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Euro / Greece / Debts

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A few articles I'm keeping to read later

Legends of the Fail. But what’s the meaning of the eurodebacle? As always happens when disaster strikes, there’s a rush by ideologues to claim that the disaster vindicates their views. So it’s time to start debunking. First things first: The attempt to create a common European currency was one of those ideas that cut across the usual ideological lines. It was cheered on by American right-wingers, who saw it as the next best thing to a revived gold standard, and by Britain’s left, which saw it as a big step toward a social-democratic Europe. But it was opposed by British conservatives, who also saw it as a step toward a social-democratic Europe. So now that the euro project is on the rocks, what lessons should we draw? I’ve been hearing two claims, both false: that Europe’s woes reflect the failure of welfare states in general, and that Europe’s crisis makes the case for immediate fiscal austerity in the United States.

The euro crisis, then, says nothing about the sustainability of the welfare state. Que faire face à la crise de la dette ?(1) Philippe Petit : 2007, 2008, 2011, quoi de neuf en réalité? Comment situer cette dernière crise? Pierre-Noël Giraud : Crise des « subprimes » dès l’été 2007, faillite de Lehmann Brother et sévère crise de liquidité bancaire en automne 2008, crise de la dette publique aux Etats-Unis et en Europe, ne forment qu’une seule et même séquence.

A partir de l’éclatement de la crise, l’enjeu principal fut, comme toujours en finance de marché, la résorption de ce que j’appelle le « mistigri », c’est à dire le volume des titres financiers qui ne pourront pas tenir pas leurs promesses de rendement, et dont par conséquent le prix doit donc être fortement réduit, sinon annulé. La crise elle-même a dévalué un grand nombre de titres financiers surévalués. Il ne s’agit pas que le sentier proposé soit « objectivement » crédible, si tant est que ce mot ait le moindre sens, ce que je ne crois pas. Que faire face à la crise de la dette ?(2) Philippe Petit : Quels sont a priori les solutions qui pourraient être mises en œuvre par les gouvernements européens? Pierre-Noël Giraud : Il devait être clair, au moins à tout économiste ou homme politique, que « la Grèce » n’est en état de rembourser sa dette dans AUCUN scénario réaliste, c'est-à-dire, par aucun chemin de crête qui y ait la moindre chance de rassurer les investisseurs.

Pour s’en convaincre, s’il en était besoin, il suffit d’examiner ce que demande « la troïka » au gouvernement grec. De privatiser à grande vitesse des entreprises publiques qui, parce qu’elles sont des bureaucraties inefficaces, ne valent strictement rien sur le marché capitaliste. C’est ce qu’on a poussé les pays d’Europe de l’Est et la Russie à faire et c’est ce qui a donné l’occasion à quelques oligarques de s’enrichir, au point que l’on sait, en faisant main basse sur les ressources naturelles et l’appareil productif du pays. A quoi il faut ajouter « et vite ! Quelle politique alors choisir? Claquons des doigts et sortons de l'euro ! On nous dit que la Grèce pourrait sortir de l’Euro (oui, on sort d’une monnaie, maintenant…) mais j’aimerais bien savoir comment on va faire, d’autant que j’ai cru comprendre qu’aucun traité ne le permettait. Passer à l’Euro a été très compliqué techniquement mais assez facile sur le principe.

Hop ! On claque des doigts, ça fige le cours des différentes devises entre elles (c’était le 1er janvier 1999) et, trois ans après, on commence à sortir des billets et des pièces valorisées avec cette devise de trois ans d’âge (en faisant en sorte que la période de transition dure le moins longtemps possible pour ne pas emmerder les commerçants et motiver les gens, mais ça aurait pu durer éternellement, qu’est-ce que vous en avez à cirer de pays un café 1 euro ou 6,55957 francs ?). Comment fait-on, dans l’autre sens ? On commence à émettre des pièces et billets en francs (ou en drachme) avec une parité fixe, on attend quelques semaines et on décrète la fin de la parité.

