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«Les traîtres» - Foot - CM. L'indignité a donc fini par rejoindre la nullité. En refusant de s'entraîner, ce dimanche après-midi, à deux jours d'Afrique du Sud-France, après avoir déjà refusé de jouer face à l'Uruguay (0-0) et au Mexique (0-2), les joueurs de l'équipe de France ont dépassé les bornes de la décence et de la bêtise, sous les yeux d'un management dépassé.Ils sont obsédés par le traître qui parle à la presse, bouffis par leurs principes de cour de récréation ? Ils devraient être obsédés par le match qu'il leur reste, par la chance infime de qualification qu'ils doivent aux supporters qu'ils ont trahis, ce dimanche, en montant dans le bus au lieu de continuer à représenter la France à l'entraînement. Mais ils continuent d'avoir seulement envie de représenter eux-mêmes, autrement dit pas grand-chose.Même quand ils cherchent une taupe, ils sont affligeants et ne se rendent compte de rien. Vincent DULUC. L'Equipe et les insultes d'Anelka à Domenech : on touche le fond.

Le bas-fond, la boue, la fiente. Ce matin en découvrant la couverture de mon quotidien favori, j’ai réalisé qu’on y était. Plus de doute là-dessus, on ne pourrait pas tomber plus bas. « Va te faire enculer sale fils de pute » ! La puissance de ces guillemets qui justifient tout, c’est très pratique. Ce n’est pas l’Equipe qui le dit, c’est Anelka. Et ce titre racoleur qui nous plonge dans les entrailles immondes de ce qu’il reste du groupe France. Pourquoi pas un beau titre comme L’Equipe en a le secret ? Il y a trois éléments qui s’entrechoquent et me choquent. Pas un beau titre dont ils ont le secret, comme un « Inadmissible » ou « L’insulte faite à Raymond » ou encore « Anelka pète les plombs », etc.

Non, il a fallu rapporter les mots tels quels, pour choquer, faire causer, doubler les ventes, attirer le blaireau (dont je suis), remuer la merde. Si Domenech est aussi pénible avec les joueurs qu’avec les journalistes... Alors, donc, Anelka a dit cela ? Equipe de France : Finkielkraut et les 11 racailles | Rue89. Chaque matin, Alain Finkielkraut vérifie que personne ne lui a volé son dernier manuscrit. Soulagé, il se tourne alors pour s’assurer que son épouse n’est pas partie avec un jeune de banlieue. Après un coup d’œil sur ses Pléiade, il allume la radio en quête d’une tournante ou d’un fait divers sordide en banlieue. Les faits divers du Parisien sont devenus sa bible. Depuis quelques années, cet intellectuel -pas inintéressant du tout- n’a qu’une obsession : la racaille. Du lever au coucher, il la traque avec une grande détermination.

Quel pays imaginaire habite ses rêves ? A une époque, il avait donné une interview à un journal israélien pour critiquer l’équipe de France trop « black, black, black ». Si je me souviens bien, son ami Finkielkraut était venu à sa rescousse. La saillie d’Anelka qui va alimenter évidemment tous les discours extrémistes a été droit au cœur de notre chasseur de racailles. Sur Europe 1, ça donne : Le pays est en danger. Pourquoi cet acharnement de Finkielkraut ? Les journalistes, ces ennemis. Le journaliste est-il l’ennemi du sportif en général et de l’entraîneur en particulier?

C’est le sentiment que l’on a pu avoir lors de ce Mondial en observant l’armée de reporters partir à l’assaut du camp retranché de l’équipe de France de football. Une certaine pitié confraternelle affleurait même à les voir ainsi privés de leurs mouvements, à l’image de prisonniers sortis l’espace de quelques minutes pour leur «promenade» quotidienne qui devait leur permettre d’apercevoir le début de l’entraînement des Bleus. Si bien que Vincent Duluc, le journaliste n°1 de la rubrique football de L’Equipe qui n’en est pas à sa première Coupe du Monde, avait fini par connaître un petit moment de déprime sur son compte Twitter: Pour un quart d'heure d'entraînement des bleus, un truc enorme, quoi, contrôles de martiens, 2 h perdues.

La coupe du monde est une fête. sur son compte Twitter «Je n’ai jamais vécu un reportage aussi frustrant» C’est le paradoxe de la situation. Autre constat amer. Menaces par SMS. Jacques Attali: je souhaite la défaite des Bleus | slate. Au lendemain du match perdu contre le Mexique, après les insultes et les palinodies pathétiques des joueurs, des entraineurs et des dirigeants français, on a eu droit aux simagrées de la classe politique, expliquant que, malgré tout, il fallait espérer en la victoire des Bleus, et que, d'ailleurs, il leur restait une petite chance. Une petite chance de quoi? De voir ces médiocres, arrivés en Afrique du Sud grâce à un acte d'anti-jeu, restés en s'insultant les uns les autres, passer un peu plus de temps dans les palaces locaux aux frais de la Fédération? Publicité Pas question: je souhaite leur défaite le mardi 22 juin contre l'Afrique du sud. Cette défaite aurait trois avantages.

