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Lire l'étiquetage nutritionnel

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«Un code couleur contre les pièges» Choisir son produit en parcourant toutes les étiquettes afin de sélectionner l’aliment le plus adapté à sa santé ? Un casse-tête pour le consommateur. C’est pourquoi le professeur Serge Hercberg (Paris 13, Inserm), père du plan français Nutrition-santé et du projet Nutrinet, a élaboré un système de code couleur à cinq positions qui devrait aider le consommateur. Un système repris dans la loi santé en cours d’élaboration et qui pourrait débarquer dans les supermarchés de l’Hexagone dès la fin 2015. « Il faut un système incontestable et transparent.

On utilise le score nutritionnel des aliments d’après un organisme britannique, l’OfCom, qui donne un score unique et global dont le calcul repose sur la prise en compte, pour chaque aliment, de 4 éléments constitutifs plutôt «défavorables» sur le plan nutritionnel : la densité énergétique (apport calorique), la teneur en sucres simples, la teneur en graisses saturées et la teneur en sel. » Repères nutritionnels : créés par l'industrie - foodwatch. Les données en pourcentages sont censées renseigner sur la part des besoins nutritionnels d’une personne par jour.

Mais les besoins caloriques journaliers fixés par l'industrie sont ceux d’une femme adulte (2000 kcal). Astuce 1 : les "besoins journaliers" Même en ce qui concerne les produits spécialement destinés aux enfants, ces mêmes besoins d'une femme adulte servent de référence. À titre d’exemple, si l’on utilisait comme repère les besoins caloriques journaliers des enfants en bas âge, les pourcentages déclarés pour les petits yaourts fruités des grandes marques seraient bien plus élevés.

Astuce 2 : les portions fantaisistes Les informations données par les RNJ se réfèrent à des portions du produit dont la taille est décidée par les fabricants eux-mêmes. Donc, plus la portion du produit est petite, et plus les données en pourcentages, et donc la part de consommation par rapport aux besoins journaliers conseillés sont diminuées. Les consommateurs et l’étiquetage nutritionnel. Au mois de juin, TNS Sofres publiait une étude sur le comportement et la perception des consommateurs à l’égard des étiquettes nutritionnelles et environnementales.

Dans un contexte où l’alimentation représente un enjeu de santé, les repères nutritionnels établis par le PNNS sont encore mal connus et les connaissances nutritionnelles sont trop limitées. L’étiquetage nutritionnel est donc un moyen important d’informer le consommateur et de l’aider dans ses choix alimentaires. D’après l’étude TNS Sofres, 3 Français sur 4 ont relativement confiance dans la qualité des produits alimentaires, même si près de 50 % déclarent avoir moins confiance qu’avant. Les consommateurs recherchent alors des preuves tangibles afin de s’assurer de la qualité des produits : l’origine et le lieu de production, la composition du produit, la présence d’un label de qualité, les informations sur l’emballage et l’aspect du produit sont les éléments les plus recherchés. Elise Le Bras. L’étiquetage nutritionnel a-t-il une influence sur la taille des portions consommées ? Pour le savoir, 47 Irlandais ont été soumis à un test de consommation.

Un repas totalement identique en poids, apport énergétique et macronutriments, mais étiqueté différemment, leur a été proposé trois jours consécutifs: étiquette orange pour « repas standard », verte pour « allégé en énergie et graisses » et rouge pour « riche en graisses et en énergie ». Les sujets étaient libres de consommer la portion qu’ils souhaitaient (une partie, la totalité, ou se resservir). Quelles que soient les conditions, les portions consommées par les hommes étaient supérieures à celles des femmes. Pour le groupe dans son ensemble, la consommation spontanée en termes de calories est supérieure dans les conditions du repas étiqueté « allégé »: 162 kJ ou 3 % d’énergie et 28 g d’aliment en plus par rapport au repas « standard ».

Aucune différence de consommation n’est retrouvée entre repas « riche » et « standard ». Les consommateurs ne comprenent pas toujours les informations données dans l'étiquetage. Une étiquette explicite est une condition essentielle pour que les consommateurs puissent choisir et acheter leurs aliments en connaissance de cause. Cependant, une enquête réalisée par le CRIOC en 2OO4 pour le Ministre de la Santé Publique, a montré que les consommateurs ne comprenaient pas toujours les informations données dans l'étiquetage.

Même si 58% d'entre eux tentent de lire les étiquettes, ils reconnaissent faire leurs choix en recourrant aux indications les plus visibles, essentiellement des allégations publicitaires. Plus de la moitié des personnes interrogées se laissent guider dans leurs choix par des préoccupations relatives à la santé, mais elles ne se réfèrent pas pour autant à l'étiquetage nutritionnel. Une analyse de l'étiquetage des denrées alimentaires fait apparaître qu'un étiquetage nutritionnel figure sur 70% des étiquettes, mais qu'il n'est pas ou peu lu. Conclusions Dossier. 10 conseils pour mieux lire les étiquettes des aliments. Mieux lire les étiquettes des aliments peut vraiment contribuer à adopter une alimentation saine.

En effet, dans un monde idéal, notre chariot serait rempli d'une abondante quantité de fruits bios, de légumes, de noix, de graines, de céréales, du saumon sauvage d'Alaska, des protéines animales maigres,etc. Ainsi, il n'y a pas besoin de lire les étiquettes de ces aliments, ils sont tous bons pour la santé. Consultez également nos articles "Aliments sains, 15 fruits et légumes très sains ( et "11 manières de manger des protéines maigres sainement ( Mais lorsque la réalité s'installe, nous nous apercevons que nous cherchons souvent en priorité des solutions pour manger rapidement lorsque nous faisons les courses.

Informez-vous avec les 10 conseils de RegimesMaigrir.com pour lire les étiquettes des aliments : 4 grammes de sucre est égale à une cuillère à café de sucre. Comment les consommateurs lisent-ils l’étiquetage nutritionnel ?