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Lobbying

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OGM : la guerre secrète pour décrédibiliser l’étude Séralini | De l’intérêt du conflit. Des grains de maïs MON810, génétiquement modifiés, produits par Monsanto, lors d’une manifestation anti-OGM à Trèbes, près de Carcassonne, le 23 janvier 2012 (ERIC CABANIS/AFP) Pour enterrer définitivement l’étude controversée du professeur Gilles-Eric Séralini tendant à démontrer la nocivité potentielle d’un maïs OGM et de l’herbicide Roundup,ses détracteurs ont trouvé un moyen simple : obtenir de la très sérieuse revue Food and Chemical Toxicology (FCT) qui l’a publiée, qu’elle se rétracte et « retire » l’étude de la liste de ses publications. C’est à quoi s’emploient de nombreux experts, dans une bataille qui ressemble à une opération savemment orchestrée. Une véritable guerre de relations publiques où tous les coups sont permis. La revue scientifique a publié en ligne une vingtaine de lettres de détracteurs ainsi qu’une « réponse aux critiques » rédigée par l’équipe Séralini.

La tactique de ces partisans de la biotechnologie ? Un réseau international P. Des conflits d’intérêts masqués. Comment une multinationale a voulu déstabiliser un élu du Parti de gauche. Secret des affaires : pour que les journalistes soient « bons patriotes » | Rue89 Eco. L’Assemblée a adopté , en première lecture, une proposition de loi du député UMP Bernard Carayon qui pénalise la « violation du secret des affaires », passible d’une sanction de trois ans de prison et de 375 000 euros d’amende. Ce texte devrait être définitivement voté, puisqu’on voit mal le Sénat en faire un casus belli, dans la mesure où la gauche s’est abstenue à l’Assemblée. La loi Carayon pose pourtant d’importantes questions. L’élu du Tarn, qui bataille pour ce type de texte depuis une dizaine d’années, est à la tête d’un think tank, la fondation Promotheus , rassemblant de grands industriels comme Dassault, EADS, Alstom ou Sanofi-Aventis.

L’emploi et la compétition mondiale comme justifications Ces entreprises, et d’autres, se battent pour protéger leurs données, à l’international notamment. Celles qui travaillent dans des secteurs sensibles, comme la défense, mais aussi d’autres qui n’ont rien de stratégique. L’entreprise décide des données protégées De quelles données s’agit-il ? Vers le brevetage du vivant ? Controverse autour d'un nouveau mode moins polluant de culture des légumes. Les visiteurs médicaux, une profession dans le collimateur. Mediator : Servier nous a « roulé dans la farine » Les ministres s'affrontent par pub interposée. Lors de la « pandémie » de grippe A, des experts scientifiques recommandaient de nous faire vacciner. Rien d’étonnant à cela : tous ces médecins, ici comme à l’OMS, roulent pour l’industrie pharmaceutique.

On parle d’été indien mais l’hiver arrive, et, jusqu’à preuve du contraire – c’està- dire le remaniement ministériel –, Roselyne est toujours embusquée avec sa seringue vaccinante. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) va-telle nous refaire le coup d’une alerte de niveau 6 pour le virus H1N1 ? Organismes dépendants Officiellement financée par ses 193 États membres, l’institution avoue que cette contribution est nettement inférieure à celles de l’industrie pharmaceutique, des ONG et des fondations telles que la Bill and Melinda Gates Foundation et la Rockfeller Foundation. Il n’y aurait donc rien de très surprenant à ce que l’organisation mondiale hurle à la pandémie quand les caisses des labos se vident un petit peu : les vaccins assurent 98 % de leurs bénéfices. En France, un rapport du Sénat dénonce la proximité entre l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) et l’industrie pharmaceutique. Recherche financée Avoine liens avérés Revenons au H1N1.

L'arnaque, le nouveau terreau des OGM. (Flickr - gcolson - cc) Du même auteur Un ami agriculteur me raconte une arnaque (nous avons cherché un synonyme sans le trouver) qu’il a subit et qui a cours en ce moment en Europe et plus particulièrement en France. Le subterfuge permet à de grands semenciers de se garantir une clientèle fidèle et captive tout en favorisant la diffusion d’OGM dans des pays comme la France qui sont réticents à leur culture.