D'abord, elle nous débarrasserait de tous ces médiocres, (joueurs, entraineurs, et dirigeants), qui, ayant construit une équipe indigne de porter le maillot bleu, devraient avoir ensuite la décence de démissionner sans attendre d'être virés. Tout à commencé avec le lamentable coup de boule de Zidane. Jacques Attali. Jean-Marie Colombani: Allez les Bleus! Quel cirque! La défaite de l’équipe de France de foot face au Mexique a pris une telle ampleur qu’il est temps de dire: halte au feu ! Car nous voilà plongés chaque jour davantage dans un véritable juillet 1998 à l’envers. Hier la victoire, la première dans l’histoire d’un football national qui n’avait jusqu’alors à son actif qu’un seul titre (l’euro 1984) et «la fête black-blanc-beur»; c’était l’identification à une équipe symbolisant la diversité française et la prise de conscience du potentiel, pour le dynamisme du pays, que celle-ci représentait.

Aujourd’hui, une défaite annonciatrice d’élimination dès le premier tour, comme en 2002, et qui est en train – au-delà du psychodrame actuel avec ce qu’il a de rocambolesque et parfois de grotesque — de glisser vers ce qui pourrait ressembler à un choc des cultures, et à travers les joueurs de l’équipe de France, à une stigmatisation plus redoutable, un ressentiment de ce que qu’avait représenté 1998 en terme sociologique. «Permis de tuer» Bachelot : «Désastre moral» - Foot - Bleus. Le FAQ de l’affaire Anelka. Les Bleus ont repris l’entraînement lundi matin, peu après 11 heures. La première accalmie après un week-end de tempête, où ils ont offert un spectacle irréel. Nous revenons sur les différents éléments du dossier, entre questions et zones d’ombre. Qu’a dit Anelka dans le vestiaire? Les versions divergent sur l’incident à la mi-temps de France-Mexique.

«Va te faire enculer, sale fils de pute», selon L’Equipe. La Fédération aurait-elle exclu Anelka si les insultes n’avaient pas été rendues publiques? Non. Contraint et forcé, Escalettes réunit Domenech, Evra et Anelka. Cette politique de la réaction a déclenché l’ire des cadres des Bleus dimanche, qui se sont engouffrés dans ce manque de courage. L’Equipe devait-elle mettre ainsi en avant cette info ? Cela fait longtemps que la dissertation sur le 4-3-3 ou le 4-4-2 des Bleus a été reléguée au second plan dans le quotidien sportif. Le quotidien sportif français, rejoint sur cette ligne par RMC et Canal+, donne la cadence. Photo: Reuters. Les Bleus entrent en (ob)scène.

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Erwan Le Duc A l'issue du Mondial 1998, un étrange objet télévisuel venait couronner la victoire tricolore. Pour les supporteurs, et pour le grand public, Les Yeux dans les Bleus était un bonbon délicieux : parce qu'il permettait de revivre la victoire, mais surtout parce qu'il ouvrait l'intimité du vestiaire, des coulisses. Il montrait l'intérieur. A l'intérêt purement footballistique du documentaire se joignait donc une pointe de voyeurisme, mais contrôlé. Le film donnait la chair de poule car il partageait une partie choisie de l'intime, il était jouissif, car sa mise en scène, cette représentation de la victoire, forcément scénarisée, permettait de garder une part de mystère.

L'image des Bleus vire désormais à l'obscène. D'autant que chacun se met au diapason. L'équipe de France ne donne plus rien à voir, mais tout à mater. Du nu artistique à la pose pornographique, cette équipe bleue comme l'enfer ne donne plus envie de rien. La parole raciste se libère contre les joueurs noirs de l’équipe.

Une trentaine d’individus a envahi vendredi 25 juin au soir le siège de la Fédération française de football en hurlant des slogans racistes, comme l’a révélé le Figaro le 28 juin en citant la déposition de la fédération au commissariat du XVe arrondissement. «Dites à M. Escalettes que l’on veut une équipe de France blanche et chrétienne, virez les bougnoules, les muslims et les noirs. Dites-lui que l’on reviendra et qu’on cassera tout», ont crié les vandales, qui ont taggé la façade du bâtiment avec l’inscription: «Ici c’est Paris, pas l’Algérie». Cet article, paru dimanche 27 juin, revenait sur les discours racistes qui ont fleuri un peu partout à la suite de l’élimination des Bleus en Afrique du Sud.

Sur Google, si l’on cherche «Va te faire enculer sale fils de pute», le premier site proposé est, devant LeMonde.fr par exemple, celui de Fdesouche, le blog d’extrême droite le plus connu. A la lecture des commentaires sur le blog Fdesouche, on peut constater qu’il avait raison.