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Police - gendarmerie

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Soupçons sur la police des polices. La police des polices, censée traquer les abus, a-t-elle elle-même trempé dans un scandale ? Deux journalistes du Mondeaffirment ce mercredi que l'Inspection générale des service (IGS) a truqué en 2007 une procédure à des fins politiciennes. «L'Inspection générale des services (IGS), la "police des polices", a sciemment truqué, en 2007, une procédure portant sur un éventuel trafic de titres de séjour au service des affaires réservées. Cela afin de nuire, à l'approche de l'élection présidentielle, à Yannick Blanc, alors directeur de la police générale, à son adjoint Bruno Triquenaux et à Christian Massard, un policier affecté à la sécurité de l'ex-ministre de l'intérieur Daniel Vaillant», exposent-ils dans leur enquête.

Au total, quatre fonctionnaires avaient été mis en examen dans cette affaire avant d’être innocentés par la cour d’appel de Paris en janvier 2011, selon le quotidien. Ils avaient été suspendus de leurs fonctions. «Dérapage de l'IGS» «Montage policier», selon Vaillant. Plainte contre un site français vendant des figurines nazies. Chine, Togo, Iran… la police française se vend bien à l'export. Le gendarme de Draguignan acquitté. A l'énoncé du verdict, la famille de la victime a crié sa colère. « Assassin, elle est mal faite la justice! Les gendarmes, ils ont le droit de tuer, nous aussi on va les tuer », ont lancé des proches de la victime, tandis que des femmes se jetaient sur les forces de l'ordre.

La mère, Micheline Guerdner, s'est effondrée en larmes. « Le sentiment, on est vraiment de la merde », a réagi la soeur, Mauricette Guerdner. Cet acquittement est conforme aux réquisitions de l'avocat général, qui avait estimé jeudi que le gendarme a fait un usage légal de son arme. Christophe Monchal était accusé de « coups mortels » pour avoir mortellement blessé un gitan âgé de 27 ans, Joseph Guerdner, qui tentait de s'évader de la gendarmerie de Draguignan. Ce dernier était soupçonné dans une affaire d'enlèvement, ce qui avait conduit à son placement en garde à vue en mai 2008. « Le maréchal des logis chef Monchal n'a pas respecté les exigences de la loi, il a failli à sa mission », a déclaré Christian Girard. A retrouvé le témoin clé du procès des émeutiers de Villiers-le-Bel, qui s’est clôturé le 4 juillet. En échange de son témoignage, Christopher Bénard avait négocié de l’argent et une protection. Il affirme aujourd’hui avoir été manipulé par le po.

Témoignage sous X. Une pratique à la limite de la pornographie judiciaire. Dans le procès dit de Villiers-le-Bel (lire encadré en fin d’article), les témoins anonymes ont eu la part belle. Leur « utilisation » a fait couler beaucoup d’encre et nombreuses sont les voix qui se sont élevées pour dénoncer ce qui s’apparente à une grave dérive. Pour une audience à forte connotation politique. Novembre 2007. La ville du Val-d’Oise rejoue la Commune. Heurts avec les forces de l’ordre après qu’une voiture de flic a renversé deux jeunes. "Priorité absolue" Trouver les coupables permettra de sanctionner les sauvageons. Quitte à servir les témoins sur un plateau et à les mettre dans les meilleures dispositions. Déposition sous escorte Las, les velléitaires qui ont répondu à l’appel du drapeau ont été dupés.

En 2008, Christopher Bénard purge une peine de prison pour avoir renversé une jeune fille à vélo. Des conseillers à l’écoute Ensemble, tout devient possible. "Je regrette" Match nul ? Roms: la circulaire qui fait mentir Besson. L’échec de la stratégie du Kärcher. Huit années de déclarations de guerre de Nicolas Sarkozy à la criminalité et d’opérations coups de poing dans les cités n’ont pas endigué le phénomène.

«Ce sont les limites de la politique spectacle, dénonce Michel-Antoine Thiers au nom du Syndicat national des officiers de police (Snop). Comme on n’a pas les moyens de faire de la proximité, on met un grand coup de Kärcher et, au fond, on ne règle rien.» Il souligne «l’incohérence» du président de la République et du ministre de l’Intérieur à persister dans cette voie : «Si la politique sécuritaire menée depuis huit ans sur un mode répressif n’a pas permis de ramener la paix publique, cela signe bien son échec et démontre qu’appuyer encore là-dessus ne sert à rien. Il faut une politique de prévention digne de ce nom.»

