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Le retour d'Edith BOUVIER en France

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Il s'agit d'une sélection d'articles de presse utilisée pour une séquence pédagogique dans le cadre de la semaine de la presse (En Lycée Polyvalent).


Le but est de ce pearltree est de compléter l'offre de presse proposée aux élèves.

Cette sélection a pour sujet le retour d'Edith Bouvier en France, après neuf jours d'attente suite au bombardement de Homs en Syrie (03/2012). Edith Bouvier : « Je devais ce livre aux Syriens » L'hommage d'Edith Bouvier et William Daniels aux insurgés syriens. Les journalistes français Edith Bouvier et William Daniels, évacués jeudi de la ville syrienne de Homs et rentrés vendredi en France, ont rendu hommage aux insurgés syriens qui "se sont vraiment mis en danger" pour les aider à sortir du pays, dans "Le Figaro" de samedi 3 mars.

Sans divulguer les détails de l'itinéraire qui leur a permis de quitter Homs (centre de la Syrie) bombardée, les deux reporters du "Figaro" ont raconté leur périple de quatre jours pour parcourir les quarante kilomètres qui les séparent de la frontière libanaise. Après une première tentative avortée de quitter Homs par un tunnel, les insurgés de l'Armée syrienne libre ont décidé de sortir les deux journalistes "par un véhicule, le long d'un itinéraire secret. On a accepté.

On était à bout, psychologiquement et physiquement. Il fallait qu'on sorte", relatent-ils. "Accueillis malgré les risques" Mon Figaro : Comment Édith Bouvier a survécu à l'enfer de Homs. Édith Bouvier et William Daniels, les deux derniers journalistes piégés neuf jours durant à Homs, dans le quartier de Baba Amr, ont enfin pu rejoindre la France vendredi. Retour sur une folle équipée. Dans leur chambre de l'Hôtel-Dieu, le grand hôpital de Beyrouth, Édith Bouvier et William Daniels sont souriants, soulagés. Après plus de cinq jours d'une équipée semée d'embûches et de dangers, les deux journalistes sont arrivés jeudi soir à Beyrouth, quelques heures après avoir franchi la frontière libanaise.

En attendant leur évacuation vers la France, ils racontent leur périple. Leur récit est digne d'un roman d'aventures. Il est aussi un hommage aux courageux insurgés de l'Armée syrienne libre, qui les ont soignés, protégés et transportés, souvent au péril de leur vie, sous les obus et à travers les lignes de l'armée gouvernementale qui assiégeait la ville. Édith, malgré sa blessure, montre un moral à toute épreuve. Un groupe de reporters chevronnés Dans un hôpital de fortune. Edith Bouvier et William Daniels rapatriés. Edith Bouvier: son évacuation. La journaliste du Figaro Edith Bouvier blessée dans le quartier de Bab Amr à Homs doit arriver en début de soirée à Paris pour y subir une intervention chirurgicale à la jambe. C'est un avion médicalisé qui l'emmène de Beyrouth. Pour la jeune femme, l'aventure syrienne se termine donc plutôt bien en dépit du danger encouru ces derniers jours.

Selon des sources de l'opposition syrienne, Edith Bouvier a donc été blessée par les tirs de l'armée syrienne dans le quartier de Bab Amr où elle se trouvait avec d'autres journalistes étrangers dans une permanence spécialement préparée pour les correspondants des médias. Sérieusement blessée à la jambe, elle a lancé un appel pour être évacuée parce qu'elle devait être opérée d'urgence. Mais il n'a pas été entendu, les autorités ayant décidé de lancer une offensive décisive contre le quartier.

Syrie : Le témoignage poignant d'Edith Bouvier. Edith Bouvier, baroudeuse du monde arabe. Le visage pâle et fatigué, clouée à un lit de fortune à cause d'une double-fracture du fémur, telle est la première image que les Français garderont d'Edith Bouvier. Son calvaire syrien vient de prendre fin, une semaine après la diffusion de cet appel au secours vidéo qui la fit connaître. La jeune reporter Freelance y avait l'air sereine malgré le traumatisme de la mort de Marie Colvin et Rémi Ochlik, ses confrères tués dans l'attaque qui la blessa à la jambe. « Sa vidéo nous a rassuré, car elle parle calmement. Mais pour nous qui la connaissons bien, on voit qu'elle est sous le choc », nuance tout de même un ancien collègue de Radio France international le 24 février dans les colonnes du Parisien.

Signe que si Edith Bouvier est une professionnelle chevronnée, elle n'a rien d'une « tête brûlée », comme l'explique Philippe Gélie du Figaro, pour le compte duquel elle était partie à Homs. "Sociable, expansive, presque hyperactive" Edith Bouvier raconte son périple syrien. L'image a fait le tour des télévisions. On voit, sortant très précautionneusement de l'avion, un brancard sur lequel la journaliste Edith Bouvier est allongée. Mais avant la délivrance, vendredi après-midi à l'aéroport militaire de Villacoublay, la journaliste, accompagnée du photographe français William Daniels, a connu des moments terriblement difficiles dans l'enfer de Baba Amr, le quartier de Homs, en Syrie. Retour sur les moments-clés de ces neuf jours . La première journée d'Edith Bouvier et William Daniels à Homs commence par des tirs d'artillerie.

"J'ai hurlé", explique-t-elle. Nécessitant une prise en charge médicale plus importante, la journaliste française finit par demander de l'aide via une vidéo , "la seule chose qu'on a hésité à faire", témoigne-t-elle après coup. Plusieurs tentatives d'évacuation échouent, et l'inquiétude grandit chez les journalistes. Le convoi est stoppé par des tirs de l'armée sur la sortie du tunnel.