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Canada et avortement

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La pilule abortive sera gratuite en Nouvelle-Écosse. L’avortement dans la mire de Barrette. Le ministre de la Santé Gaétan Barrette va limiter le nombre d’avortements pratiqués par les médecins québécois. Dans un document de travail ministériel, on apprend aussi que les avortements ne seront plus considérés comme des activités médicales prioritaires (AMP), ce qui entraînera la fermeture de cliniques et limitera l’accès aux soins. Le diable se cache dans les détails. Depuis des mois, tous les intervenants du milieu de la santé demandent à voir les fameux règlements qui vont baliser le projet de loi 20. Une ébauche du règlement, obtenu par le Centre de santé des femmes de Montréal et consulté par Le Devoir, a mis le feu aux poudres. « Il ne faut pas que le projet de loi 20 passe comme ça, c’est extrêmement dangereux !

Tout l’aspect de la santé reproductive des femmes et la garantie d’un accès rapide à un avortement, c’est fondamental pour le droit des femmes. C’est le critère numéro un de l’égalité entre les hommes et les femmes. » Accès direct compromis. Des cliniques d'avortement demandent protection | MARIE-CLAUDE MALBOEUF | Santé. Derrière la vitre se trouvait la réceptionniste de la clinique Morgentaler. Mais celle-ci n'a pris aucun risque. Habituée aux appels de menaces de mort, elle a gardé la porte de la salle d'attente bien verrouillée et a prié l'intrus de partir, tandis que sa patronne, France Désilets, alertait la police. C'était le 7 janvier, à deux pas de la station de métro Berri. «L'intrus est demeuré à l'intérieur de l'immeuble pendant environ trois heures, car les policiers tardaient à intervenir», précise l'infirmière-chef, rencontrée par La Presse au palais de justice. C'est cette visite inquiétante et le retour soudain de militants antiavortement qui ont poussé sa clinique et deux autres cliniques du quartier (Femina et L'Alternative) à réclamer hier une demande d'injonction devant la juge Chantal Lamarre, de la Cour supérieure.

De 1995 et 2014, une injonction du genre protégeait l'ancienne clinique Morgentaler. Mais celle-ci a déménagé à côté de la clinique Femina, en novembre. Créer des bulles. Le gouvernement de l'Î.-P.-É. facilite l'accès à l'avortement. L'Hôpital de Moncton (archives) Photo : Radio-Canada Le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard a conclu une entente avec l'Hôpital de Moncton pour faciliter l'accès aux avortements pour les femmes de la province.

Les Prince-Édouardiennes qui veulent mettre fin à leur grossesse pourront obtenir le service à Moncton à partir du 1er juillet. Les frais seront pris en charge par le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard. Elles n'auront qu'à présenter leur carte d'assurance-maladie au moment de leur enregistrement. Le premier ministre de l'Î. Il ne sera pas nécessaire d'obtenir une recommandation d'un médecin pour obtenir la procédure. Il a précisé que son gouvernement devait agir pour se conformer à la Charte canadienne des droits et libertés et à la Loi canadienne sur la santé. À l'heure actuelle, le gouvernement de l'Île couvre la procédure si elle est pratiquée à l'Hôpital Queen Elizabeth II, à Halifax. L'Île-du-Prince-Édouard est la seule province au Canada qui n'offre pas l'avortement. Le projet de loi 20 réduira l'accès aux services d'avortement, insiste Diane Lamarre. La députée péquiste Diane Lamarre est critique de l'opposition en matière de santé.

Photo : PC/Jacques Boissinot Le premier ministre Philippe Couillard et le ministre de la Santé Gaétan Barrette ont beau se faire rassurants, l'opposition péquiste demeure convaincue que Québec s'apprête à restreindre l'accès des femmes à l'avortement. La porte-parole péquiste en matière de santé, la députée Diane Lamarre, a exprimé sa crainte, mardi, en point de presse, que le projet de loi 20 déposé par le ministre Barrette modifie la pratique médicale de manière à éloigner les médecins des cliniques d'avortement.