«Dangereux». Le secrétaire national du PS à la sécurité, Jean-Jacques Urvoas, chiffre à 11 000 les postes de policiers et gendarmes supprimés en quatre ans en France. «Discours martiaux». Patricia TOURANCHEAU. Le flash-ball dans le viseur. Un jeune homme hospitalisé après un tir de flashball au visage - Un jeune homme est hospitalisé à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, après avoir reçu un tir de flashball dans le visage, mercredi soir, à Villetaneuse (Seine-saint-Denis), alors qu’il tentait, selon ses proches et son avocat, de calmer une échauffourée entre des jeunes d’une quinzaine d’années et des policiers d’Epinay-sur-Seine. Nordine, 27 ans, a été opéré à deux reprises jeudi. Selon ses proches et son avocate, il aurait une joue perforée et la mâchoire cassée. Son frère, âgé de 31 ans, aurait lui reçu plusieurs coups de matraque après s’être rebellé en voyant que son jeune frère était blessé.

Il a été transporté à l’hôpital avant d’être placé en garde à vue au commissariat d’Epinay. L’IGS (la police des polices) a été saisie de cette affaire et l’avocate de la victime affirme son intention de déposer plainte contre la police. Tout est parti, dans l’après midi, d’une banale histoire de portable. «Les policiers ont perdu les pédales» par Antoine Lannuzel.

A Paris, frapp. Mes journ. L'étude de la proposition de loi initialement déposée par Christian Estrosi reprend ce lundi soir. Le gouvernement veut avancer à marche forcée car demain soir se termine la session ordinaire de l'Assemblée nationale. Et dans l'ordre du jour fixé par décret le 23 juin de la session extraordinaire qui débute mercredi 1er juillet, il a oublié de faire figurer ce texte. Du coup, si le vote n'est pas intervenu mardi à minuit, il devra être reporté au mois d'octobre. Un tel délai ne serait pas de trop pour que le gouvernement prenne conscience de la monstruosité juridique qu'il contribue à faire naître. Ce texte n'a, en effet, qu'un seul but : instituer une responsabilité pénale collective. Delphine Batho dans sa rigoureuse défense de "l'exception d'inconstitutionnalité " le 23 juin l'a démontré avec force de détails.

Ici, le péril est plus grand car la disposition phare figurant dans l'art.1 est encore moins précise. Réagissez à l'article. Secret D. Le revue scientifique du Service de santé des armées (SSA) "Médecine et Armées" publie dans sa dernière livraison un article, signé de trois spécialistes, sur les effets biologiques du Taser. On sait que ce pistolet paralysant fait l'objet d'une vive polémique. Des associations, comme Amnesty international, l'accusent d'avoir provoqué la mort de 150 personnes. "Aucun décès n'a pu être imputé à l'emploi du Taser, et ce, même dans le cas d'usage abusif" affirment les auteurs de l'article, que l'on peut lire en cliquant ici. "Les différents risques pourraient essentiellement concerner le rythme cardiaque, la stabilité des pacemakers, le système respiratoire et avoir de possibles interactions avec les stupéfiants, sans qu'aucun lien direct n'ait pu être mis en évidence entre l'usage du pistolet et les décès évoqués. (...)

Environ 3000 Taser sont en service en France, principalement dans la police et la gendarmerie. Mes journ. La direction de la gendarmerie le confirme : il s’agit d’une première historique. L’affaire commence a être connue : un officier de ce corps d'armée, le chef d’escadron Jean-Hugues Matelly, vient de recevoir un ordre d'envoi devant un conseil d'enquête pour avoir co-signé en tant que chercheur au CNRS, un texte critique à l’encontre du projet de loi sur la gendarmerie . Deux thèses s’affrontent ainsi. D’une part, celle du ministère, assumée par Brice Hortefeux, lequel a été interrogé par ma collègue Françoise Olivier-Coupeau lors des questions d’actualité de mercredi dernier .

