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Annedam

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M le maudit de Fritz Lang. La petite Elsie Beckmann est abordée dans la rue par un petit homme souriant qui, tout en sifflotant un air de Peer Gynt, lui achète un ballon à un marchand ambulant aveugle... Un peu plus tard, la presse annonce que le maniaque assassin d'enfants vient de faire une nouvelle victime. Le commissaire Lohmann fait procéder à de nombreuses rafles qui n'aboutissent qu'à désorganiser la pègre. Celle-ci, lasse d'être continuellement importunée, décide, à l'instigation de son chef, Schranker, de retrouver le criminel. Tandis que la police utilise des méthodes d'investigation scientifiques, la pègre fait surveiller la ville par les mendiants et les clochards. L'aveugle identifie M. grâce à l'air de Grieg. Un jeune voyou le prend en filature et réussit en le bousculant à imprimer sur son manteau un M. préalablement dessiné à la craie dans la paume de sa main.

Se sachant découvert, M. se réfugie dans un immeuble administratif où il se cache après la fermeture des bureaux. M Le Maudit | Films | Premiere.fr. M le Maudit, film réalisé par Fritz Lang au cinéma le 5 mars 2014. M le Maudit. Il s'agit du premier film parlant de Fritz Lang qui avait jusqu'alors dirigé plus d'une douzaine de films muets y compris Metropolis. Avec le temps, M le maudit est devenu un classique reconnu, rivalisant avec les autres œuvres de Lang pour le titre d'opus magnum.

Fritz Lang considérait ce film comme son préféré. « Dans l'œuvre de Lang qui aimait tant présenter, à une certaine époque, « a man trapped by fate », c'est-à-dire l'homme aux prises avec le destin ou l'homme en face de l'injustice de la société, son film M. le maudit est l'œuvre clé. » Lotte H. Eisner (L'Avant-Scène du cinéma, N°39, 1964) Le film avait été inspiré par un fait divers criminel alors fameux : « le vampire de Düsseldorf ». Une ville cherche un meurtrier (Ein Stadt sucht ein Mörder) fut un des titres provisoires de M, et la ville est avec le meurtrier le principal personnage du drame.

George Sadoul, Dictionnaire des films (Ed. Une voix d'enfant égrène une comptine sur l'écran encore noir. Gérard Camy, Télérama. Fritz Lang. Inventeur d'un grand nombre de techniques innovantes qui sont devenues autant de standards et lui ont valu le titre de « Maître des ténèbres »[2], il introduit dès 1919 dans le cinématographe une esthétique expressionniste qui fera école et inspirera en particulier le film noir. Son œuvre est traversée de thèmes récurrents : la vengeance, la pulsion de mort qui mine l'individu et la société, la manipulation des foules par un surhomme, la lutte pour le pouvoir, la violence de l'homme pour l'homme, la liberté pour le mal. Celui du double, image d'une inquiétante étrangeté, est présent dans la quasi-totalité de ses films. Biographie[modifier | modifier le code] Le désenchantement en héritage[modifier | modifier le code] Jeunesse catholique et bourgeoise (1890-1908)[modifier | modifier le code] Friedrich Christian Anton Lang[3] naît dans une famille de la bourgeoisie ancienne.

Peintre en rupture (1909-1914)[modifier | modifier le code] Guerre et mariage (1914-1919)[modifier | modifier le code] Biographie & Filmographie de Fritz Lang | Fritz Lang | Cinéma muet ... Cinéma allemand. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le cinéma allemand est l'un des cinémas nationaux à l'histoire la plus prestigieuse. La création cinématographique en Allemagne a fortement été marquée par les ruptures politiques et sociologiques qu'a connues le pays. Les deux guerres mondiales et la séparation en deux États distincts (RFA et RDA) appartenant à des groupes antagonistes (OTAN et pacte de Varsovie, capitalisme et communisme) l'ont influencée au plus haut point.

On doit citer en particulier le rôle normalisateur que jouèrent les sociétés ou organismes cinématographiques, particulièrement la UFA (Universum Film AG) et la DEFA (Deutsche Film AG). Origines (1895-1905)[modifier | modifier le code] Les frères Skladanowsky, des pionniers du cinéma allemand. Les débuts de l’industrie cinématographique (1905-1918)[modifier | modifier le code] Au lendemain de la guerre, les difficultés économiques amènent l'État allemand à vendre sa participation dans la UFA à la Deutsche Bank. Nouveau cinéma allemand. Le nouveau cinéma allemand (en allemand : Neuer Deutscher Film ou encore Junger Deutscher Film) est un courant cinématographique né dans l'Allemagne de l'Ouest des années 1960 et 1970 et représenté par des réalisateurs tels que Hans-Jürgen Syberberg, Alexander Kluge, Wim Wenders, Volker Schlöndorff, Werner Herzog, Werner Schroeter, Margarethe von Trotta, Rainer Werner Fassbinder et Helma Sanders-Brahms.

Ces cinéastes plaçaient la critique sociale et politique au cœur de leur travail, se démarquant ainsi du film de pur divertissement. Leurs productions, relevant du « cinéma d'auteur », furent en général réalisées en dehors des grands studios de cinéma. Le nouveau cinéma allemand a été influencé par la « Nouvelle Vague » française ainsi que par les mouvements de protestation des années 1968. De Joe Hembus au Manifeste d’Oberhausen[modifier | modifier le code] Années 1960 : les débuts[modifier | modifier le code] Documentaires[modifier | modifier le code] Annexes[modifier | modifier le code]

Histoire du cinéma allemand de 1910 à 1930. L'histoire du cinéma allemand de 1910 à 1930 est la chronologie qui couvre la période la plus prolifique du cinéma allemand. Il doit son développement à la Première Guerre mondiale et atteint un apogée au cours des années 1920 et au début des années 1930 où des films à retentissement mondial sont réalisés. De même, des stars internationales sont révélées, servant parfois de vivier au cinéma hollywoodien. Histoire[modifier | modifier le code] Des débuts timides jusqu'à la Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code] Durant la première décennie du siècle, le cinéma allemand peine à exister.

À la veille de la Première Guerre mondiale, l'Allemagne est certes la deuxième puissance mondiale après les États-Unis, mais en dépit de nombreuses recherches et d'une industrie chimique de premier niveau, l'Empire allemand produit très peu de films et fait pâle figure en Europe face au cinéma français, scandinave ou même italien.

Le cinéma expressionniste[modifier | modifier le code] Cinéma allemand de l'après-guerre. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La période du cinéma allemand d'après-guerre est l'histoire du cinéma allemand entre 1945 et les années 1950, après la chute du Troisième Reich et la fin de la Seconde Guerre mondiale, jusqu'à l'établissement de la République fédérale d'Allemagne à l'Ouest et de la République démocratique allemande à l'Est. Histoire[modifier | modifier le code] La guerre laisse une Allemagne exsangue et en ruines. Néanmoins, le critique de théâtre Friedrich Luft se souvient que dès 1946, des spectacles se produisent dans plus de 200 salles de Berlin, alors pourtant en grande partie détruite[1].

En 1944, on comptait au total 6484 salles de cinémas sur le territoire du Reich ; en mai 1945, sur les 3000 de la zone occidentale, seuls 1150 sont exploitables[2]. Le 18 mai, 30 salles rouvrent à Berlin[2]. Les progrès technologiques réalisés par le Troisième Reich en matière de réalisation cinématographique se poursuit après guerre[5].