Les agriculteurs naïfs tombent facilement dans le piège : un semencier vient les démarcher pour leur proposer des semences pour leur prochaine récolte. Jusque-là tout va bien. Là ou cela se complique, c’est qu’ils proposent comme geste commercial, de ne se faire payer que lorsque la récolte a eu lieu. Ce type d'arnaque, répugnante, est assez classique : créer artificiellement une dette afin de profiter ensuite de cette dépendance et faire tout pour entretenir la dette dans le temps. Le lobby pro-OGM infiltre l'Agence européenne de sécurité alimentaire. La Commission européenne a toujours été l’amie des OGM, comme en témoignent les 125 autorisations d’importation accordées depuis 1998. Mis à part les six dossiers retirés par les industriels eux-mêmes, on ne compte absolument aucun refus en douze ans !

Les instances communautaires écartent systématiquement les objections avancées tant par les scientifiques que les autorités sanitaires nationales ou les associations de défense de l’environnement. La création, en 2002, de l’Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA), au lendemain du scandale de la vache folle, n’a strictement rien changé à ce biais favorable aux champions des biotechnologies. Et pour cause : la Commission a peuplé l’AESA de personnalités acquises à la cause des OGM quand elles ne sont pas directement issues de l’industrie elle-même. «Un conflit d’intérêts scandaleux», s’emporte José Bové, qui exige sa «démission immédiate». La composition de l’AESA explique sans aucun doute cette coupable inclination. Qui sont les milliardaires derrière les Tea Parties? Les juges américains seraient-ils achetés? Vous aussi, numérisez un lobbyiste. Exercer sa vigilance citoyenne est désormais à portée de clic de tout internaute. Depuis hier, le collectif Regards citoyens a mis en place une vaste opération de «crowdsourcing», afin d'identifier et surtout de cartographier les lobbyistes qui œuvrent à l'Assemblée nationale.

En clair ici, utiliser les capacités (et la tendance à procrastiner?) D'un grand nombre d'internautes pour abattre une tâche à première vue fastidieuse. En septembre dernier, le collectif avait déjà lancé le site nosdeputes.fr , qui donne aux internautes des outils en ligne pour suivre très facilement l'activité de leur député, ou encore commenter les textes de loi, amendement par amendement. Aujourd'hui, ces «geeks citoyens», comme ils s'appellent eux-mêmes, ont décidé de se pencher sur un autre aspect de la vie parlementaire, celui des lobbies. Et pour ça, leur arme est toujours la même: la base de données. Rien d'inhabituel dans les personnes rencontrées: on peut donc tomber sur «M.

François Pérol, ex-conseiller de Sarkozy, pilote du lobby bancaire | Rue89. François Pérol, PDG de BPCE, lors de la présentation des résultats de 2009 à Paris, le 25 février 2010 (Benoît Tessier/Reuters). Voilà un hasard du calendrier qui doit plaire à l’Elysée : au lendemain de l’intervention télévisée de Nicolas Sarkozy sur la « république irréprochable », la Fédération bancaire française (FBF, lobby du patronat bancaire) doit élire aujourd’hui à sa présidence François Pérol, dirigeant du groupe BPCE, ancien conseiller de l’Elysée sur les questions bancaires. C’est ce que nous apprend La Tribune ce mardi. Dans le secteur bancaire, être poursuivi pour prise illégale d’intérêt (malgré les tentatives du parquet pour faire classer la plainte sans suite) n’empêche donc visiblement pas de jouir de la reconnaissance de ses pairs. François Pérol a en effet été nommé à la tête du groupe BPCE en contradiction avec la loi sur le pantouflage, qui impose un délai minimal entre le moment ou un agent d’Etat régule une entreprise privée et celui où il en devient salarié.

Grippe A: des rapports accablants pour la France et pour l'UE. Esparta - flickr CC Rappelez vous, c’était il y a 8 mois : l’Etat français réquisitionnait massivement les internes en médecine tout en évinçant les médecins généralistes pour vacciner la population française dans des gymnases déserts. 2 milliards d’euros dépensés, des milliers de vaccins non utilisés et une défiance de la population vis-à-vis des consignes du gouvernement: la gestion de la pandémie de grippe H1N1 semble être une accumulation d’erreurs et de messages inefficaces. Selon un bilan publié par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) le 24 juin dernier, seuls 8 à 10% des Français ont bénéficié du vaccin contre la grippe A (H1N1) contre 24% des Américains et 74% des Canadiens.