Elle se résume aisément : l’expression publique des gendarmes est encadrée par des dispositions légales particulières et comme tout agent public, un gendarme est astreint à une obligation de réserve. Mais au-delà de cette différence d’approche, ce qui importe c’est l’objet de la procédure. Au final que penser de cette histoire ? Enfin, que Jean-Hugues Matelly n’est qu’un bouc-émissaire. Réagissez à l'article. Secret D. Secret D. Le chef d'escadron Jean-Hugues Matelly, bien connu dans la Gendarmerie nationale pour ses positions critiques, est "envoyé devant un conseil d'enquête" à la suite des propos qu'il a publiquement tenus dans les médias à trois reprises. Cette mesure l'expose à être radié des cadres, c'est-à-dire exclu de la Gendarmerie.

Selon Jean-Hugues Matelly : "l'envoi devant un conseil d'enquête est le niveau disciplinaire maximal, habituellement utilisé contre des militaires parallèlement mis en cause devant les juridictions pénales, parce qu'auteurs de crimes ou délits. C'est dire à quel point la possibilité d'exprimer un avis critique est ici "criminalisée". Pour la direction de la Gendarmerie, l'officier a "commis un manquement grave à l'obligation de réserve", comme l'indique le document que nous publions ci-dessous. "Un tel comportement est contraire à la déontologie et à l'éthique militaire" poursuit la Direction générale de la gendarmerie nationale. Immatriculations: le minist re de l'Int rieur promet des renfort.

Toulouse - Toute l'actualit de la r gion avec Lib ration: Rasse. SOCIÉTÉ. «Nous savons que cette manifestation est prévue, même si elle n’est pas déclarée. Nous veillerons donc, par la mise en place d’un dispositif adapté, CRS et brigades anti criminalité, à ce qu’il ne se produise aucune exactions du même type qu’à Poitiers». Le message de la police transmis par le chargé de communication du commissariat central de Toulouse est clair: Le rassemblement du collectif anti carcéral prévu ce samedi 21 novembre à 14 h devant la prison Saint Michel à Toulouse sera surveillé comme le lait sur le feu. La hantise de la Préfecture est que cette manifestation ne dégénère en bris de vitrines de banques et d’assurances comme ce fut le cas à Poitiers le 10 octobre dernier lors d’un rassemblement lui aussi organisé selon la police par un collectif anti carcéral.

«Cela ne veut pas dire que ces débordements sont voulus par les organisateurs. Le rassemblement de ce samedi a été largement annoncé par voie de tracts et d’affiches. M6 d. Pour le syndicat Alliance, M. Dimanche, la présentatrice de Zone Interdite, sur M6, recevait le « premier flic de France », Brice Hortefeux. Le deuxième syndicat de la profession, Alliance, n’a pas du tout apprécié ce qu’elle a dit au ministre, notamment cet extrait : « C’est un dialogue qui est rompu : on a un refus des jeunes de considérer les forces de l’ordre, et également un refus de la police de se soumettre à un règlement.

Quand vous revoyez ces images de policiers qui bafouent leur code de déontologie [...] » L’échange a eu lieu après un reportage résumant les tensions entre jeunes et policiers et montrant des bavures, depuis Clichy-sous-Bois en 2005 jusqu’à Montreuil et le jeune éborgné en juillet, et Bagnolet, en août (où l’enquête a disculpé les policiers). Rue89 a réalisé un montage de l’ensemble des questions et relances de la présentatrice. (Voir la vidéo) « Ces fonctionnaires de police sont toujours en fonction » Mélissa Theuriau, une « jeune présentatrice [...] pas à la hauteur »

Untitled. Une nuit en cellule parce que sa "tête est pleine de cheveux" Ru. Seydou Niang, Sénégalais, est consultant en France pour Tostan, une ONG qui favorise le développement durable en Afrique. Il fait des allers-retours fréquents entre Paris et Londres, où vit sa femme. Dans la nuit du 24 au 25 juin, alors qu’il rejoint la Grande-Bretagne en car, un contrôle d’identité le conduit en prison. Jeudi soir dernier, j’avais hâte de retrouver chez elle, à Londres, ma femme Sarah, enceinte de huit mois.

Je suis monté avec impatience dans le bus de nuit Eurolines qui quittait Paris en fin de soirée. Nous avons atteint la frontière française à Calais vers 1 heure du matin. Selon les cinq policiers qui contrôlaient les pièces d’identité, visas et permis de séjour des passagers, le passeport que je leur présentais n’était pas à moi : ils étaient persuadés que les photos figurant sur mes visas n’étaient pas les photos de l’homme qu’ils dévisageaient. . « On m’a menotté, on m’a installé dans une voiture de police » Ils m’ont fait descendre du bus.