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Français

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Petites leçons de français, de bizarreries et de frusse... On s’émeut fréquemment, au Québec, de la mauvaise qualité du français des uns et des autres. Dans ce dossier, on néglige un élément fondamental : bien parler et bien écrire une langue sans l’aimer est impossible. Or, aime-t-on vraiment le français au Québec ? Trop souvent, cette langue, notre langue, est considérée comme un obstacle. Le gouvernement Couillard, avec l’appui d’une majorité de parents québécois, se passionne d’abord pour l’anglais, langue perçue comme celle de la réussite sociale et de l’ouverture sur le monde.

Le français, lui, serait plutôt embêtant. D’où, dans ces conditions, pourrait venir la motivation à la maîtrise d’une langue « difficile », dont l’utilité sociale est compromise ? C’est à cet exercice que s’emploie le Français Fabian Bouleau, professeur de français à Toulon, dans Chienne de langue française, un répertoire des bizarreries du français qui reconnaît le caractère parfois tordu de notre langue. La «paresse» n’est qu’une illusion. Je suis paresseux. Je compte même persévérer dans la paresse.

Tranquillement. Oh, je ne suis pas comme vous ! Jeune garçon à l’école, j’étais déjà paresseux. Pour moi, les p, les d, les b et les q n’étaient en fait que le même signe qui se balançait tranquillement sur la longue branche d’une phrase. À la surface du lac de mes yeux, un gai miroitement transformait cette unique lettre en autant de nouveaux mots encore étrangers aux dictionnaires. Quand on m’expliquait patiemment que le d a un derrière et que le b a un bedon, je m’amusais à les imaginer se retourner pour saluer un ami ou encore s’offrir un tchin tchin de bedons. Madame-Cécile-Orthopédagogue semblait s’amuser que j’aime raconter des histoires.

Besoins particuliers Et j’écrivis. Le temps a passé. À force de me promener d’école en école, de rencontrer prof après prof, élève après élève, j’en arrive à une conclusion : l’élève paresseux n’existe vraisemblablement pas. Accès à la normalité. L’utilisation d’un code de correction pour identifier les erreurs de langue : lequel choisir ? JULIE ROBERGE professeure au Cégep André-Laurendeau et coordonnatrice du programme du baccalauréat international ’utilisation d’un code pour désigner les erreurs de langue fait de plus en plus partie des habitudes de correction des enseignants de français.

Si ceux du secondaire ont adopté depuis longtemps cette façon de faire, compte tenu que l’examen ministériel de 5e secondaire a été implanté au milieu des années quatre-vingts, les enseignants du collégial ont suivi la vague, surtout depuis l’instauration de l’épreuve uniforme de français, en 1995. Dans les faits, c’est l’utilisation d’une grille unique par les correcteurs des différentes épreuves qui a motivé le ministère de l’Éducation à développer un code général d’identification des erreurs de langue, étant donné que les deux derniers critères des multiples grilles, qu’elles soient utilisées au secondaire ou au collégial, portent sur la syntaxe et la ponctuation, ainsi que sur l’orthographe d’usage et l’orthographe grammaticale.

Languedepoche. Examens de français au cégep: pire taux d'échec en 10 ans | Ariane Lacoursière. Les cégépiens francophones ont obtenu l'un des plus forts taux d'échec en 10 ans à l'épreuve uniforme de français de 2008-2009. Ils ont été 17,2% à échouer à l'examen, nécessaire pour obtenir leur diplôme d'études collégiales. Selon certains observateurs, ces résultats ne sont que la pointe de l'iceberg, car les exigences de ce test sont si faibles que plusieurs cancres peuvent tout de même le réussir. L'épreuve uniforme de français est une dissertation critique de 900 mots que l'élève doit rédiger en quatre heures et demie en «appuyant sa réflexion sur des textes littéraires». Cette année, les cégépiens ont pu utiliser entre autres des extraits du poème Le voyage de Charles Baudelaire, du roman La vie devant soi de Romain Gary ou de la nouvelle Le lit, de Guy de Maupassant.

Selon les données du ministère de l'Éducation (MELS), 82,8% des collégiens ont réussi l'épreuve cette année. Trop facile La pauvreté de la langue chez les collégiens choque aussi M. Selon M. Meilleurs à l'oral. L’utilisation d’un code de correction pour identifier les erreurs de langue : lequel choisir ? Français. Liens utiles - Table des matières. Expressions.ccdmd.qc.ca/index.html. Français. Traduction du français au français, dictionnaire franco-québécois. La Palestre | Carrefour du français au Collège Ahuntsic...pour tous (FRACAS) Ponctuation. Réseau pour la nouvelle orthographe du français) La nouvelle orthographe. Orthographe et Projet Voltaire : test et exercices d’orthographe, blog et exemples pour vous entraîner. Amélioration du français - Accueil.

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