Selon elle, le projet du ministre Barrette est limpide : faire obstruction à l'accès à l'avortement. Le reste, à ses yeux, ce ne sont que des « voeux pieux » et de beaux discours. « Son intention est claire. Fin mars, c'est le Centre de santé des femmes de Montréal qui avait sonné l'alarme après avoir pris connaissance d'une ébauche du projet de règlement devant suivre le projet de loi. L’ONU interrogera le Canada en matière de droits sexuels | Action Canada for Sexual Health and Rights. Nouvelles Posted on March, 30 2015 by Action Canada Mercredi dernier, le Comité onusien des droits économiques, sociaux et culturels a fait savoir qu’il interrogera, pour la première fois, le Canada à propos de la disponibilité et de l’accessibilité de l’avortement et de l’éducation sexuelle au pays. L’organe onusien composé de 18 experts indépendants est mandaté de la surveillance de la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.

Sa décision donne suite au mémoire et à la présentation, par Action Canada, d’un rapport sur les obstacles persistants aux droits et à la santé d’ordre sexuel et génésique, à l’approche de l’examen du dossier des droits de la personne au Canada, par le Comité. Le mémoire d’Action Canada portait spécifiquement sur les violations des articles 12 et 13 du Pacte, par le Canada, concernant respectivement le droit à la santé et le droit à l’éducation. Victoire du Parti Québécois pour les droits des femmes - Le gouvernement libéral accepte finalement de revoir les quotas sur l'avortement. QUÉBEC, le 1er avril 2015 /CNW Telbec/ - La députée d'Hochelaga-Maisonneuve et porte-parole de l'opposition officielle en matière de condition féminine, Carole Poirier, ainsi que la députée de Taillon et porte? Parole en matière de santé et d'accessibilité aux soins, Diane Lamarre, se réjouissent que le gouvernement libéral ait finalement accepté d'appuyer la motion du Parti Québécois demandant que soient retirées du projet de loi 20 toutes les mesures limitant les droits des femmes et l'accès à l'avortement. « Après avoir refusé d'appuyer notre motion, la semaine dernière, le gouvernement est finalement revenu à la raison et s'est rétracté dans sa volonté d'imposer des quotas en matière d'avortement.

C'est une victoire pour les droits des femmes. Des dizaines de femmes et d'hommes travaillant dans le réseau de la santé s'inquiétaient, avec raison, des quotas à propos du nombre d'avortements contenus dans le projet de règlement du ministre de la Santé. Victoire du Parti Québécois pour les droits des femmes - Le gouvernement libéral accepte finalement de revoir les quotas sur l'avortement. Quelques milliers de personnes défilent à Montréal. MONTRÉAL – Quelques milliers de manifestants ont défilé dans les rues du Mile End, du Plateau Mont-Royal et du Centre-Ville, mardi soir pour dénoncer l’impact des politiques d’austérité du gouvernement libéral sur la vie des femmes et exiger qu’en aucun cas l’accès à l’avortement ne soit restreint, malgré le contexte budgétaire actuel.

Comme à l’accoutumée, la manifestation a rapidement été déclarée illégale par le Service de police de Montréal (SPVM) parce qu’aucun itinéraire ne lui avait été remis. Elle a toutefois été tolérée tout au long de la soirée. Les manifestants, qui s’étaient donné rendez-vous au parc Lahaie, sur le Plateau Mont-Royal, ont emprunté dans un premier temps le boulevard Saint-Joseph vers l’ouest. Ils ont ensuite bifurqué sur l’avenue du Parc vers le sud. Ils ont marché dans des rues du Mile End, du Plateau Mont-Royal et du Centre-Ville. Les manifestantes qui se sont fait entendre mardi soir disaient n’avoir aucune foi en M.

«Barrette va couper partout où il peut. Plus d'une centaine de personnes manifestent. Près de cent cinquante personnes ont manifesté en fin d'après-midi à Sherbrooke pour le maintien des interruptions volontaires de grossesses payées par l'État. Un nombre en deçà des 650 personnes attendues, une participation moindre qui peut peut-être s'expliquer par les conditions météo ou encore par le fait que le gouvernement du Québec a répété à plusieurs reprises qu'il n'y avait aucun danger en ce qui concernait le libre accès aux avortements. Les étudiants se sont joints aux femmes qui manifestaient. Ce que l'on désire, c'est que le gouvernement soit clair avec son projet de loi 20 et qu'il n'y ait pas de confusion. À Sherbrooke, huit médecins pratiquent ces interruptions volontaires de grossesses. «Si ces médecins sont obligés d'avoir un quota, ils n'auront plus de temps de disponibilité à donner à la clinique d'interruption volontaire de grossesse», indique une porte-parole.

