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Littérature urbaine

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Habiter, le propre de l'humain, par Thierry Paquot. Au-delà de son acception triviale – se loger, résider à telle adresse ou dans tel quartier –, le terme « habiter » renvoie au rapport que l’homme entretient avec les lieux de son existence, mais aussi à la relation, sans cesse renouvelée, qu’il établit avec l’écoumène, cette demeure terrestre de l’être. « Habiter » entremêle le temps et l’espace, et l’explorer revient à questionner l’histoire et la géographie d’une manière anthropologique en sachant que l’humain est un être parlant et fabricant.

Les auteurs de cet ouvrage confrontent ainsi les apports de différentes disciplines (architecture, sociologie, géographie, urbanisme, ethnologie, philosophie…) à la compréhension de « habiter » et de l’« habiter ». Ils témoignent de la très riche polysémie de ce verbe, source de débats contradictoires aux implications tant théoriques que pratiques. En effet, si « habiter » est le propre de l’homme, alors pourquoi accepte-t-il trop souvent l’inhabitable ? Page 1 à 4 Pages de début Page 7 à 7 1. 2. Henry Pirotte lit le " Manuel des habitants des villes " de Bertolt Brecht. Gracq la forme d’une ville. Julien Gracq, La Forme d'une ville Corti, 1985. "La forme" d’une ville est bien le titre, l’emblème, mais à l’image de la Loire, qui est à la fois la grande écartée et la grande présente du lieu (elle est le nom qui revient le plus souvent dans tout l’ouvrage), ce titre – et Julien Gracq y est explicite – livre le véritable secret de l’ouvrage : "forme", empreinte, forme que la ville [Nantes] a donnée, de manière capitale et durable à ce "je" qui parle, regarde et se souvient.

Revue 303 La forme d’une ville raconte à son début une arrivée dans un monde claustral, elle dé "crit vers la fin un départ dans les rues fraîches e vides de l’aube, à la fois adieu à la ville et promesse d’avenir. (Bernhild Boie) Cela se passait pendant les années de la guerre de 1914-18 ; le tramway, la savonnerie, le défilé glorieux, majestueux, du train au travers des rues, auquel il ne semblait manquer que la haie des acclamations, sont le premier souvenir que j’ai gardé de Nantes. Gracq Le Rivage des Syrtes. J'avais lu quelque part que ce livre était un des livres "à lire" pour tout amateur sérieux de littératures de l'imaginaire francophone.

Il traînait sur ma table de nuit depuis plusieurs années, sans projet formulé de lecture ; à la faveur d'une petite semaine d'Eté, j'ai décidé d'en venir à bout. Résumé : Orsenna est "la Ville", capitale d'un Etat oligarchique qui s'enfonce depuis des siècles dans une véritable torpeur. Au Sud, le rivage des Syrtes marque les confins du pays : une forteresse délabrée, une ville de faible importance et des ruines presque antiques occupent une bande de terre coincée entre le désert et l'océan.

De l'autre côté du bras de mer, c'est le Farghestan, une puissance étrangère avec laquelle la Seigneurerie d'Orsenna est en guerre depuis trois siècles, une guerre sans opérations militaires... Tout ce livre tient presque à ces points de suspension. La mise en mouvement du géant endormi qu'est Orsenna est en réalité l'argument de ce livre. "L'Olympe des infortunes" de Yasmina Khadra. L’éloge de la rédemption et de l'effort... C'est l'histoire de marginaux vivants dans un terrain vague, décharge publique à la périphérie d'une ville et près de la mer. « Telle une patrie, l e terrain vague hérissé de carcasses de voitures, de monceaux de gravats et de ferraille tordue » (p.17), est le lieu où l'on croise des personnages, drôles et attachants, oubliés des Hommes et des Dieux.

Et eux aussi, ils fuient comme la peste la société moderne qui a écrasé son humanité. Dans ce roman, Yasmina Khadra (de son vrai nom Mohamed Moulessehoul) célèbre la nature, plus exactement la mer, seuil du paradis et de l'enfer de ces marginaux. Elle devient ainsi la symbolique de leurs tensions ou de leurs délivrances temporaires. « Une vague plus grosse que les précédentes arrive de très loin, dans un roulement mécanique spectaculaire, domine le large au point de cacher l'horizon et se met à déferler lourdement sur le rivage.

De l'autre côté de la ville. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. De l'autre côté de la ville est un roman de Yasmina Khadra publié en septembre 1988 aux Éditions L'Harmattan sous son vrai nom Mohammed Moulessehoul[1]. Résumé[modifier | modifier le code] Thèmes abordés[modifier | modifier le code] Ce roman aborde le thème des clochards et de la misére. Éditions imprimées[modifier | modifier le code] Yasmina Khadra, De l'autre côté de la ville, Paris, Éditions l'Harmattan,‎ 1988, 143 p. Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ Khadra, Yasmina (Muhammad Moulessehoul) (1955–) - PERSONAL HISTORY, INFLUENCES AND CONTRIBUTIONS, BIOGRAPHICAL HIGHLIGHTS, PERSONAL CHRONOLOGY:, MY NOVELS DO NOT SPEAK ABOUT TERRORISM[1] [archive]

Les Sirènes de Bagdad. Ce roman, se situant en Irak, est le troisième volume de la trilogie que Yasmina Khadra consacre à l’explosive question du Moyen Orient face à une surdité occidentale. Le héros de ce roman, un Bédouin né dans « un village perdu au large du désert irakien » se méfie depuis toujours des grosses villes. Une grande lucidité traverse cette écriture, et, même lorsqu’il tombe dans la tentation du terrorisme, l’empêche d’être jusqu’au bout complice de l’ambiguïté de ce Moyen Orient par rapport à l’ennemi occidental. Il analyse la différence abyssale de culture au cœur du malentendu sanglant, et se bat, en écrivant, pour faire reconnaître une sorte de suprématie dans l’intériorisation des lois structurant les rapports humains dans la civilisation du Moyen Orient contre une sorte d’avilisation des mœurs côté occidental à cause du règne de l’argent.

Le héros n’est pas de la même pâte que le Dr Jalal, qui est complaisant à l’égard de Beyrouth. . « Bagdad m’injectait sa propre folie. » Voilà ! Yasmina KHADRA Les hirondelles de Kaboul. De : Friisette (Message d'origine) Envoyé : 30/07/2003 02:49 Yasmina KHADRA : Les Hirondelles de Kaboul(Éditions France Loisirs, 254 pages) Les Hirondelles de Kaboul, raconte la vie de 2 couples habitant la ville pendant le règne des Talibans. D’un côté il y a Atiq, un homme qui fait partie de la milice de talibans car il croyait au départ que leur vision de la religion pouvait améliorer de sort des afghans.

Il a épousé Mussarat, une infirmière qui l’a sauvé de la mort pendant la guerre contre les russes. Et de l’autre côté, il y a Moshen et sa femme, deux universitaires qui ont tout perdu quand les talibans ont pris le pouvoir. Il s’agit d’un roman très noir et tellement dur. L’écriture est belle sans être originale. . « Kaboul est devenue l’antichambre de l’au-delà. De : Luciole Envoyé : 29/03/2004 13:22 Yasmina Khadra: "L'écrivain" bref, je lui met un gros 5/5bisesluciole De : la-grande Envoyé : 11/03/2004 15:45 Yasmina KHADRA : The Swallows of Kabul(traduction des Hirondelles de Kabul)