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Bibliothèque

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Le « bookstore model » : le retour de la vengeance des classements par centre d’intérêt. Je travaille en ce moment à la création d’une nouvelle médiathèque. Forcément, dans ce type de projet, la question du plan de classement se pose assez vite : comment mettre en scène les collections pour que des usagers de toutes sortes trouvent ce qu’ils cherchent de façon autonome ? La plupart des bibliothèques emploient la vénérable Classification Décimale de Dewey mais il existe des alternatives ! Depuis une dizaine d’années, plusieurs bibliothèques, essentiellement américaines, se félicitent d’avoir abandonné la CDD pour basculer vers un nouveau système inspiré des pratiques des libraires.

Elles remettent au goût du jour les classements par centres d’intérêt qui ont connu une gloire éphémère dans les années 80… La CDD, ses limites et ses bricolages « Pourquoi les usagers ont du mal à trouver des documentaires. » Sondage réalisé par Barbara Fister en 2009, source Face à ces limites évidentes, la plupart des bibliothèques françaises ont choisi de bricoler la CDD.

Le bookstore model. Tournevie: la petite révolution des bricoleurs-emprunteurs. En ce lundi soir de janvier, la nuit vient de tomber sur Bruxelles. Les rues du quartier des Marolles sont illuminées par les vitrines de cafés pleins de vie et de boutiques d’antiquaires. Quelques guirlandes de Noël décorent encore les maisons. Au bout de la rue Haute, la lumière brille dans un imposant bâtiment du CPAS bruxellois ; sa porte est ouverte. Des gens entrent munis de caisses bleues remplies de matériel, prennent le temps de discuter, avant de ressortir du bâtiment les mains vides. Le matériel qui entre et sort porte une étiquette sur laquelle on peut lire “Tournevie”, du nom de cette organisation qui gère un service de prêt d’outils, ou tool library, dans le centre de Bruxelles. En échange d’une cotisation annuelle de 20 euros, les membres de Tournevie bénéficient d’un accès illimité à des outils de qualité pour tous leurs travaux de bricolage, de réparation ou de rénovation.

Révolutionnez votre vie Création ‘Cette idée, j’en ai parlé à une foule d’autres personnes. Offre et accès en bibliothèque : quels services à l’heure de la dématérialisation ?, par Amandine Jacquet. Point lecture de Goverwelle (Pays-Bas) / CC BY-SA Amandine Jacquet Amandine Jacquet est bibliothécaire territoriale et formatrice. Elle a travaillé en petites bibliothèques municipales ainsi qu'en bibliothèques départementales.Passionnée par la lecture publique et la question de l'égalité territoriale, elle a vécu deux ans aux Pays-Bas afin d'étudier de plus près les bibliothèques néerlandaises, à propos desquelles elle a publié plusieurs articles. Elle a ensuite été chargée d'éditorialisation à l'Enssib.En tant que formatrice, elle intervient sur des sujets tels que les bibliothèques troisième lieu, les exemples de bibliothèques étrangères innovantes, les enjeux des bibliothèques rurales, l'évaluation en bibliothèque, les nouvelles formes d'animations et le développement durable en bibliothèque.

Elle est également responsable de la commission International de l'Association des bibliothécaires de France (ABF). Un accueil de qualité mais une faible ouverture Pour aller plus loin... Fanfiction, ce que l’auteur a oublié d’écrire ( V.F) Dormir dans une bibliothèque : la nouvelle tendance. Extrait d’un article du Figaro du 25 novembre 2015 : On avait le bed&breakfast, voici le bed&book. Le premier hotel entièrement consacré aux livres vient d’ouvrir à Tokyo. Tandis qu’au Nord de l’Europe, des passionnés de lecture reconvertissent leurs salons en auberge littéraire.

L’occasion de goûter aux charmes exquis du voyage et des mots. Dans le quartier Ikebukuro, au nord-ouest de la métropole nippone, un nouvel bed & books s’est uni avec la célèbre maison d’édition Shibuya Publishing & Booksellers. Le concept : dormir dans une bibliothèque. J'aime : J'aime chargement… BiblioRemix Junior : les enfants contre-attaquent | Louise et les canards sauvages. Après des semaines de préparation, c’est le D-Day. Jeudi 28 et vendredi 29 avril a eu lieu le premier BiblioRemix Junior organisé par la bibliothèque et pour les enfants.

Mais c’est quoi un Biblioremix ? C’est une initiative qui vient de Rennes, un dispositif d’expérimentation, d’invention et de création participatives, autour des services en bibliothèque. L’idée est de réunir des participants aux compétences diverses (bibliothécaires, lecteurs, bidouilleurs, designers, architectes, usagers ou non des bibliothèques…), et de leur proposer d’esquisser leur vision de la bibliothèque idéale, à travers des questions, des problèmes concrets et des projets à réaliser.

