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DRM

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Le W3C valide l'ajout de DRM aux pages web. DRM dans HTML5 : la réponse de Cory Doctorow à Tim Berners-Lee. Lors du tout récent SXSW, Sir Tim Berners-Lee, répondant à une question, s’est montré favorable à l’introduction de DRM dans le HTML5, c’est-à-dire directement dans le code des pages Web. Ceci a déçu beaucoup de monde, à commencer par Cory Doctorow qui lui a répondu dans les colonnes du Guardian, traduit ci-dessous pour nos soins. Ce que j’aurais souhaité que Tim Berners-Lee comprenne au sujet des DRM What I wish Tim Berners-Lee understood about DRM Cory Doctorow - 12 mars 2013 - The Guardian (Blog Tchnology)(Traduction Framalang : catalaburro, Alpha, Alpha, lum’, Tito, goofy, peupleLà, lamessen, penguin + anonymes) Ajouter des DRM au standard HTML aura des répercussions importantes qui seront incompatibles avec les règles fondamentales du W3C.

À la suite de son discours d’introduction au récent SXSW, l’inventeur du Web Tim Berners-Lee a répondu à une question concernant le projet controversé d’ajouter des DRM à la prochaine version du HTML. Est-ce que le zonage géographique a fonctionné ? DRM : le curieux oubli du projet de loi Hamon sur la consommation. Mise à jour : Le cabinet de Benoît Hamon nous a finalement assuré que les consommateurs seront bien alertés de la présence des DRM.

Simplement, si la mention a sauté du texte de loi, c’est qu’elle a été renvoyée à un décret d’application. « Nous avions déposé le projet de loi avec l’intégralité de l’article 5.1.g de la directive. Cependant, le Conseil d’État a estimé dans son avis que ces dispositions avaient plus leur place dans un décret. Nous avons gardé les principes les plus importants. Les chapeaux sont dans la loi, les précisions, dans le décret. ». Le ministère nous assure qu’un décret va suivre dans les six mois. L’information des consommateurs sur les DRM « n’est pas abandonnée ». Le projet de loi sur la consommation présenté par Benoit Hamon vient transposer la directive sur les droits des consommateurs du 25 octobre 2011. Entre Bruxelles et Paris, la précision des DRM a sauté Problème : Entre Bruxelles et Paris, la précision sur les DRM a été égarée en cours de route.

Apple a déposé un brevet qui lui permettra de bloquer votre iPhone. Apple a déposé un brevet qui lui permettra de bloquer votre iPhone Quand j'ai lu cet article de mes amis de chez Reflets, j'étais étonné que ça ne soit pas déjà mis en place. Mais apparemment non. Accrochez-vous à vos slips, car Apple vient de déposer un brevet qui lui permet de couper à distance certaines fonctionnalités de ses appareils (iPhone, iPod...etc.), voire même de désactiver (éteindre) totalement ces derniers. Pourquoi tant de haine ? Et bien par exemple pour vous empêcher de vous servir de votre iPhone pendant une manif si un gouvernement l'ordonne.

Pratique pour empêcher les tweets et l'envoi de photos durant une charge de policiers. Ou pour bloquer votre iPod si on vous chope avec des MP3 piratés.Ou encore pour désactiver les ports USB de votre iMac si vous copiez trop de films.Ou encore rendre inutilisable votre iPad parce que vous l'avez jailbreaké.Que sais-je encore... Je ne peux pas dire mieux qu'eux sur le coup... Il y a 2 choses qui me rendent dingue dans cette histoire. Apple et Microsoft veulent rendre l'homme bien sage et docile. La technologie est souvent merveilleuse par les possibilités nouvelles qu'elle offre. Elle est aussi parfois redoutable, par exemple lorsqu'elle permet de s'assurer qu'une interdiction n'est plus simplement une interdiction que l'on peut contourner, mais une impossibilité totale d'enfreindre la règle. Qu'il s'agisse de la loi adoptée par les parlementaires élus, ou de règles plus ou moins arbitrales édictées par des entreprises privées, ou par des autorités publiques.

Hier, quand un règlement ou un contrat paraissait inepte, il était toujours possible de ne pas y obéir, et d'accepter d'en subir les éventuelles conséquences. L'Histoire a montré que la désobéissance civile peut être une nécessité. Et sans aller chercher les exemples les plus sombres, il est parfois heureux que les lois ne soient pas respectées. Avec les DRM sur les contenus culturels, la technologie a déjà permis que désormais, seules les personnes autorisées puissent lire un livre. Or la menace est évidente :

DRM espion : Microsoft veut compter les spectateurs chez vous ! L'enfer est pavé de bonnes intentions. Actuellement, lorsque vous louez un film sur un service de vidéo à la demande, le prix est le même quel que soit votre situation familiale. Vous payez la même chose pour regarder le dernier dessin animé de Disney, que vous soyez seul dans votre studio ou que vous soyez un couple marié avec quatre enfants, tous assis sur le grand canapé du salon. Contrairement aux salles de cinéma qui vendent leurs places à l'unité, les ventes et locations de films se fichent du nombre de spectateurs, faute d'avoir les moyens techniques de les comptabiliser. Les producteurs doivent donc arbitrer le prix unique pour qu'il soit acceptable par tous, du célibataire qui ne sait pas quoi faire de sa soirée jusqu'à la famille qui fait de la location d'un film le grand évènement familial de l'année.