L’heure du bilan de la gestion de la crise étant venu, plusieurs enquêtes parlementaires nationales et européennes ont été conduites. Lorsque l’on sait comment a été négocié l’achat de ces vaccins, il y a de quoi s’en rendre malade! Du même auteur. L'invraisemblable rapport parlementaire sur les pesticides | Rue. Un panneau de danger contre les pesticides (jcwestbrook/Flickr). L’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques vient de livrer un très étrange rapport d’information sur les pesticides et la santé. Signé du député Claude Gatignol et du sénateur Jean-Claude Etienne, il marque un retour en force de la promotion d’une agriculture inféodée à l’industrie chimique. Et il fait fi de la préservation des écosystèmes, des ressources en eau et en sol, de la qualité des aliments, des revenus et de la santé des paysans.

Au moment du vote de ce texte, il n’y avait plus que 10 parlementaires présents sur 36. Je suis la seule à avoir voté contre. Je vous livre ici mes réflexions après avoir feuilleté avec assiduité le rapport, que les parlementaires n’ont découvert que le jour de sa présentation. Comme par hasard, juste avant le Grenelle 2 Son sujet, les pesticides, est abordé par la juxtaposition d’auditions, et d’opinion contradictoires. Le ton est donné dès l’introduction : L'Hadopi a enfin un visage, mais toujours pas de voix. Pour sa première apparition publique, la présidente de l' Hadopi s'est livrée à une partie de cache-cache avec les journalistes.

La consigne était claire : se montrer mais ne rien dire. Notamment sur le retard accumulé. Au mieux, l'Hadopi ne sera opérationnelle qu'au printemps. Ce vendredi, Frédéric Mitterrand a officiellement mis en place le collège de l'Hadopi , qui chapeautera l'autorité anti-piratage. . « Je m'appliquerai à faire de l'Hadopi une autorité indépendante et respectée.

La première décision de l'Hadopi, c'est visiblement de contrôler sa communication. Eco89 peut néanmoins vous livrer ce scoop : à peine nommée, la présidente de l'Hadopi veut « souffler ». Marie-François Garais ne soufflera pas longtemps. Au départ, les premiers mails d'avertissement aux pirates devaient être envoyés au janvier. . « L'option basse, c'est avril, et l'option haute, juillet ».

Le plus difficile reste à faire : Sécurité sanitaire: les scientifiques refusent d'être manipulés. Exclusif : les banques relancent les «subprimes» à la française. Attention, empêcher de chasser est puni d'une amende de 1 500 € Les chasseurs ont obtenu la création d’une infraction par un décret du ministère de l’Ecologie : « l’obstruction à un acte de chasse ». C’est un décret daté du 4 juin, qui vise les saboteurs de chasse à courre. Une vieille tradition française, exportée en Grande-Bretagne au XVIIe siècle, qui revendique 10 000 pratiquants et 150 à 200 000 « suiveurs ». Quelque 420 équipages partent chaque hiver à l’assaut des animaux sauvages, deux fois plus qu’en 1914 et plus que n’importe où dans le monde.

Depuis quelques années, l’opposition à cette pratique a pris un tour nouveau : des défenseurs des animaux ont tenté de s’opposer physiquement aux chasses, armés simplement de chevaux et de chiens. . « Ils s’interposent grâce à des aérosols au poivre » A la Fédération nationale des chasseurs, Pierre de Boisguilbert, également secrétaire général de la société de vénerie, raconte : « Le décret a été arraché par les chasseurs » Syndicats dans les très petites entreprises: le Medef dit non… l. Photo: MEDEF - Flickr - CC Le lobbying des organisations d’employeurs fonctionne bien ces derniers temps ! On a pu, d’ailleurs, s’en rendre compte depuis le début du débat sur la réforme des retraites ... Il faut dire que les sénateurs et députés de la majorité présidentielle ne semblent pas très difficiles à convaincre. Dernier coup de lobbying en passe de réussir : La liquidation du projet de loi « dialogue social » dans les TPE que les parlementaires UMP sont en train de se charger de transformer en coquille vide !

