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Thiaroye

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Pour une vraie reconnaissance du massacre de Thiaroye. Lors du Sommet de la francophonie, ce 30 novembre à Dakar, François Hollande doit faire une déclaration sur la répression, il y a soixante-dix ans, à Thiaroye, des tirailleurs sénégalais qui réclamaient la solde qui leur était due.

Pour une vraie reconnaissance du massacre de Thiaroye

Il s’est engagé à remettre au Sénégal les archives relatives à cet épisode tragique. En quoi consisterait une vraie reconnaissance ? Fin 1944, quelque 1 600 tirailleurs « sénégalais », en réalité originaires de toute l’Afrique occidentale française (AOF), se sont retrouvés cantonnés à Thiaroye, dans la banlieue de Dakar, pour être démobilisés. Ils avaient été appelés en 1940 pour défendre la France, puis détenus sur son territoire par les nazis qui refusaient que ces Noirs le soient en Allemagne comme les autres prisonniers français. Aussitôt, une version officielle a été construite par les autorités qui a occulté la demande précise des tirailleurs et les a présentés comme des « mutins ».

La spoliation Le massacre La construction d’un mensonge. Thiaroye, un mensonge d'état? entretien avec Armelle Mabon. À Chasselay, dans le Rhône, au milieu des champs à l’écart du village, se dresse un « Tata sénégalais ».

Thiaroye, un mensonge d'état? entretien avec Armelle Mabon.

Ce curieux cimetière, érigé en 1942, est tout ce qui témoigne de la défense héroïque de Lyon par les Troupes coloniales, à un contre cent, les 19 et 20 juin 1940, aux derniers jours de l’invasion nazie. Les rescapés noirs furent séparés des soldats blancs par la division SS Totenkopf, exécutés à la mitrailleuse ou pour certains écrasés sous les chars. À l’autre extrémité d’une histoire marquée par la réclusion de quelques soixante-dix mille prisonniers « indigènes » dans les Frontstalags de la zone occupée, on trouve le massacre de Thiaroye, le 1er décembre 1944, perpétré cette fois par les troupes de la France libre. A Dakar, hommage de François Hollande et Macky Sall aux tirailleurs.

Les présidents sénégalais Macky Sall et français François ...

A Dakar, hommage de François Hollande et Macky Sall aux tirailleurs

Les présidents sénégalais Macky Sall et français François Hollande ont rendu hommage dimanche aux tirailleurs, soldats africains dans l'armée coloniale française, sur le site où plusieurs dizaines de ces combattants réclamant des arriérés de soldes furent tués il y a 70 ans. Les deux dirigeants ont inauguré un mémorial au cimetière de Thiaroye, dans la banlieue de Dakar, où les tirailleurs qui s'étaient révoltés pour réclamer des arriérés de soldes furent tués par l'armée coloniale française le 1er décembre 1944. Des chiffres officiels français font état d'au moins 70 morts, mais ce bilan est contesté par plusieurs historiens. «Les évènements qui ont eu lieu ici en décembre 1944 sont tout simplement épouvantables, insupportables», a déclaré lors de la cérémonie d'hommage M. The Archipelago of Disconnection. The two previous blog posts in this small series discussed Internet population and growing Internet access worldwide.

The Archipelago of Disconnection

In this post we turn our eyes to territories that are largely left out of global digital connectivity. We look at these areas in terms of Internet penetration (i.e. the share of their population that have “used the Internet (from any location) in the last 12 months” where “Internet can be used via a computer, mobile phone, personal digital assistant, games machine, digital TV etc.” (source: UN)). The above map highlights all territories that either have Internet penetration below 10% (i.e. less than 10% of their population accessed the Internet in 2013) (yellow in the map), or for which no data from the World Bank exists (orange in the map). The map hightlights an archipelago of land that is mostly disconnected from the Internet and thus largely barred from participating in the cultural, educational, political, and economic activities that it affords.