«Ce n'est pas des interventions de quinze minutes. Pas question de limiter l'accès à l'avortement. Pas question de restreindre les interruptions volontaires de grossesse (IVG) pratiquées par les médecins québécois. «Il n'est absolument pas question de limiter de quelque façon que ce soit, directement ou indirectement, l'accès des femmes du Québec à l'interruption de grossesse», a déclaré Philippe Couillard à l'Assemblé nationale.

Le Devoir avançait mercredi matin qu'un document de travail du projet de loi 20 fait état que le gouvernement «limitera le nombre d'avortements pratiqués par les médecins» et que les IVG ne seront plus «considérées comme des activités médicales prioritaires (AMP) entraînant la fermeture de cliniques et limitant l'accès aux soins». «Rien ne va changer pour les femmes» - Gaétan Barrette «Il n'en est pas question. Ni aujourd'hui ni dans cinq ans, dix ans, 20 ans, même si je ne serai plus là. Lecture partielle Le ministre avance que le texte du Devoir est «lecture partielle du règlement» du document ministériel. Les partis d'opposition veulent être rassurés. Accès à l'avortement: un rassemblement s'est rapidement organisé | Claude Plante | Sherbrooke. L'organisme ConcertAction femmes Estrie et le Collectif pour le Libre Choix ont spontanément organisé un rassemblement intitulé «Pas touche à mon utérus!»

Afin de dénoncer cette éventualité. Les interruptions volontaires de grossesse (IVG) pratiquées par les médecins ne doivent pas être soumises au projet de loi 20, lancent les organisateurs. Les déclarations du gouvernement du Québec mercredi assurant qu'il ne va ni directement, ni indirectement limiter l'accès à l'avortement n'ont pas calmé les ardeurs. On apprenait que l'ébauche d'un règlement évoquait une limite annuelle de 504 avortements par médecin pratiquant en cabinet solo ou dans les Groupes de médecine familiale (GMF), un chiffre qui a depuis été porté à 1008. Des intervenants y ont vu une volonté du ministre d'entraver l'accès à l'avortement.

Le rassemblement aura lieu lundi devant le palais de justice de Sherbrooke, sur la rue King Ouest, à 17h. Manifestation à Charlottetown pour l'accès à l'avortement. Manifestation à Charlottetown pour l'accès à l'avortement Une manifestation organisée par une coalition de regroupements locaux s'est déroulée mercredi midi devant l'édifice de l'Assemblée législative de Charlottetown, à l'Île-du-Prince-Édouard. L'événement a eu lieu pour marquer la date du troisième anniversaire de la réapparition du mouvement pour le droit à l'avortement de la province, car actuellement les femmes n'ont toujours pas d'accès à ce service dans les hôpitaux insulaires.

Les manifestants veulent obtenir une réponse claire sur l'enjeu de l'avortement dans la province, et un plan pour l'accès à l'avortement pour les femmes. Elles réclament également la démission du ministre de la Santé, Doug Currie. Selon la représentante de la coalition pour le droit à l'avortement au Canada, Josie Baker, le gouvernement n'a pas de politique d'avortement, et le ministre ne fait pas ce qu'il doit faire avec le dossier. Un nouveau groupe veut défendre le droit des femmes à l'avortement. Publié par La Presse Canadienne le vendredi 14 novembre 2014 à 15h17. Modifié par 98,5 Sports à 18h05. OTTAWA - Certains des principaux groupes pro-choix du Canada ont fusionné pour former un organisme caritatif militant pour les droits des femmes en matière de reproduction.