Et les comptes en banques ? Au lieu de rassurer les marchés, essayons la démocratie. Le Monde.fr | | Par Gérard Filoche et Jean-Jacques Chavigné, auteurs de "Dette indigne" (Gawsewitch, 2011) L'euphorie boursière du 27 octobre n'aura duré qu'une journée. Dès le lendemain, c'était la douche froide. Les marchés financiers dévoilaient le peu de confiance que leur inspirait l'accord européen en exigeant un taux d'intérêt de 6,06 % pour les obligations d'Etat italiennes nouvellement émises.

Trois jours plus tard, la douche devenait glacée avec l'annonce de l'organisation d'un référendum en Grèce sur l'acceptation ou non du nouvel accord européen. Chercher à "rassurer" les marchés, cela ne marche pas. Une limite quantitative, d'abord. Une limite économique, ensuite. Une limite politique, ensuite. Une limite sociale, enfin. Chercher à "rassurer" les marchés n'est pas souhaitable. Le coût social tout d'abord. Le coût démocratique, ensuite. Briser la capacité de nuire des marchés financiers est la seule voie réaliste. Et si on essayait la démocratie ? Eighty years ago. In my research on the Great Depression, I noticed that an interesting correlation developed in the middle of 1931.

But first a bit of background. Germany had major debt problems after WWI, partly due to the unfortunate Allied decision to impose large war reparations. After a series of negotiations, Germany issued “Young Plan Bonds” in 1929 to help finance these debts. There was initially a high level of confidence in these bonds. In the middle of 1931 the price of Young Plan bonds suddenly became highly correlated with the US DJIA. Table 5.1 The Relationship Between Variations in the Dow Jones Industrial Average (DLDOW), and the Price of Young Plan Bonds (DLYPB), Sept. 1930 – Dec. 1931, Selected Periods, Daily.

Dependent Variable – DLDJIA Sample Number of Coefficient Adjusted Durban- Period Observations on DLYPB T-Statistic R-squared Watson My view is that the German crisis led to a loss of confidence in their currency and perhaps other currencies as well. How could we test this theory? European Doom Loop. For once — and I almost never say this — I think Dean Baker is being a bit too hard here. The Draghi piece was mainly a profile, and I’m willing to cut a bit of slack on the macro analysis. That said, Dean is completely right about the macro doom loop the Europeans have created for themselves, in which the ECB’s refusal to provide either the lender of last resort facility or the monetary expansion the eurozone needs is creating a vicious circle of self-reinforcing austerity.

Dick Baldwin got at this very well last week, although he was excessively optimistic about how long the fix would last; it was two days, not six months. And was anyone else struck by Sarkozy’s declaration last week that since French growth was going to be slower than expected, it would be necessary to tighten the budget further? France may still have a AAA rating, but at the margin it’s behaving like a debt crisis country, with fiscal policy reinforcing a downturn rather than fighting it. Wishful thinking. Clarifions bien les choses pour éviter les malentendus.

Que faut-il pour qu'un pays soit prospère ? La réponse à cette question tient en deux points, qui concernent deux champs relativement séparés de la macroéconomie : 1) il faut qu'il ait des capacités de production importantes 2) il faut qu'il les utilise. Le problème de l'accord européen, c'est qu'il n'évoque la croissance qu'en de vagues termes relevant du point 1), alors que le problème provient du point 2).

L'importance relative de ces deux points dépend de l'horizon temporel auquel on se situe. A long terme, c'est le point 1) qui compte. Et de ce fait, c'est le plus important. A long terme, seules comptent les capacités de production, car même des fluctuations de 10 ou 15 points de leur taux d'utilisation pèsent peu par rapport à leur augmentation. Pour vous en convaincre, également, regardez ce graphique qui représente l'évolution à long terme du PIB Français en millions de dollars constants de l'an 2000: Extraits : ou encore.