Camp Thiaroye : là où sont tombés les tirailleurs sénégalais. Les événements de Thiaroye 44 constituent l’épisode le plus douloureux de cette paisible petite ville du Sénégal située dans la banlieue de Dakar, entre Pikine et Rufisque.

Camp Thiaroye : là où sont tombés les tirailleurs sénégalais

En novembre 1944, au moment où la fin de la deuxième guerre mondiale se dessinait, 1 280 soldats africains originaires de différents pays de l’Afrique occidentale française, communément appelés tirailleurs sénégalais, sont débarqués au Camp Thiaroye. Aucun d’entre eux ne pouvait imaginer subir le sort qui leur a été réservé, de retour au bercail, après avoir combattu lors de l’offensive allemande de mai-juin 1940 et fait prisonniers des Allemands en France. Rapidement démobilisés, sans le règlement de leurs indemnités et pensions, ces tirailleurs sénégalais se sont retrouvés sur ces lieux après plusieurs promesses non tenues sur le paiement de leur dû.

Ils organisent alors une manifestation au cours de laquelle le général Dagnan est chahuté. La suite des événements se passe de commentaire. Armelle Mabon sur les vraies raisons du massacre de Thiaroye. Alors que l’on s’apprête à commémorer le soixante-dixième anniversaire du massacre de Thiaroye, Armelle Mabon, historienne française qui a travaillé durant près de 15 ans sur le sujet, conteste aujourd’hui la version officielle des faits qu’elle qualifie de « mensonge d’Etat ». source photo Diawara.org Le massacre de Thiaroye s‘est déroulé le 1er décembre 1944 dans un camp militaire à Dakar au Sénégal.

Armelle Mabon sur les vraies raisons du massacre de Thiaroye

Selon la version officielle, 1300 tirailleurs sénégalais qui venaient d’être libérés des Fronstalag (camps de prisonniers de l’armée allemande situés en France) transitèrent à Thiaroye avant de rentrer dans leurs pays respectifs. Thiaroye : la France doit reconnaître ses responsabilités dans le massacre de Thiaroye. Communiqué LDH Paris, le 27 novembre 2014 Il y a soixante-dix ans, massacre à Thiaroye (Sénégal) : la France doit reconnaître ses responsabilitésIl y a soixante-dix ans, à Thiaroye, près de Dakar, plusieurs centaines de tirailleurs africains démobilisés qui demandaient le paiement de leur solde de captivité, prévue par les textes en vigueur à leur départ de France, ont été qualifiés de « mutins ».

Thiaroye : la France doit reconnaître ses responsabilités dans le massacre de Thiaroye

La Ligue des droits de l’Homme demande à la France de reconnaître les faits et d’assumer ses responsabilités. Ces faits sont établis. Des dizaines de soldats ont été tués et blessés, d’autres condamnés. Ils étaient de retour en Afrique après avoir été appelés en 1940, pour défendre la France, puis détenus sur son territoire par les nazis qui refusaient qu’ils le soient en Allemagne. Le 1er décembre 1944, ils ont subi une répression brutale qui a fait plusieurs dizaines de morts, suivie d’un procès où trente-quatre d’entre eux ont été lourdement condamnés. Discours et hommage aux tirailleurs sénégalais au cimetière de Thiaroye à Dakar. France - Afrique : François Hollande reconnait le massacre de Thiaroye. « Je voulais réparer une injustice et saluer la mémoire d’hommes qui portaient l’uniforme français et sur lesquels, les Français avaient retourné leurs fusils, car c’est ce qui s’est produit’’, a souligné le président Hollande.

France - Afrique : François Hollande reconnait le massacre de Thiaroye

Et c´est justement contre cette injustice que le conseil des représentants des associations noire, CRAN veut ester en justice afin d´obtenir révision et réparation sur la mort de 337 tirailleurs sénégalais lâchement assassiné á Thiaroye, une banlieue de la ville de Dakar,Sénégal.