Masculinisme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le Grand dictionnaire terminologique[1] de l'Office québécois de la langue française, définit le terme «masculiniste» comme désignant un «mouvement qui se préoccupe de la condition masculine». La source précise cependant que le terme : « (...) désigne à la fois un mouvement de défense des droits des hommes et de leurs rôles sociopolitiques et un mouvement de protestation qui vise à affranchir les hommes de leurs rôles sociaux traditionnels. Il est étonnant qu'on puisse grouper sous la même étiquette deux mouvements dont les orientations sont passablement divergentes, mais pour l'instant, on semble désigner par masculinisme tous les mouvements qui se préoccupent de la condition masculine. » Une lecture élargie montre, qu'en fait, le terme peut prendre de nombreuses significations et qu'il fait l'objet de luttes politiques[2]. Origines du terme[modifier | modifier le code] Dénonciations et revendications[modifier | modifier le code]
Divorce sos papa droits des peres avocats. « Je préfère le voile au string ! » (Alain Soral sur OummaTV) Masculinisme. Psychoses urbaines, ordre moral et antiféminisme. Ces derniers jours ont été particulièrement chargés en événements très défavorables à la liberté des femmes et à la défense de leurs droits les plus élémentaires.
On a, bien sûr, beaucoup parlé de l’offensive masculiniste, articulée autour du coup d’éclat de Nantes[1]. Autour de ce premier événement, il me paraît nécessaire de faire œuvre de pédagogie et de préciser un certain nombre de points. D’abord, le masculinisme n’est pas le pendant masculin du féminisme, un mouvement d’hommes « antisexistes » qui voudraient lutter aux côtés des femmes pour l’égalité des droits de toutes et tous. Le terme est défini au début des années 1990 par la philosophe Michèle Le Dœuff qui déclare vouloir nommer ainsi « ce particularisme qui, non seulement n’envisage que l’histoire ou la vie sociale des hommes, mais encore double cette limitation d’une affirmation : il n’y a qu’eux qui comptent et leur point de vue »[2].
Plusieurs choses me dérangent là-dedans. [2] Michèle Le Dœuff, L’étude et le rouet. Le féminisme par Alain Soral (partie 1) Attention, danger : Masculinisme ! La plupart des masculinistes aujourd’hui préfèrent éviter de parler de ce sujet, bien que les plus radicaux soutiennent ouvertement le geste de Marc Lépine ; en général, ces hommes préfèrent soigner leur image publique pour se donner un air acceptable...
Se définissant comme hoministes, homistes voire antisexistes, ces hommes développent en fait des idées profondément antiféministes. Travaillant leur image, ils préfèrent avancer masqués et sont très actifs sur internet (par exemple, ils contrôlent les entrées « hominisme », « masculinisme » et « misandrie » sur wikipedia). Des thèmes qui vont à rebours des luttes féministes : la défense des pères séparés, pour imposer systématiquement une garde partagée des enfants. Dans de nombreuses situations de divorce pour violences conjugales, cela permet à l’ex-conjoint violent d’imposer à l’ex-conjointe une proximité géographique, et donc de garder un contrôle sur elle.
La domination masculine - Le masculinisme. Hommes maltraités, pères discriminés : ne vous trompez pas d’ennemi ! Il est touchant, l'homme en haut de sa grue.
Perché depuis déjà plusieurs jours pour obtenir le rétablissement du droit de visite de ses enfants, il refuse les vivres et les médicaments. Une superbe qui forcerait volontiers le respect. A trois jours de la manifestation prévue par l'association SVP Papa (dont il serait proche, quoique l'association précise qu'il n'en est pas membre et qu'elle se désolidarise de son geste), il incarne la souffrance d'un père avec une dramaturgie qui ne saurait laisser indifférent-e, il suscite la compassion et donnerait envie à quiconque a un peu de cœur d'épouser sans hésiter la cause des hommes victimes.
La maltraitance a-t-elle un genre? Oui, les hommes peuvent faire l'objet de violences. A l'échelle de l'individu, être frappé-e par son ou sa conjoint-e est un drame qui ne supporte aucune relativité de genre (ni de classe sociale). La violence faite aux femmes, un terrorisme La peur d'être agressé-e, d'abord. Mais pas toutes.