Action Canada pour la santé et les droits sexuels est formé d'Action Canada pour la population et le développement, la Fédération canadienne pour la santé sexuelle, et de Canadians for Choice. Selon le directeur exécutif du nouvel organisme, Sandeep Prasad, celui-ci fera la promotion de l'éducation et visera à favoriser la connaissance dans certains dossiers comme les infections transmissibles sexuellement, la contraception et l'accès à des procédures d'avortement sécuritaires. L'un des buts est d'améliorer l'accès aux services de santé sexuelle. La santé sexuelle continue d'ailleurs de faire des vagues en politique. 98,5 fm » National » Nouvelle. Barriers to abortion persist - Queen's Journal. After finding out she was pregnant, a Queen’s student decided to terminate her pregnancy — but waited over a month for an abortion appointment. The former student, who requested to remain anonymous, found out she was pregnant through a pregnancy test while attending Queen’s.

After an appointment with a doctor and nurse at Health, Counselling and Disability Services (HCDS), she was referred to Kingston General Hospital (KGH) for an abortion. Between her HCDS appointment and the date of the procedure at the KGH Women’s Clinic, five and a half weeks passed. In the weeks before her abortion, the student said she had to deal with symptoms of pregnancy and the knowledge that she was no longer in control of her body.

“Being pregnant is the absolute worst thing that has ever happened to me in my life. In 1988, the Supreme Court of Canada struck down legal restrictions surrounding abortion, deeming the restrictions unconstitutional under the Canadian Charter of Rights and Freedoms. L'inégalité d'accès à l'avortement inquiète - National. Des militantes pro-choix du Québec du Centre des femmes solidaires et engagées et de Centre de lutte contre l’oppression des genres, ont ainsi organisé la Journée d’actions pour l’accès à la justice reproductive, samedi, à Montréal. Différentes intervenantes, dont la députée de Québec solidaire, Manon Massé, ont pris la parole. Un «concours d’utérus» a également été mis sur pied; des femmes devaient revêtir des costumes rappelant cet organe et répondre à diverses questions relatives à leurs inquiétudes et à leurs espoirs.

Diverses thématiques ont été abordées, de la reproduction, à la contraception, aux services offerts aux nouvelles mères et aux poupons ainsi que l’épineux dossier de l’accès à l’avortement dans les Maritimes. Depuis que la clinique Morgentaler de Fredericton a mis un terme à ses opérations, il est devenu nettement plus complexe de subir une interruption volontaire de grossesse (IVG) au Nouveau-Brunswick. Avortement: les Maritimes irresponsables. Mon indignation est encore vive après avoir entendu mes collègues de l’Île-du-Prince-Édouard et du Nouveau-Brunswick expliquer de vive voix le manque d’accès à l’avortement dans leur province respective.

Le 23 septembre, je me suis rendue à Charlottetown pour rencontrer les autres membres de la Coalition canadienne des conseils provinciaux et territoriaux du statut de la femme, qui représentent neuf des provinces et territoires canadiens. À cette occasion, nous avons entre autres abordé le sujet de l’avortement. Depuis une vingtaine d’années, aucun médecin n’accepte de pratiquer des avortements à l’Île-du-Prince-Édouard.

Le seul recours qui s’offre à elles est semé d’embûches : une femme souhaitant obtenir un avortement doit d’abord avoir une référence d’un médecin local ainsi qu’une échographie ; elle doit ensuite se rendre, à ses frais, dans un hôpital d’Halifax (à quatre heures de route), pour obtenir un avortement, et ce, à condition qu’elle soit enceinte de moins de 15 semaines. Trudeau défend le droit absolu des femmes à l’avortement. L'avortement, ou le droit de choisir sa vie | Charles-Etienne Filion. Motion sur l'avortement: un test de l'unité des libéraux | JOëL-DENIS BELLAVANCE | Politique canadienne.

Le groupe Justice reproductive NB est créé. Rassemblements tenus dans plusieurs villes en solidarité avec les femmes du Nouveau-Brunswick. Inquiétude et indignation devant la fermeture de la clinique Morgentaler. Campagne en faveur de la couverture des services d'avortement pour les étudiantes étrangères au Québec. L'avortement au Québec- étudiantes étrangères - Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN) Bulletin de veille sur l'avortement, janvier 2014. Une pilule abortive toujours indisponible au Canada | Helen Branswell | Santé. Une circonscription de Calgary ciblée par des miliers de tracts anti-avortement. Téléjournal - L'avortement au Canada.