Le 12 mai dernier, Slovar les Nouvelles vous expliquait comment le MEDEF et la CGPME envisageait de faire capoter la totalité de la loi du 20 août 2008 « portant rénovation de la démocratie sociale » pour laquelle elles avaient fait « des pieds et des mains », arguant que celle-ci ne devait pas s’appliquer aux TPE de 10 salariés et moins. Il semble pourtant que les organisations patronales vont obtenir gain de cause sans pour cela mettre en péril la loi du 20 août 2008.

Le lobby agro-alimentaire prêt à gagner la guerre des étiquettes. Les lobbies de l'agro-alimentaire - fabricants mais aussi distributeurs - font un travail aussi effarant qu'efficace pour que ne soit pas voté un systèmé d'étiquetage alimentaire dit « des feux de signalisation ». C'est ce qu'indique le désespérant rapport de Corporate Europe Observatory , une ONG hollandaise qui travaille à dévoiler les (ex)actions des grandes entreprises et de leurs groupes de pression à Bruxelles. Ce rapport rendu public le 11 juin est intitulé « A Red Light for Consumer Information » (« Feu rouge pour l'information des consommateurs »). (Télécharger le document en anglais) De quoi s'agit-il ? Exemple : une portion de ces délicieuses chips arôme fumé achetées à la station service vous apporte… 7 grammes de lipides, dont 3 de lipides saturés, 1 gramme de sodium, 0,5 gramme de sucre. Avec ce système, chaque quantité serait indiquée dans une pastille colorée. 1 milliard d'euros pour les lobbies de l'agro-alimentaire Les mêmes armes que l'industrie du tabac autrefois.

Le périmètre des prélèvements et du contrôle des sociétés qui ex. Avoir un nom de domaine sur internet en « .fr » et être basé à l’étranger. Un jeu d’enfant pour les sites de poker en ligne qui viennent d’obtenir leur licence le 7 juin. Du moins, pour les trois quarts d’entre eux. A savoir, « Pokerstars » situé sur l’île de Man, « Winamax » à Londres, « Betclic » et « Everest Poker » à Malte, et « Bwin » entre Gibraltar pour ses bookmakers et Vienne pour ses salariés.

Exception faite des ex-monopoles français : la Française des Jeux (FDJ) et le PMU. Pourquoi choisir l’exil ? Au menu des exilés fiscaux Ile de Man, oasis de félicité de Pokerstars. Un micro-État dépendant de la Couronne britannique converti à la finance off-shore depuis 25 ans. Londres pour Winamax Situé au cœur de la City, un État dans l’État qui sert de passeport aux sociétés. Malte pour Betclic et Everest Poker. Si toutes les sociétés offshore ont vu leurs avantages supprimés depuis l’entrée du pays dans l’UE en 2004, elle reste la Mecque des casinos et sites de poker. Régulation : le chantage des banques. Epimetheus - Flickr CC Pendant que l’on cherche à réguler, les banques, elles, se mobilisent contre la régulation... Ce que l'on cherche à réguler, c'est le Comité de Bâle sous l’égide de la Banque des Règlements internationaux, dont le siège est à Zurich, qui propose de diminuer le risque encouru par les épargnants.

Comment ? En exigeant des banques de mieux couvrir leurs prêts, par de la liquidité, du cash disponible. Aussitôt, les banques montent au créneau via leur lobby, l’Institut de la Finance Internationale, l’IFI, qui regroupe 400 banques du monde entier. Et que font les banques de cet argent ? On se demande alors si il faut taxer les banques. Du même auteur Cela paraît assez juste, mais la vérité, c’est que depuis qu’on les laisse en paix, qu’on leur a redistribué le capital de la nation après les privatisations, elles ont une politique discriminatoire de crédit tournée vers leur propre intérêt et jamais vers ceux de la nation, et jamais on n’a autant détruit d’emplois.

Comment Veolia a remporté le plus gros contrat mondial de gestio. Dîners, spectacles : les lobbies et leurs cadeaux aux députés | L’UE doit changer de conseillers financiers. Faire exploser la bulle bruxelloise - Les alters, c'est Byzance.