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Pharmacie

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Le laboratoire Merck et «les valises de biftons» La loi réformant le système de santé suite au scandale du Mediator, dont l'examen en seconde lecture a repris mardi soir à l'assemblée, prévoit que les labos seront obligés de déclarer les rémunérations qu'ils versent aux médecins.

Le laboratoire Merck et «les valises de biftons»

Ce ne sera pas du luxe, vu la vision décomplexée des conflits d'intérêt qui s'exprime encore au sein de certaines firmes pharmaceutiques. C'est en tout cas ce qui ressort de l'enregistrement d'une réunion interne de MSD France (l'entité française de l'américain Merck), où le directeur médical du laboratoire évoque en souriant l'idée de payer les médecins trop critiques envers Merck avec «une valise de biftons», afin de créer un lien d'intérêt avec eux.

Et d'empêcher ainsi qu'ils ne soient désignés par les autorités de santé pour évaluer les molécules du laboratoire. Mediator : un expert affirme avoir été menacé. L’étau se resserre sur le laboratoire Servier.

Mediator : un expert affirme avoir été menacé

Hier, son patron, Jacques Servier, 88 ans, a été entendu par les juges parisiens en charge de l’instruction sur le Mediator. Avec cinq sociétés du groupe, il a été mis en examen pour «tromperie» et «escroquerie» et placé sous contrôle judiciaire avec versement de fortes cautions et autres «sûretés» : 65 millions d’euros pour les personnes morales et 10 millions pour Jacques Servier. Le fondateur du labo est aussi mis en examen pour «tromperie aggravée» et «obtention indue d’autorisation». «Insultes». Alors que le calendrier judiciaire s’accélère, Libération révèle un document embarrassant pour Servier, qui dénonce des menaces exercées par un proche du laboratoire. Nous sommes à la mi-2010, au siège de l’Afssaps à Saint-Denis. Juste après : «Il a abordé ma famille, […] disant que ma famille et moi-même devions nous méfier du fait du soutien que j’avais apporté à Madame Frachon.

«Stress» . (1) Son nom a été modifié à sa demande. Yann PHILIPPIN. Les labos Boiron menacent un blogueur antihoméopathie. Pour avoir posté deux articles mettant en doute l’efficacité des granules homéopathiques censées soigner la grippe et les avoir illustrés avec le tube d’Oscillococcinum des laboratoires Boiron, Samuele Riva, blogueur italien de 28 ans, s’est vu menacé de poursuites par l’entreprise française.

Les labos Boiron menacent un blogueur antihoméopathie

Dans un courrier adressé au fournisseur d’accès internet du blogueur datant du 28 juin, Silvia Nencioni, directrice de Boiron Italie, exige le retrait des articles « calomnieux » : « La publication sur Internet de tels messages, faux et diffamatoires sur l’homéopathie et nos recherches médicales ternissent sérieusement la réputation de notre entreprise [...].Nous vous intimons/ordonnons – en votre qualité de gestionnaire et de responsable du domaine blogzero.it – de retirer immédiatement, au plus tard dans les 24 heures suivant la réception de cette lettre tous les articles signés “Samuele”, dans lesquels se trouvent des images de nos produits et des références à nos médicaments et à l’entreprise. »

Mediator: le livre d'Irène Frachon retrouve son sous-titre. La cour d’appel de Rennes a annulé mardi la censure du titre du livre du docteur Irène Frachon sur le Mediator, «Mediator 150 mg», estimant qu’il n’y avait «pas lieu» de supprimer la mention «combien de morts?»

Mediator: le livre d'Irène Frachon retrouve son sous-titre

Du titre de l’ouvrage. Vous avait raconté en juin le combat de la pneumologue Irène Frachon et de son éditeur contre les labos Servier. Le médicament anti-diabète Mediator du laboratoire Servier, également utilisé comme coupe-faim, aurait provoqué depuis 1975 la mort de plus de 500 personnes en France, des suites d’atteintes cardiaques graves.

vous avait raconté en juin le combat de la pneumologue Irène Frachon et de son éditeur contre les labos Servier.

Ces données, qui proviennent d’une estimation de la Caisse nationale d’assurance-maladie (Cnam), portent sur toute la période de consommation du Mediator, commercialisé en France de 1975 à 2009. Bakchich vous avait raconté en juin le combat de la pneumologue Irène Frachon et de son éditeur contre les labos Servier : Dans la bataille qui oppose le puissant laboratoire Servier à la toute jeune maison d’édition Dilogues.fr qui a publié début juin Mediator 150 mg, Combien de morts ? - un livre-témoignage d’une pneumologue contre cet antidiabétique fréquemment utilisé comme coupe-faim - le premier a incontestablement remporté une victoire. Le laboratoire Servier a obtenu la condamnation de l’éditeur de.

Dans la bataille qui oppose le puissant laboratoire Servier à la toute jeune maison d’édition Dilogues.fr qui a publié début juin Meditor 150 mg, Combien de morts ?

Le laboratoire Servier a obtenu la condamnation de l’éditeur de

- un livre-témoignage d’une pneumologue contre cet antidiabétique fréquemment utilisé comme coupe-faim - le premier a incontestablement remporté une victoire. Le tribunal de grande instance de Brest a en effet condamné le 7 juin dernier l’éditeur à modifier sa couverture en raison du sous-titre « Combien de morts » au motif qu’il porterait gravement préjudice au laboratoire. Un coup dur pour la maison d’édition obligée de rappeler les quelques 5000 exemplaires déjà en librairie depuis le 3 juin. « C’est proprement ahurissant », s’insurge aujourd’hui l’éditeur Charles Kermarec qui s’interroge sur la nature du préjudice « dans la mesure où ce médicament a été retiré de la vente ».