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Jean-Louis Missika

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Données libérées, chercheurs débridés, société impliquée » Article » OWNI, Digital Journalism. Si les chercheurs avaient déjà pris conscience de la nécessité de libérer leurs publications, ils avaient négligé leurs données. Les scientifiques s'aperçoivent qu'il faut organiser leur diffusion. Jusqu’à très récemment, les données étaient les parents pauvres de la recherche scientifique, particulièrement en biologie. S’accumulant dans les laboratoires et les centre de séquençage du génome, isolées sur le disque dur des chercheurs, elles étaient invisibles et difficilement accessibles — enfouies sous la montagne d’articles scientifiques auxquels elles contribuent à donner naissance.

Et si les acteurs ont pris conscience de la nécessité de libérer leurs publications, notamment à travers l’accès libre aux résultats de la recherche (open access), ils avaient encore négligé leurs données. Données libérées Mais que sont exactement ces données ? Avec Internet, nous assistons en effet au développement de l’e-Science. Chercheurs débridés Société impliquée Pour en savoir plus. Zoomer ou dézoomer? Les enjeux politiques des données ouvertes » Article » OWNI, Digital Journalism. Pour Dominique Cardon, le journalisme de données doit apprendre à se dézoomer lui-même: c'est la condition pour que la libération des données publiques soit véritablement pertinente.

Afin que tout un chacun puisse se retrouver dans les chiffres. Dominique Cardon, sociologue au Laboratoire des usages d’Orange Labs, est l’auteur de “La démocratie Internet” (Seuil/République des idées). Le mouvement qui s’est constitué autour des “données ouvertes” et du “journalisme de données” ouvre un nouveau terrain au dialogue, déjà ancien, entre journalisme et sciences sociales. La promotion du journalisme de données ne cesse en effet de vouloir faire du journaliste un chercheur en sciences sociales, doublé d’un informaticien et d’un infographiste. Mais je voudrais tirer parti de ce nouveau terrain d’échange pour adresser au journalisme de données une question issue de l’expérience ancienne des sciences sociales dans l’usage critique des statistiques. Secrets des coulisses, secrets des chiffres. Economie de surveillance. Le Wall Street Journal a publié cet été une passionnante série d’articles sur la surveillance et le repérage des internautes, dont Jean-Michel Salaün à fait une synthétique et remarquable lecture sur son blog.

Tant et si bien que nous avons décidé de vous la proposer… Professeur à l’Ecole de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’université de Montréal et codirecteur d’une Introduction aux sciences de l’information parue dans la collection “repères” aux éditions La Découverte, Jean-Michel Salaün tient un blog exigeant sur l’économie du document qu’il destine à ses étudiants, mais également bien au-delà… Tant mieux, cela permet à plein d’autres internautes d’en profiter… Le Wall Street Journal a publié cet été une série de cinq articles sur la surveillance et le repérage des internautes. Ces articles sont aussi importants par les informations qu’ils apportent, que par le statut du journal qui les publie.

Voici quelques notes et commentaires article par article. L’ouverture des données publiques, et après. Tous ceux qui, comme nous dans le cadre du programme Réutilisation des données publiques de la Fondation internet nouvelle génération, s’engagent en faveur de l’ouverture et de la réutilisation des données publiques, en espèrent des résultats féconds en termes de qualité de vie, de cohésion sociale, d’innovation et de croissance. Mais les choses pourraient se passer tout autrement. Nous devons commencer à penser aux conséquences de l’ouverture des données, pour nous assurer qu’elles soient majoritairement positives. Ceux qui militent en faveur de l’ouverture des données publiques (ou non, d’ailleurs) et de leur réutilisation par les citoyens, les chercheurs et les entrepreneurs, espèrent qu’il en sortira quelque chose de bon.

Ils ont sans doute une idée différence de ce qu’est ce « quelque chose », et de ce que « bon » veut dire : je peux considérer qu’il est bon de créer de la valeur marchande à partir de données publiques gratuites, alors que d’autres ne le penseront pas. Bifurcations. Nos frontières politiques éclairées par nos échanges. Par Hubert Guillaud le 11/01/11 | 4 commentaires | 1,332 lectures | Impression Analyser des données téléphoniques peut-il nous permettre de mieux comprendre la pertinence de nos frontières administratives ?

C’est la question que ce sont posés des chercheurs du département réseau et société du Senseable City Lab du MIT, de Cornell, de British Telecom et du collège universitaire de Londres dans une étude (vidéo) qui a comparé des données de télécommunications avec les frontières administratives britanniques. Leurs conclusions montrent que le cloisonnement politique existant se retrouve pour l’essentiel dans nos communications. Image : De la cartographie des communications aux frontières régionales de nos échanges. En analysant des milliards d’échanges téléphoniques, les chercheurs ont constitué une carte montrant l’intensité des échanges entre les différentes régions d’Angleterre, selon le volume des informations qu’elles échangent.

Données publiques : l’infrastructure sociale est aussi importante que l’infrastructure technique. Tim Davies (blog personnel), de la société de conseil Practical Participation vient de mettre en ligne son rapport sur l’impact des données publiques ouvertes (le rapport au format .pdf). Son étude avait pour but d’observer la valeur produite par le site de libération de données britannique, data.gov.uk.

Qui utilise ces données ? Comment les données libérées sont-elles utilisées dans la pratique ? Et quelles sont les implications potentielles de cette libération pour la participation démocratique et la réforme du secteur public ? Comme il l’explique dans un billet du blog Open Data Impacts, l’infrastructure sociale autour du projet britannique d’ouverture des données est au moins aussi important que l’infrastructure technologique.

