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Avancées

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Première en France : une prothèse bionique du bras posée ce 21 novembre. Ce mercredi 21 novembre, Priscille Deborah se fait poser une prothèse de bras bionique à la Clinique Jules Verne de Nantes.

Première en France : une prothèse bionique du bras posée ce 21 novembre

Une première en France. Grâce à la rééducation post-chirurgicale et une belle persévérance, l’objectif pour la patiente est d’apprendre à commander sa prothèse par la pensée. Un grand pas vers l’autonomie au quotidien. Battante, solaire, naturelle… Priscille Deborah est entrée ce 21 novembre à 13h au bloc chirurgical de la Clinique Jules Verne de Nantes. Amputée depuis 12 ans maintenant de ses deux jambes et de son bras droit, la patiente originaire d’Albi s’est lancée dans l’aventure de la pose d’une prothèse bionique il y a 5 ans maintenant. Rencontre avec les équipes d’orthopédie et de chirurgie, batterie de tests pré-opératoires pour tester la sensitivité des nerfs, délai de formation des spécialistes à ce geste ultra-technique… le jour J est donc arrivé ! La prothèse bionique LUKE de la Darpa arrive enfin dans le commerce.

La prothèse bionique de ce Britannique est directement inspirée du jeu Deus Ex. Dan Melville n’a malheureusement pas débuté dans la vie sous les meilleurs auspices.

La prothèse bionique de ce Britannique est directement inspirée du jeu Deus Ex

Né sans bras droit, ce Britannique a toujours détesté sa prothèse, surtout lors de son enfance, comme il explique dans vidéo Brut publiée par nos confrères de Franceinfo. “On se fait remarquer, mais pour des trucs négatifs“, raconte ainsi Dan Melville. “On me disait, comment tu as perdu ton bras ? J’ai donc arrêté de la porter.” Pour s’évader de son quotidien, le jeune homme s’est tourné vers le jeu vidéo. “Je me suis rendu compte que le personnage principal avait des bras bioniques et j’ai trouvé ça vraiment cool (…) Je voulais être comme Adam Jensen.” Quelques années plus tard, il décide de prendre le taureau par les cornes et entre en contact avec l’entreprise Open Bionics. Aujourd’hui, Dan Melville ne se retrouve plus “face à des gens qui vous font vous sentir handicapé ou différent” et apprécie qu’ont lui pose des “questions qui font vraiment plaisir.”

Le premier bras bionique imprimé en 3D approuvé médicalement. Alors qu’environ 13 % des applications de la fabrication additive touchent les secteurs médicaux et dentaires, la fabrication de prothèses de membres par impression 3D est un segment particulièrement dynamique.

Le premier bras bionique imprimé en 3D approuvé médicalement

Nombre d’associations et de communautés de bénévoles (E-nable) à travers le monde se sont emparées de cette technologie pour fabriquer des prothèses personnalisées sur-mesure à très bas coût. Là où leurs homologues traditionnelles atteignent plusieurs milliers d’euros, ces prothèses d’un nouveau genre fabriquées aux couleurs de personnages de science-fiction ou de héros de dessins animés, peuvent être réalisées pour quelques dizaines d’euros seulement pour les modèles les plus simples. Si l’impression 3D est le plus souvent utilisée pour la fabrication appareillages classiques reposant sur des systèmes mécaniques à base de câbles, certains acteurs vont encore plus loin en développant des prothèses bioniques. Une Main Bionique Intuitive grâce à l'Intelligence Artificielle. Des chercheurs de l’Université de Newcastle ont mis au point une main bionique qui utilise l’intelligence artificielle pour voir ce qu’elle porte.

Une main bionique qui peut voir par elle-même les objets qu’elle manipule rend incontestablement ces derniers plus faciles à saisir. Grâce à de l’intelligence artificielle, cette prothèse peut choisir la meilleure façon automatique de saisir des objets placés devant elle. Ainsi, quand elle voit un objet, la main détecte l’intention de saisir en interprétant les signaux électriques des muscles du bras de l’utilisateur.

Celle-ci prend alors une image de l’objet par le biais d’une webcam et choisit l’une des quatre positions de saisie possibles. La main a été développée par des bio-ingénieurs de l’Université de Newcastle (Royaume-Uni) qui ont modifié une main myo-électrique NHS standard avec une caméra pour fournir aux amputés des membres supérieurs une prothèse plus fonctionnelle. Ce nouveau bras bionique floutte la frontière entre le corps et la machine. À 29 ans, le pompier canadien Rob Anderson a perdu son bras gauche et sa jambe gauche dans un accident d’hélicoptère.

Ce nouveau bras bionique floutte la frontière entre le corps et la machine

Bien qu’il dispose de prothèses “haut de gamme” depuis 10 ans, dit-il, les utiliser lui donne l’impression de “faire des choses avec une longue paire de pinces” car il ne se sent pas connecté à ses prothèses. Ainsi, lorsque des chercheurs de l’Université d’Alberta lui ont offert une place dans un nouvel essai sur les prothèses, il a sauté sur l’occasion. Une fois ajusté, le nouveau bras bionique utilise les vibrations et une illusion sensorielle pour donner aux porteurs la sensation que l’appendice robotique se déplace dans l’espace. Même lorsqu’il avait les yeux bandés et portait un casque antibruit, Anderson savait intuitivement ce que faisait son bras robotique. Le nouvelle prothèse restaure la kinesthésie via un piratage corporel. Lorsqu’on fait vibrer un tendon entre 70 et 115 Hz, on a l’impression que l’articulation associée bouge. La suite ici (Shelly Fan)

Un bras bionique implanté sur une patiente: une première en France.