L'absence de DRM sur les livres devient un argument marketing. Joe Wikert, éditeur et intervenant au sein du groupe de réflexion Tools of Change, a quelques infos croustillantes sur la gestion des DRM par un « petit éditeur » qui préfère rester anonyme. D'après Wikert, ce mystérieux interlocuteur envisage de favoriser l'achat direct en proposant des fichiers sans DRM uniquement sur le site de l'éditeur, au détriment des grosses boîtes comme Amazon ou Google Play. DRM Elimination Crew Suit, GregoryH, CC BY-NC-SA 2.0 La stratégie est finalement assez simple, mais pourrait bien faire des émules : l'éditeur vend directement ses titres en numérique sur son propre site, en retirant de ces derniers les Digital Rights Management, autrement dit les verrous DRM. « Ils demanderont à Amazon et aux autres revendeurs de conserver leur fichier avec DRM », et la vente directe paraîtra soudain la panacée pour tous. L'éditeur de romance Avon Books a appliqué cette méthode aux fichiers, complètement dénudés, qu'il propose sur son site officiel.

Pour approfondir. DRM ou gestion des droits numériques. > A quoi sert la DRM ? La DRM - acronyme de Digitals Rights Management - permet de diffuser des contenus sonores, textuels, etc. par voie numérique tout en protégeant les droits d'auteur associés. La DRM est issue d'un constat très simple : les supports numériques sont particulièrement propices à la copie : il suffit d'un clic de souris pour dupliquer le contenu d'un fichier sur un autre support. D'où l'intérêt de crypter ces fichiers en mode natif, pour qu'on ne puisse les lire qu'avec un lecteur adapté et sécurisé. La santé de l'édition est étroitement liée aux performances des solutions de DRM hors desquelles il deviendra rapidement risqué - voir inconscient - de pousser des médias vers un ordinateur.

> Quels sont les médias concernés ? > La DRM change-t-elle les modèles économiques de diffusion ? > De quoi a-t-on besoin pour construire une architecture de DRM ? > La DRM est-elle 100 % efficace contre les pirates ? > Qui va gagner la bataille ? > Qui détient les clés du marché ? DRM, car nous sommes tous des délinquants - Projet de loi DADVSI. Dans toute cette tempête médiatique autour des droits de diffusion des oeuvres intellectuelles sur internet, un outil est très critiqué par les dangers qu’il représente pour le développement des logiciels libres et l’assurance de maintenir l’interopérabilité entre systèmes [1] (entre autre). Car s’il est normal que tout un chacun puisse vivre de son travail - et pourquoi les artistes ne le pourraient-ils pas ? -, c’est la manière "d’assurer cette rémunération" qui pose problème. Pour beaucoup, les DRM ou Gestions des Droits numériques sont une mauvaise solution, en tout cas telle qu’elles sont pensées actuellement par les grands groupes multimedia.

Le présent article d’Ulhume nous résume avec clarté ce que sont précisément ces DRM, et quelles seraient les conséquences de leur application en l’état. Un texte très instructif à garder sous le coude en attendant la reprise des débats sur le projet de loi DADVSI à l’Assemblée Nationale. DRM, danger technique, économique et moral. Du livre enchaîné aux DRM. Les DRM, ou « Digital Rights Management » – en français « Gestion des droits numériques » –, consistent selon le Journal officiel en la « mise en œuvre des différents procédés destinés à protéger les droits afférents à la diffusion de contenus sur supports numériques ».

Les DRM représentent un ensemble de mesures techniques ou logicielles de protection destinées à contrôler la distribution et la diffusion de produits numériques et leur accès, qu’ils soient fixés sur un support (CD, DVD) ou accessibles en ligne. Les DRM ont pour objet par exemple de restreindre l’utilisation des produits à une zone géographique donnée, de restreindre ou d’interdire la copie privée, d’identifier grâce des systèmes de « tatouage » les œuvres et les équipements de lecture pour décourager le piratage, etc. Les contrôles sont principalement destinés à préserver les droits commerciaux et intellectuels des ayants droit des œuvres concernées. Petit historique D’Amazon à Google Ambiguïté du livre numérique ePub.