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Communicants en évolution

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Pourquoi le métier des RP risque de disparaître. Je mesure à quel point ce titre peut paraître anachronique venant de quelqu'un comme moi qui a fait toute sa carrière dans les RP et qui, il y a quelques semaines encore, présidait l'International Public Relations Association (IPRA).

Pourquoi le métier des RP risque de disparaître

Je conçois que mes collègues puissent être choqués, notamment ceux avec lesquels j'ai travaillé tout récemment sur l'organisation de la conférence ReputationWar mais que tout le monde se rassure et se console, nul n'a besoin d'être ici offusqué car mon billet du jour n'est ni un jugement de valeur ni une manière inélégante de cracher dans la soupe.

Si je crois que le métier des relations publics va disparaître, c'est à l'appui de quelques considérations objectives qui n'ont rien de désobligeantes et que j'aimerais tout simplement partager avec vous. Et puis, je suis également concerné par cette réflexion qui engage la suite de ma carrière. D'abord, de quoi parlons-nous ? Les nouveaux dircoms. XEnvoyer cet article par e-mail Nouveau !

Les nouveaux dircoms

Pas le temps de lire cet article ? Classez le dans vos favoris en cliquant sur l’étoile. Vous pourrez le lire ultérieurement (ordinateur, tablette, mobile) en cliquant sur « votre compte » Fermer Management Le pouvoir d’influence demeure, la dimension stratégique s’impose En alerte constante, soumis à la triple exigence de vigilance, hyper-réactivité et transparence, le directeur de communication tel que le conçoivent aujourd’hui les entreprises n’a plus grand-chose à voir avec celui des années 80.

Certains y voient un chef d’orchestre. “Autrefois, un bon directeur de la communication était quelqu’un qui avait un réseau, connaissait bien la presse, les médias, avait la confiance du président qu’il conseillait sur son image et sur celle de l’entreprise”, explique l’ancienne directrice de la communication de Dominique Strauss-Khan et de Valeo, aujourd’hui PDG de FTI Consulting, société de conseil en communication de crise. Par Caroline Castets. Six bonnes raisons de croire en la communication… et de ne pas désespérer des communicants.

Souvent brocardés pour leur vacuité, ou pour le pouvoir d’influence et de manipulation qu’on leur prête, les communicants souffrent d’une mauvaise image auprès du grand public.

Six bonnes raisons de croire en la communication… et de ne pas désespérer des communicants

Et la communication reste souvent perçue comme un exercice "cosmétique", au mieux, quand on ne l’accuse pas de servir à cacher ou à travestir la réalité. Pourtant, les auteurs auxquels je me réfère dans cet article* en sont convaincus : les pratiques les plus décriées vont nécessairement disparaître et de nouveaux comportements communiquants voient déjà le jour. La multiplication des contraintes, ajoutée à l’essor des nouveaux médias et modes de communication, favorisent l’émergence de profils professionnels moins formatés… Des responsables et dircoms "2.0" à la fois plus curieux, plus vigilants et réellement soucieux d’engager leur entreprise dans une relation revisitée avec leurs différents publics.

Vous êtes sceptique ? 1 – Les vieilles recettes de la communication descendante ne fonctionnent plus… Les risques du " community management " pour la réputation - risques-community-management-didier-heiderich.pdf.