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Espace public

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Faut-il en finir avec l’espace public ? (part. 1) Tiens, lever bon pied bon oeil ce matin, l’esprit aventureux se fait aujourd’hui sentir avec insistance. La perspective de revisiter demain la en VIP (promis, on vous racontera) n’y est certainement pas pour rien, mais il y a aussi l’envie depuis quelques jours d’explorer ce qui se cache derrière le sous-titre de Microtokyo.org, . Plusieurs idées : le blog – rejeton tchatcheur de l’internet participatif et du virtuel, le social et le sonore. Ces trois éléments ont un dénominateur commun : la communication. Attention, on n’a pas dit (uniquement) , il y a déjà pour ça le poilant mais néanmoins sérieux de la , mais de communication : créer du lien.

Et le lieu où l’on en (dé)fait en ville et au-delà, c’est l’espace public. Source : Reporters sans frontières A force d’être monté à toutes les sauces, on ne sait plus exactement ce qu’il signifie : est t-il le contraire du privé (domestique ou marchand) ? L’affaire n’est pas simple. La Croix Rousse lyonnaise ne se laisse pas faire Grita ! Faut-il en finir avec l’espace public ? (part.2) A cette question, quelques membres éminents de notre gouvernement semblent avoir répondu par l’affirmative, en tout cas pour certaines populations considérées comme subalternes.

Faut-il en finir avec l’espace public ? (part.2)

Ainsi, à propos des manifestations du peuple tunisien, le 09 janvier dernier, sur Canal +, le Ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand minimisait le refus du dialogue société civile/ gouvernants par un tonitruant dire que la dictature tunisienne est univoque me semble tout à fait exagéré. Le 11 janvier dernier, la Ministre des affaires étrangères et chef de la Diplomatie, Michèle Alliot-Marie, proposait un coup de main musclé à la police tunisienne, laquelle tirait à balles réelles sur les manifestants. Enfin, médaille de bronze pour Fadela Amara, Inspectrice générale aux affaires sociales, qui se trompait elle-même de cible en déclarant le lendemain sur BFM TV qu’il ne faut pas se tromper de combat. L’ennemi c’est l’intégrisme. Login versus Error 404 : raconter sa propre révolution. La répression en direct :

L'espace public privatisé. Microethnologie d'un quartier de Paris.

L'espace public privatisé

Il y a trois ans, le Café du Chamois vivait des jours tranquilles, au coin de la rue de la Perle et de la rue Vieille-du-Temple, dans le IIIe arrondissement. Une personnalité du show biz le racheta. Grâce à ses réseaux, aux guides touristiques, à Internet, le bar attira une clientèle branchée et cosmopolite. Celle-ci investit le trottoir, voire la chaussée de 18h à 1h du matin, pour y mener grand train sous l'œil impavide d'un vigile privé.

La loi, ô combien globale et européenne, interdisant de fumer dans les cafés favorisa le phénomène. Conformément au vœu de Nicolas Sarkozy, le bar travaille plus et gagne plus. Ses concurrents des environs n'ont aucune raison de lui laisser le monopole de cet abus. Nombre de Parisiens sont confrontés à cette évolution de leur quartier, et à l'inégalité devant la Loi qu'assure la passivité intéressée de la puissance publique. Fondation Braillard Architectes. Privately Owned Public Space - New York City Department of City Planning. [ITW] « Récupérer un espace qui appartient à tout le monde et à personne » Geoffrey Dorne, graphiste et auteur de Vendredi c’est Graphism était invité à la Lift.

[ITW] « Récupérer un espace qui appartient à tout le monde et à personne »

Il revient pour OWNI sur les raisons et les façons de hacker la ville. De quelles façons les technologies envahissent l’espace et la ville et quelles peuvent être les conséquences ? Les nouvelles technologies permettent aux gens moins riches d’avoir les mêmes outils et les mêmes possibilités que ceux des quartiers plus aisés : les réseaux sociaux, les moyens pour échanger les objets, etc. Certains outils comme les hobo signs en QR Codes [en] du F.A.T. (un pochoir sur un mur qui signifie que dans telle maison le propriétaire fait à manger, donne un peu d’argent contre un peu de travail, ou à tel endroit, le Wi-Fi est gratuit, le café n’est pas bon, etc…) proposent de relier l’information et de la relayer de différentes manières.