à six milliards de personnes, soit plus des trois quarts de l'humanité. Y compris dans les régions jusqu'alors coupées de tout moyen de communication.

Pour la Banque mondiale, qui a publié mardi 17 juillet un rapport "Maximizing mobile" ("Tirer le meilleur du mobile"), cette révolution technologique est un nouvel outil pour le développement. Plus de 30 milliards d'applications ont été téléchargées en 2011, constatent les auteurs de l'étude, et le nombre d'abonnements à la téléphonie mobile concerne cinq milliards de personnes dans les pays en développement.

La progression y est impressionnante : de 29 % des abonnés à un mobile dans le monde en 2000, les pays émergents en représentaient 77 % en 2010. L'insuffisance du réseau fixe ou sa mauvaise qualité explique souvent le recours aux mobiles. Ça se passe comme ça chez Mc Donald’s. Bon, je voulais mettre "Mes couilles Mickey" en titre, mais les plus jeunes n'auraient pas compris la référence moisie. Peu importe, le sujet est grave et m'a laissé un sentiment de malaise. C'est vrai que la dernière fois que j'ai été dans un Mc Donald's à Paris, je me suis amusé à prendre en photo une souris, ce qui m'avait surpris, mais qui apparemment, vu les réactions que j'ai obtenues sur Twitter, ne choque plus aucun parisien. Ils ont l'habitude et voir une souris est plus fréquent que de croiser des employés souriants.

C'est un fait ;-) Mais cette nouvelle histoire m'a juste coupé les bras. Le Canadien Steve Mann est l'inventeur entre autres du "Digital Eye Glass", c'est-à-dire de lunettes capables d'augmenter la réalité pour permettre par exemple à des personnes ayant des petits (ou gros) soucis aux yeux, de mieux voir. Ce sont ses travaux qui ont inspiré Google pour ses Google Glass par exemple... sauf que les siens sont vraiment destinés aux personnes handicapées. L’Open Data, la démocratie retrouvée ? Interrogez les Français ! Ils trouvent nos politiques déconnectés de la réalité.

Les français connaissent peu le travail parlementaire ; trouvent notre institution politique compliquée. L’Open Data, est un usage numérique récent qui permet la réconciliation avec nos institutions. Et qui va dans le sens de notre modernité : transparence, démocratie. L’open data est la publication d’informations publiques, à utilité publique, et de manière la plus large. 1. L’open data est une publication d’information brute. La publication de ces informations permet la transparence : Plutôt que de considérer le citoyen comme "idiot", non compétent, on considère qu’il a droit à être informé. Par les forums, ou par la publication intégrale des articles de loi. 2.

Les nouvelles technologies, portées par les services publiques ne doivent pas se résumer à des considération purement techniques. Voter via des machines électroniques est encore peu répandu. L’information publique comme rempart contre les lobbys. Wikipédia et les bibliothèques : dix ans après. Éclairages sur la redocumentarisation. Je voulais faire un billet sur la rocambolesque et édifiante histoire de l'article de Wikipédia sur l'EPR, mais Olivier m'a devancé et son analyse, en raisonnant sur la redocumentarisation, me paraît très pertinente. Du coup, je me suis dit qu'il serait peut être temps de faire ce billet, toujours remis, pour expliquer la notion.

Pour définir la re-documentatisation, il faut commencer par s'entendre sur le terme "documentarisation". Documentariser, c'est ni plus ni moins "traiter un document" comme le font, ou le faisaient, traditionnellement les professionnels de la documentation (bibliothécaires, archivistes, documentalistes) : le cataloguer, l'indexer, le résumer, le découper, éventuellement le renforcer, etc. On préfère "documentariser" à "documenter", qui renvoie plutôt à la création d'un ou de plusieurs documents pour expliquer un objet ou une action, mais dans nombre de cas les deux activités se recoupent.

Le numérique est une opportunité formidable de redocumentarisation. L’impossibilité de ne pas communiquer. L’impossibilité de ne pas communiquer. La communication, à quoi ça sert ? D’abord revenons aux basiques des sciences. Les plantes sont auto suffisantes ; elles produisent la photo synthèse propre à leur survie, et puisent dans leur milieu les éléments organiques essentiels à leur survie.

Peu importe la survie de leur copine, le monde végétal est autonome. Pour les animaux, et donc l’homme, la survie est essentielle. Les mammifères à leur naissance ont besoin de leur mère. Dans les besoins fondamentaux, la survie est donc essentielle. Pyramide de Maslow : premiers besoins , physiologiques : communiquer c’est survivre Au delà de la considération sociale de bien communiquer entre pairs, la communication nait de cette dépendance vis à vis de sa mère, puis des hommes en général.

Communiquer et entrer dans l’orchestre. Communiquer c’est d’abord entrer dans un monde déjà communiquant. De là les travaux de l’école Paolo Alto sur la communication. Etre consensuel, c’est répéter des schémas existants. Les 5 promesses de notre société de communication. Quels sont les 5 concepts clés qui guident notre société de communication ? Beaucoup, mais la préhistoire, et la sédimentation de notre monde moderne d’outils numériques se posent sur 5 piliers.

L’internet se pose beaucoup de questions, de réponses, d’analyse, de data-journalisme autour de cette problématique qu’est la communication, via les nouveaux usages web notamment. Le champs de la communication et des sciences de l’information est vaste. Il n’a pas fourni de science exacte, et pour cause, la communication est partout, touche tous les domaines ( techniques, psychologie, épistémologie, histoire, sciences, … ). Pour autant, les années 80 ont vu souder quelques principes de bases, aujourd’hui vérifiés, concernant les couches de sédimentation de notre société de communication. 1. Bien avant l’infobésité qui envahit le web, l’abondance de la communication a démarré par les canaux habituels ou classiques de la communication. La partie visible de l’abondance aujourd’hui se pose sur internet. Les 10 textes essentiels de l’histoire de la communication et de l’information. Réfléchir à notre monde de communication, ce n’est pas picorer en permanence sur la Toile, écouter les analyses d’experts en communication ( qui se trompent souvent ), ou suivre les liens qu’on vous transmet ( par tweeter, facebook, ..).

Généralement, nous restons frustrés. Par le buzz, qui s’éteindra aussi vite. Par la pauvreté de l’information. Par les intérêts économiques de l’article. Faites votre shopping dans mon magasin. Les étudiants en sciences de l’information et de la communication peuvent aussi être perdus. Car la communication n’est pas une science, mais une croisée de chemins de plusieurs disciplines. C’est ce qui en fait sa richesse. Dans un monde aussi imprégné que l’information, sous toutes ses formes, c’est un métier passionnant que de s’intéresser à ce domaine.

Voilà pourquoi se nourrit ici ces ébullitions. Voici les textes essentiels qui permettent à chacun de prendre du recul, d’avoir la pertinence dans l’analyse de notre monde réel ou virtuel. Mais il y en a un onzième.