“Les données ne sont pas réservées aux développeurs”, rappelle-t-il. Le défi ne repose pas seulement sur l’harmonisation de la mise en forme, rappelle Tim Davies. A quoi et à qui servent les données ? Des données ouvertes… et puis ? Open Government Information Awareness : le contrôle aux citoyens. Pour un opendata des usagers. Par Invité extérieur le 08/03/11 | 1 commentaire | 1,958 lectures | Impression Aujourd’hui, comme le montre le mouvement opendata, les administrations mènent la danse de l’ouverture des données. Mais cette politique de l’offre doit être remplacée par une démarche qui prenne en compte la demande, estime Nicolas Kayser-Bril, chargé du pôle datajournalisme chez Owni. Il est temps que les usagers demandent des comptes directement à leurs administrations… Et que celles-ci leurs répondent !

Depuis mai 2009 et la mise en ligne de data.gov, l’ouverture des données publiques a avancé à pas de géants. Les catalogues de données publiques se sont multipliés. World Map of Open Government Data Initiatives Ces catalogues ne sont pas que des concessions faites à quelques activistes. Tim Berners Lee, père fondateur de data.gov.uk et grand défenseur de l’opendata, est revenu l’année dernière sur la croissance phénoménale du nombre de données ouvertes. Inégalités et culs-de-sac techniques Nicolas Kayser-Bril. Cloud Computing. _ho-    ho-    _ Si le nuage a encore une bataille àlivrer, ce sera celle de la confance.À partir du moment où les don-nées quittent l’espace clos, connuet maîtrisé par l’utilisateur (lesiège social de l’entreprise, le sitede l’administration centrale, lecentre d’hébergement du pres-tataire inormatique...), il est légi-time, pour lui, de s’interroger : cesinormations sont-elles bien pro-tégées ?

N’y a-t-il pas des risquesd’intrusion ? De pertes ? De dégra-dation ? Dans le cas de donnéesgouvernementales se pose égale-ment, avec une acuité renouvelée,la question de la souveraineténationale : comment s’assurerdu juste contrôle de données quitransitent en permanence entrediérentes ermes de serveurs,aux quatre coins du globe ? Bien sûr, le cloud compu-ting n’est pas une zone de non-droit. Comme le rappelle ArnaudDavid, avocat chez August &Debouzy, . « Le secteur privé ne peut pas répondre seul à ces dés. InnTRD nOUAUx ÉTIRs l. Salon des Entrepreneurs TV - Jean-Louis Missika - Salon des Entrepreneurs Paris 2010. DSK : « Une communication maîtrisée, peut-être un peu déceptive » | Public Sénat. Le week-end parisien de Dominique Strauss-Kahn, qui s’approche d’une candidature à la primaire PS, a été largement médiatisé. Selon Jean-Louis Missika, qui ancien responsable du SIG (la communication) sous Rocard, aujourd’hui adjoint de Delanoë, chargé de l'innovation, de la recherche et des universités, « cela a permis de donner aux médias ce qu’ils attendaient : des signaux ».

Après le week-end parisien de Dominique Strauss-Kahn, très médiatisé, le directeur général du FMI s’est tenu à son devoir de réserve tout en multipliant les allusions à la vie politique française. Efficace ? Difficile de répondre. La candidature de DSK va devenir l’arlésienne. Dominique Strauss-Kahn aurait-il pu gérer sa médiatisation autrement ce week-end ?

Sa femme Anne Sinclair joue un rôle primordial dans son dispositif de communication. Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris : «Le nombre global de mètres carrés scientifiques ne devra pas diminuer au centre de Paris» Propos recueillis par Sylvie Lecherbonnier | Publié le , mis à jour le Entre les PRES, l’Opération campus et bientôt le grand emprunt, comment jugez-vous les reconfigurations qui s’opèrent dans l’enseignement supérieur francilien ? Les universités parisiennes se sont remises en mouvement. C’est une bonne chose. Maintenant, il reste encore des cohérences à trouver. L’histoire des universités parisiennes n’est pas simple. Elle repose sur des liens anciens, complexes et foisonnants entre les huit universités, 40 écoles et la centaine de laboratoires de recherche que compte la capitale. Le modèle canonique, c’est la grande université pluridisciplinaire de recherche pas travailler uniquement avec les membres de son PRES.

Êtes-vous hostile à la constitution du campus de Saclay, qui devrait conduire certaines écoles d’ingénieurs à quitter Paris pour l’Essonne ? L’État doit comprendre qu’il faudrait négocier un projet plus cohérent d’articulation entre Saclay et Paris. Innovation le journal : Pour une université qui fait sens avec la ville. La politique Open Data de la ville de Paris. Entretien avec Jean-Louis Missika. En janvier, la ville de Paris a ouvert une nouvelle plateforme, Paris Data, pour permettre à tout le monde la réutilisation des données publiques.

Toutes les informations fournies sont distribuées sous licence libre pour encourager les initiatives de citoyens, de chercheurs, de journalistes, de développeurs… Une mine d’informations, régulièrement enrichie, qui s’inscrit dans le mouvement Open Data et qui a valeur de symbole dans un pays où les administrations et collectivités sont encore trop souvent réticentes à partager leurs données. Le site propose aussi bien des statistiques électorales que les emplacements des arbres à Paris et génère, depuis son ouverture, des traitements d’informations très sérieux comme des utilisations insolites. Un certain nombre de données, dites sensibles, sont évidemment exclues du champ de partage de Paris Data.

Entretien avec Jean-Louis Missika, Adjoint au Maire de Paris en charge de l’innovation, de la recherche et des universités. La Mairie de Paris veut faire vivre son campus.