Et pourquoi Junior ? Parce que la bibliothèque Louise Michel est très fréquentée par les enfants et que faire un Biblioremix avec eux était l’occasion d’avoir leur vision de la bibliothèque et d’imaginer des projets pour et avec eux. Puis, place au brainstorming (moment-phare du biblioremix). C’est déjà la fin de la matinée. Un ancien distributeur de boissons transformé en distributeur de livres. La vie secrète des bibliothécaires.

Avec Internet, partager ses livres n'a jamais été aussi simplePartager un livre est un geste des plus naturels, dont la simplicité dans le monde numérique peut effrayer. Pourtant, dans cette idée d’échange, des outils et des initiatives passant par la toile se sont multipliés. Ou quand internet aide à partager ses lectures ! Pour diffuser les livres, une moto sillonnera les routes en HaïtiPour inciter à ouvrir des livres, il est avant tout nécessaire d'en améliorer la diffusion : l'association haïtienne Jeunesse En Développement souhaite ainsi mettre en place une bibliothèque à moto pour faire circuler les livres dans le sud du pays. Ce billet susceptible de comporter du contenu pour adultes a été caché par précaution.

En savoir plus. Une cartographie littéraire de Paris, à travers le métro et le RER! Grandir dans une bibliothèque? Des taxis transformés en bibliothèques ambulantes. Le principe est simple: des ouvrages en arabe et en français sont disposés sur les sièges des véhicules. U. Dead Drops | Un-cloud your files in cement! 'Dead Drops’ is an anonymous, offline, peer to peer file-sharing network in public space.

Le numérique public : cache-sexe du déni des droits ou levier de solidarité (...) Au registre des bonnes nouvelles, plusieurs initiatives qui cherchent à encourager les usages du numérique par le plus grand nombre voient le jour ces dernières semaines. L’AFNIC, l’association française qui gère les noms de domaine en .fr, forte des revenus générer par leur commercialisation, a créé fin 2015 « La Fondation Afnic pour la Solidarité Numérique »--- et son premier appel à projets vient d’être publié. Emmaüs Connect, qui depuis 2013 œuvre à l’inclusion numérique des plus fragiles, lance avec l’association « WeTechCare » et le soutien de Google, une nouvelle initiative particulièrement ambitieuse : « former 1 million de personnes au numérique en 5 ans ». De son côté la Fondation Orange [1] met fortement l’accent depuis quelques années sur l’éducation aux numérique, mobilisant ses salariés retraités ou encore actifs pour accompagner la montée en compétences des oubliés du numérique, en France comme à l’international.

Un besoin permanent de médiations numériques. #NuitDebout : bientôt une bibliothèque et une « PirateBox » Ce samedi 9 avril, une bibliothèque éphémère devrait voir le jour place de la République à Paris (XIe), où est né le 31 mars le mouvement « Nuit debout ». C’est SavoirsCom1, un collectif consacré aux politiques des « communs de la connaissance », qui a lancé l’idée de créer une « BiblioDebout » sur la place. « Radio Debout » Le mercredi 6 avril, à l'heure de l'assemblée générale (18 heures) Radio Debout a émis pour la première fois place de la République, à l'initiative de passionnés de radio, techniciens, réalisateurs ou reporters.

Elle est à écouter tous les soirs de 18 heures jusqu'à minuit sur la plateforme Mixlr. « Tous les grands mouvements de protestation citoyenne par occupation des espaces publics ont eu leur bibliothèque », lit-on dans l’appel du collectif. « Les Indignados espagnols avaient créé la leur sur la Puerta del Sol à Madrid ; sur la Place Taksim au Parc Gezi, les opposants d’Istanbul avaient eux aussi érigé une bibliothèque éphémère. Livres, tréteaux et bâches. Les bibliothèques, outils de (re-)décentralisation du Web. Installer au réseau Tor dans une bibliothèque publique ? Voilà une initiative qui peut paraître surprenante au premier abord, mais c’est ce qu’a fait la bibliothèque de Lebanon aux États-Unis dans le cadre du Library Freedom Project, pour garantir l’anonymat des usagers qui se connectent à Internet dans ses emprises. Le texte de Jason Griffey traduit ci-dessous explique en quoi cette démarche fait sens dans une bibliothèque et pourquoi il deviendra sans doute même de plus en plus important que les bibliothèques s’emparent des enjeux de la protection de la vie privée et de la décentralisation d’Internet.

Nous remercions Lionel Maurel, alias Calimaq, pour cette présentation et surtout pour ses commentaires qualifiés et éclairants que vous retrouverez à la fin de cet article. par Jason Griffey Source : How libraries can save the Internet of Things from the Web’s centralized fateTraduction Framalang : Benoit, Penguin, goofy, xi La force des systèmes décentralisés est aussi leur faiblesse.